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Chapitre 4 — L’éveil inattendu

Author: Déesse
last update Huling Na-update: 2025-08-13 01:29:59

Marc

Le silence pèse lourd dans la chambre. Je reste assis, figé, les mains crispées sur mes cuisses, le visage brûlant de honte. Pourtant, mes yeux ne peuvent s’empêcher de revenir vers elle, cette femme allongée sur le lit, à la fois fragile et forte, fatiguée mais magnétique.

Je la regarde de plus près. Ses courbes sont harmonieuses, son corps semble dessiné pour inspirer le désir, pour offrir un refuge. Une douceur émane de son visage, malgré la dureté de son regard.

Quelque chose d’irréel commence à se passer. Une sensation que je n’ai jamais connue depuis longtemps s’insinue en moi, timide d’abord, puis de plus en plus pressante. Une chaleur, une vie, un feu qui s’éveille dans mon corps.

Je bande!!!!

Pour la première fois de ma vie.

Le choc me fige. Je n’ose pas y croire. C’est comme si cette chambre poussiéreuse, cette nuit imposée, cette femme inconnue avaient réveillé en moi une part oubliée, enterrée sous des années de honte et de silence.

Je croise le regard de la femme. Elle ne dit rien, mais son expression change, devient presque douce, presque humaine.

Je sens un souffle s’élever en moi, un besoin irrépressible. Je veux goûter à ce plaisir de la chair, au moins une fois. Juste une fois.

Je me rapproche, le cœur battant à tout rompre, chaque pas est une victoire contre moi-même, contre mes démons intérieurs.

Elle ne recule pas. Son regard me défie, m’invite.

Pour la première fois, je ne suis plus un homme brisé. Je suis un homme qui veut vivre.

Je tends la main, effleure sa peau, découvre la chaleur qui m’a toujours manqué.

Cette nuit, peut-être, je redeviens entier.

Je tends la main, hésitant un instant, puis je me décide. Mes doigts effleurent la peau de la femme, douce et chaude sous ma paume. Chaque contact est une révélation, une caresse qui semble réveiller en moi un feu que je croyais éteint à jamais.

Je parcours lentement son bras, mes mains tremblent légèrement, mais je ne recule pas. Je veux profiter de chaque sensation, de chaque frisson qui remonte le long de mon échine. C’est une première fois pour moi, une découverte délicate et troublante.

Je sens son souffle, régulier, s’accorder au mien. Elle ne se dérobe pas, ne ferme pas les yeux, ne fuit pas. Au contraire, elle me regarde, me tend la joue comme une invitation silencieuse.

Je pose mon autre main sur sa nuque, rapprochant doucement mon visage du sien. Nos regards se croisent, se mêlent, se cherchent.

Je ne me retiens plus.

Je l’embrasse .

Un baiser passionné, chargé de tout ce que je n’ai jamais pu dire. Un baiser qui brûle, qui consume mes doutes, qui allume cette flamme au fond de moi.

Je découvre la chaleur de ses lèvres, la douceur de sa peau contre la mienne. Chaque instant s’étire, chaque souffle est une victoire.

Je suis enfin un homme, ici et maintenant.

Je laisse tomber mes barrières, mes peurs, mes angoisses.

Je me perds dans ce frisson de vie qui m’envahit, dans cette nuit où tout semble possible.

Le monde extérieur disparaît, ne laissant plus que cette chambre, cette femme, et moi.

Je veux savourer cette renaissance, cette délivrance.

Je suis là.

Entier.

Je reste un instant figé, le souffle court, les sens en alerte. Une pensée absurde traverse mon esprit, presque comique dans ce moment si grave : est-ce que je bande vraiment ? Je baisse les yeux, presque gêné, et de la main, discrètement, je vérifie. Oui. C’est bien là. Dur, vivant, réel. Comme un signe que je ne rêve pas.

Un rire nerveux m’échappe, étouffé, presque ridicule. Qui aurait cru que je me retrouverais à vérifier ça comme un adolescent maladroit ? C’est fou. Incroyable. Après tout ce temps, tout ce silence, toute cette honte... Ça arrive maintenant ? Ici ? Avec elle ?

Je n’arrive pas à y croire. Est-ce que c’est vrai ? Est-ce que mon corps répond enfin ? Est-ce que je peux vraiment ressentir ça ? Cette vie qui pulse en moi, ce feu qui brûle, cette promesse que je pensais perdue ?

J’ai passé des années à me battre contre moi-même, à me convaincre que ce n’était pas possible, que c’était une fatalité, une malédiction. Et pourtant, là, maintenant, c’est là, réel, brûlant. Comme une renaissance.

Je souris, un peu honteux, un peu émerveillé, parce que c’est presque trop beau pour être vrai. Mais c’est vrai. Je le sens. Je le vis.

Je me décide alors, lentement, comme pour ne pas briser ce moment fragile. Je commence à me déshabiller, en priant pour qu’elle ne refuse pas, qu’elle ne s’éloigne pas, qu’elle ne juge pas ma maladresse.

Chaque vêtement qui tombe au sol fait tomber une barrière invisible. Je me sens vulnérable, mais aussi étrangement libre.

Je me penche vers elle, mon regard cherchant le sien, une question muette qui flotte dans l’air. Elle ne dit rien, son silence est un accord tacite.

Je dépose un baiser sur son épaule, puis je descends doucement, explorant chaque courbe, chaque contour avec des mains tremblantes.

C’est ma première fois à caresser une femme nue.

Chaque contact est une découverte, une révélation. Je savoure la douceur de sa peau, la chaleur qui répond à mes gestes, le frisson qui s’insinue entre nous.

Je n’ai pas besoin de réfléchir. Je laisse mon corps parler pour moi, porté par cette soif nouvelle, ce désir longuement refoulé.

Je continue de l’embrasser, son corps devient mon territoire sacré, chaque caresse un serment silencieux de renaissance.

Je suis enfin là, pleinement vivant.

Je regarde mon sexe pour lui dire : enfin champion , tu vas goûter à une femme ! ENFIN ! 

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