All Chapters of Le Sang du Clair de Lune: Chapter 81 - Chapter 90

ANGELA D’une manière ou d’une autre, toute la journée, je parvins à faire ce que Mark m’avait dit de faire. Je rentrai chez moi, pris une douche, esquivant les demandes de ma mère, et je demandai à Mattie de récupérer un de mes rendez-vous de l’après-midi, en expliquant un problème de voiture, ce qui, avec ma voiture, était bien plus que probable. Ensuite, je récupérai Rabbit, j’allai à l’épicerie, j’achetai tous les ingrédients pour le dîner et je rentrai chez moi pour commencer à cuisiner comme si de rien n’était.À chaque fois que mon esprit s’égarait, je me souvenais de la promesse de Mark et de la façon dont sa main m’avait serrée. Comme si j’étais à lui.Seulement, j’avais déjà été étreinte comme ça auparavant… par l’homme qui me hantait maintenant…— Maman ? demanda Rabbit en levant les yeux de son livre de coloriage posé sur la table de la salle à manger. Où est mon crayon rouge ?— Je ne sais pas, chéri. Tu peux utiliser une autre couleur ?— C’est le père Noël, maman. Il

Il me regarda de haut en bas. Pouvait-il vraiment lire entre les lignes ? Ou était-il juste un de ces gars qui vous faisait croire qu’il en était capable ? Le genre de mecs avec qui vous étiez en couple et avec lesquels vous remplissiez les moments de silence d’espoir ?— Sérieusement, Ang, dit-il d’une voix basse.J’inclus l’entièreté du salon d’un geste de la main.— Tout dit que c’est pour moi.— Même celui de la police de Las Vegas ? demanda-t-il. Ne me demande pas pourquoi je sais à quoi ressemble du courrier venant de prison.Bon sang, ce sacré Jack. Trop intelligent pour son propre bien.— Ça ne te regarde pas, dis-je, avec autant d’autorité que possible, mettant fin à la conversation.Jack le comprit, à demi-mot.— OK, OK.— Je dois y aller.— Ouais, à ton rendez-vous. Je sais.Je ne lui avais pas dit que j’avais un rendez-vous ce soir, que c’était la raison pour laquelle j’avais besoin qu’il fût vraiment, vraiment à l’heure pour une fois. Et il l’avait dit d’une voix tellemen

— Ne t’inquiète pas, je te promets que nous allons quelque part où il fait bon.Je glissai mon bras sous le sien et je le laissai nous guider tous les deux dans les escaliers de l’appartement.Je m’étais accrochée à lui au moment où nous atteignîmes sa BMW. Le désert gelait, la nuit, et ici, en banlieue, il n’y avait pas de bâtiments pour couper le vent. Je regardai par la fenêtre pendant qu’il conduisait, surprenant mon reflet.La vraie raison pour laquelle je voulais que ces boutons restassent fermés, et que je montrasse assez de peau pour être presque indécente en guise de compromis, venait du fait que, lorsque j’aurais rompu avec lui — quelque chose qui arriverait d’une minute à l’autre, en fait — je voulais que mes tatouages fussent couverts. Parfois, lorsque vous blessez quelqu’un, même pour sa propre sécurité, il veut vous faire du mal en retour. Et on m’avait suffisamment insultée à cause de mes tatouages, et on avait fait suffisamment d’hypothèses sur les limites de mon corps

— Euh, oui, dit Karma, observant tout avec une attention soutenue.— Prends un peu de ça, dis-je en désignant la vaseline du menton, et mets-en partout sur ma bite.Elle laissa échapper un “oui” dans un souffle et alla faire ce qu’on lui avait dit, puis elle s’arrêta devant nous, observant l’endroit où nous avions failli nous retrouver, tous les deux, et je me demandai ce qu’elle avait appris en éducation sexuelle… ou si, à défaut, elle était passée par le côté obscur d’Internet.Puis elle tendit la main et attrapa ma queue encore protégée par le préservatif et l’enduisit soigneusement, de haut en bas, lui donnant au passage un coup solide de la main qui me fit grogner.— Bon, leur dis-je, en tirant la brune plus haut sur ma poitrine. Vous êtes prêtes ?Elle hocha la tête et je commençai ma descente, la poussant lentement vers le bas tandis que mes hanches cambraient ma queue vers le haut. Ses hanches bougeaient au rythme de mon autre main, mais quand elle se rendit compte de ce que j

— Oh non, dit-elle avec un accent français. Votre argent ne sert à rien ici.Juste au moment où j’allais demander pourquoi, l’écran s’alluma. Le logo du Fleur de Lis apparut : un plan de caméra se concentrant sur un diamant jusqu’à ce qu’il explosât pour finir par former l’homonyme de l’hôtel, puis la transition se fit sur une pièce avec sept hommes et trois femmes, tous tenant des cartes. Mark était parmi eux, assis derrière une haute pile de jetons.— Qu’est-ce que…Une belle femme s’assit à côté de moi. Elle avait la peau marron clair et sa robe était d’un doré chatoyant avec des manches courtes. Elle s’enfonçait entre ses seins alors qu’elle montait aussi que ses cuisses, et ses cheveux étaient une forêt de boucles d’ébène. Elle était incroyablement belle et des parties secrètes, en moi, avaient envie de ronronner.— Première fois ici ?Elle parla avec un véritable accent français, ce qui me permit de comprendre plus facilement à quel point celui de la serveuse du cocktail était f