KATHERINELa sueur me trempait de la tête aux pieds, mes dents claquaient sans que je puisse les arrêter. Chaque seconde me semblait durer une éternité.J’entendais le cliquetis des poulies qui passaient dans les rouages, le crissement du métal contre la pierre, et le bois qui tremblait sous moi.Ça n’a duré qu’un instant, et pourtant, pour moi, c’était comme une éternité.Quand je suis enfin arrivée au bout de la descente, le monte-plats — ou cette boîte étrange, quoi que ce soit — s’est arrêté net.Je suis restée immobile, silencieuse, n’entendant que ma respiration hachée et les battements affolés de mon cœur contre ma poitrine. J’ai entrouvert les yeux, sentant l’humidité sur mes cils. Ma main s’est tendue pour tirer le levier.Derrière ces parois de métal, il y avait peut-être la mort. Je n’en savais rien, mais faire demi-tour n’était plus une optionDans un grincement, Les portes se sont ouvertes.Je me suis plaquée contre le fond de la cabine, tentant de repousser mes dé
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