Semua Bab Idylle avec un Mafieux: Bab 61 - Bab 65

Chapitre 61 – Ombres du PasséGloriaL’atmosphère est différente aujourd’hui. Une tension sourde flotte dans l’air, comme une ombre glissée entre les rayons du soleil, subtile mais impossible à ignorer. Rafael est là, près de moi, mais je sens qu’il porte un poids que ses mots ne dévoilent pas. Son visage, habituellement calme, se ferme par moments, ses yeux devenant durs, inquiets, presque insaisissables.— Qu’est-ce qui se passe ? demandé-je doucement alors que nous partageons un repas léger dans la petite cuisine, essayant de capter le moindre indice dans ses gestes.Rafael détourne le regard un instant avant de répondre, sa voix basse, comme s’il craignait de briser la fragile paix de cet instant.— Gloria, il faut que je te parle de quelque chose. De mon passé. Pas juste ce que tu sais, mais des choses

Chapitre 63 – Les Fissures du Silence RafaelLa nuit s’étire autour de nous comme un voile épais, étouffant chaque souffle, chaque murmure. Je ressens encore la morsure glacée du regard de Luca, cette promesse de guerre ouverte qui ne nous laissera aucun répit. Son sourire carnassier, plein de mépris, tourne en boucle dans ma tête. Je sais que le moindre faux pas pourrait nous coûter cher, que chaque instant de répit n’est qu’une illusion fragile. Pourtant, je refuse de céder à la peur, même si elle s’insinue sournoisement, en silence, dans mes pensées.Gloria est là, son souffle chaud contre ma peau, sa main qui serre la mienne avec une force tranquille. Elle est mon ancre, mais aussi mon défi : comment lui offrir un futur alors que les fantômes du passé veulent nous déchirer ? Chaque fois que je l

Chapitre 65 – La Nuit des OmbresRafaelLe froid mord mes doigts malgré les gants épais. Chaque respiration se fait courte, saccadée, tandis que nous nous enfonçons dans les rues désertes, dans l’ombre menaçante de la nuit. Le repaire de Luca est là, quelque part au bout de cette allée, tapi dans les ténèbres. Mon regard scrute l’obscurité, chaque souffle de vent semble murmurer une menace. Mes muscles se tendent, prêts à bondir, mais au fond de moi, une angoisse sourde persiste — une peur irrationnelle, celle d’une trahison, d’un piège que je n’aurais pas su déceler.Je sens la main de Gloria dans la mienne. Elle est froide, tremblante, mais ferme. Sa présence m’ancre. À cet instant, elle n’est plus seulement ma compagne, elle est la pierre angulaire de tout ce que je veux protég