Ma chaleur a duré une semaine entière avant de disparaître. Et pendant tout ce temps, j'ai pleuré pour Rowan, j'avais besoin de son contact, mais on m'a laissée seule enchaînée au mur de ma chambre. La douleur était atroce, mais elle n'égalait toujours pas celle de l'accouchement, dont je me souvenais encore dans ma chair. Mais les deux - maintenant et à l'époque - pâlissaient devant le fait d'avoir mon nouveau-né posé sur ma poitrine, luttant pour respirer, pour qu'on me l'arrache ensuite.Je voulais en vouloir à Rowan. En fait, je voulais le détester. J'étais allongée dans mon lit, brûlant de chaleur, la douleur mettant mes nerfs en feu, sachant que son contact, le contact de n'importe qui, me sauverait. Mais il avait raison. J'aurais regretté après coup. J'ai hurlé toute la journée, toute la nuit. Je n'arrivais pas à manger, je dormais à peine. Wendy et Toya étaient là pour m'aider avec tout ce dont j'avais besoin.Micca et Hanna sont venues me rendre visite, mais elles se sont oc
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