LorenzoLe silence est un poids qui écrase la pièce, qui étouffe mes mots avant même qu’ils ne puissent naître. Il est ce fil fragile sur lequel danse la colère de Valeria, cette flamme vive, brûlante, et pourtant si douloureuse. Son regard est une lame, acérée, mais aussi un abîme dans lequel je me noie, un miroir de ma propre honte.Elle est là, debout devant moi, les bras fermés comme un rempart, le corps tendu, la voix tranchante, prête à déverser tout ce qu’elle retient depuis des semaines, des mois. Et moi, je reste immobile, pris au piège de sa tempête, incapable de détourner le regard, conscient que fuir serait pire.— Tu crois que c’est simple pour moi ? qu’elle me lance, la voix vibrante, blessée, mais aussi emplie d’une rage que je connais trop bien.— Tu crois que je peux effacer des semaines, des mois, cette absence où je ne savais rien ?Je sens la morsure de ses mots, mais je garde le silence, parce que je sais que répondre, c’est interrompre ce flot nécessaire, que cha
Terakhir Diperbarui : 2025-08-05 Baca selengkapnya