Semua Bab Renaissance et Vengeance - Quand Mademoiselle Mercier dit non: Bab 231 - Bab 240

En entendant qu'Hugo avait récupéré le terrain, Victor s'est brusquement levé : « Pardon ? »« Voyons, M. Moreau, je ne suis qu'une jeune femme, qu'est-ce que j'y connais aux investissements ? D'ailleurs, ce terrain, ce n'est pas moi qui voulais l'acheter, c'est Hugo. Vous savez pertinemment qu'à l'époque, je n'avais pas encore les rênes du groupe Mercier. Comment aurais-je pu sortir 500 millions ? Donc si ce terrain vous intéresse, adressez-vous directement à M. Legrand... s'il consent à vous le vendre. »Élodie affichait un air innocent, mais Victor ne décelait aucune once de bienveillance dans ses propos.« Tu te fiches de moi ? C'est toi qui as acheté ce terrain, et tu le cèdes comme ça, sans sourciller ? »« Ce n'est pas si simple, M. Moreau. C'est Hugo qui a financé l'achat à l'époque. Maintenant qu'il veut le récupérer, que puis-je faire ? Je n'ai pas le choix. »Élodie a soupiré : « Croyez-moi, je suis la première à le regretter. Si j'avais su que ce terrain allait prendre

Alors que tous les étudiants pensaient qu'Hugo venait discuter du programme d'études à l'étranger avec Sophie, il a calmement prononcé un nom : « Camille Martin. »À l'énoncé de son nom, Camille s'est figée sur place.« Oui... », a-t-elle répondu en se levant, le cœur battant.Ne comprenant toujours pas la raison de cette visite, elle a vu un agent de sécurité tendre à Hugo un document fraîchement imprimé.Sans même y jeter un coup d'œil, Hugo l'a jeté négligemment devant Camille et a déclaré d'une voix neutre : « Vous êtes renvoyée de l'établissement. »Le document est tombé directement à ses pieds avec un bruit sec.« C'est impossible ! », s'est-elle écriée spontanément.Elle s'est précipitée pour ramasser le papier et a déchiré l'enveloppe, incrédule. À l'intérieur se trouvait effectivement l'avis d'exclusion définitive.En voyant cela, Camille s'est sentie pétrifiée.Exclue... Comment était-ce possible ?Elle s'est immédiatement tournée vers Sophie, cherchant du soutien.

« Bien, M. Legrand. »Sur ces mots, Hugo a quitté l'amphithéâtre.Les étudiants présents jetaient des regards de pitié à Sophie, ignorant à quel point elle détestait précisément ce genre d'attention.« Sophie... »Justine voulait la réconforter, mais Sophie, les yeux rougis, avait déjà quitté la salle précipitamment.Le soir même, chez les Moreau...Élodie descendait laborieusement de son lit, boitant à chaque pas.La femme de chambre, ouvrant la porte et découvrant Élodie debout, a failli lâcher le bol qu'elle tenait : « Mademoiselle ! M. Moreau a formellement interdit que vous quittiez le lit ces prochains jours ! Comment avez-vous pu vous lever toute seule ? »Elle s'est précipitée pour soutenir Élodie, qui a haussé les épaules avec désinvolture : « J'ai passé toute la journée allongée. Si je reste encore au lit, je vais finir par m'ankyloser complètement ! »« Mais Monsieur a insisté pour que... »« Il n'est même pas là, qu'est-ce que ça peut faire ? »À peine avait-elle

Il ne laisserait jamais Élodie obtenir satisfaction.« Victor, puisque Mlle Mercier s'est exprimée si clairement, inutile d'insister », a intervenu sa grand-mère.Mme Moreau, qui ne demandait qu'à voir Élodie et son petit-fils se séparer, a déclaré d'un ton glacial : « Mlle Mercier ne souhaite-t-elle pas se consacrer à ses études ? Louons-lui donc un appartement près de la fac d'éco pour qu'elle puisse se rétablir tout en restant proche de la fac. »« Grand-mère, elle... »« Ça suffit ! C'est décidé. »Chez les Moreau, la parole de la matriarche faisait loi. Elle s'est tournée vers la gouvernante : « Pauline, allez préparer les affaires de Mlle Mercier. »« Bien, Madame... », a répondu Pauline en jetant un regard embarrassé vers Victor.« Grand-mère, il est tard et Mlle Mercier est blessée », a intervenu Victor d'une voix froide. « Ce n'est pas le moment de la déplacer. Demain matin, je demanderai à Paul de lui trouver un logement et j'organiserai son déménagement. »La vieille

La main de Victor s'est brutalement resserrée sur le bras d'Élodie.Elle a laissé échapper un sifflement de douleur, son front se couvrant instantanément d'une fine couche de sueur : « Victor, tu me fais mal ! »Réalisant son emportement et voyant qu'il pressait directement sur la blessure d'Élodie, il a relâché sa prise.Élodie s'est empressée de mettre de la distance entre eux.« Que ce soit Hugo Legrand ou Xavier Duval, cela ne vous regarde absolument pas. Nos fiançailles sont rompues, vous n'avez plus aucun droit de vous mêler de ma vie. C'est ce dont nous étions convenus. »Voyant à quel point elle tenait à couper les ponts, Victor a laissé échapper un rire glacial : « Je vois que tu t'es vraiment entichée de ces deux-là. »« Libre à vous de penser ce que vous voulez. »Élodie n'avait aucune envie de poursuivre cette conversation stérile.« Élodie, ces hommes sont hors de ta portée. J'attends le jour où tu viendras me supplier. »« Rassurez-vous, ce jour n'arrivera jamais