All Chapters of UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE: Chapter 211 - Chapter 220

Le silence dans la chambre était épais comme du plomb.Deborah s’était glissée dans le lit, les cheveux encore humides, la peau marquée par la brûlure de la douche, et cette autre douleur, plus sourde, celle que Jonathan n’avait même pas nommée. Elle ne portait qu’un vieux t-shirt, trop large, trop neutre, comme si ça pouvait l’effacer, faire d’elle un fantôme inoffensif dans le noir.Il était déjà là, tourné sur le côté, dos à elle. Son corps prenait toute la place sans vraiment l’occuper. Il ne dormait pas. Elle le savait. Son souffle était trop contrôlé, trop calme, trop calculé. Il attendait. Ou il pensait. Mais pas à elle. Pas comme avant.Elle resta longtemps allongée sans bouger. Ses mains croisées sur son ventre. Son regard fixé sur le plafond invisible. Elle n’osait pas fermer les yeux. Chaque battement de cœur était une alarme. Chaque respiration de Jonathan un coup de poignard. Le lit était froid, malgré leur chaleur partagée quelques heures plus tôt. Tout était devenu étra

La journée passa dans une sorte de flottement. Ni orage, ni éclaircie. Juste ce poids qui ne quittait pas Deborah, ce silence qui s'étirait comme un fil tendu entre deux corps qui n'avaient plus comment se toucher. Jonathan n'était pas rentré déjeuner. Elle ne s'en plaignit pas. Elle n'en ressentis même pas l'envie. À la place, elle passa l'après-midi à ranger des trucs inutiles, à dépoussiérer des surfaces déjà impeccables, à déplacer des objets sans mais, comme si l'activité physique pouvait chasser le vide qui s'installait en elle. Frisson, son fidèle chien, la suivait partout, ses pas feutrés et son regard attentif comme un garde du corps poilu chargé de guetter l'instant où elle s'effondrerait. Mais elle tint bon. En apparence. Derrière ce masque de calme, son esprit tournait en boucle, oscillant entre résignation et espoir, sans jamais trouver de repos.Elle pense à sortir. À appeler une amie, peut-être Claire, qui avait toujours su écouter sans juger. À s'éloigner qu

Deborah ouvrit un œil, encore engourdie par la chaleur du lit et la nuit agitée. Un soupir lui échappa, lourd de fatigue mais teinté d’une douceur qu’elle ne s’avouait pas toujours. La lumière pâle de l’aube filtrait à travers les rideaux, dessinant des ombres délicates sur le parquet usé de la chambre. Jonathan, nu à côté d’elle, continuait de dormir paisiblement, sourd aux jappements instants du chien. Son torse se soulevait lentement, ses traits détendus dans le sommeil, et Deborah sentit une vague de tendresse l'envahir malgrés elle.Elle s’assit sur le bord du lit, ses pieds frôlant le tapis rêche, et attrapa un t-shirt trop grand appartenant à Jonathan, abandonné sur une chaise. Le tissu, doux et imprégné de son odeur – un mélange de savon et de lui – glissa sur sa peau lorsqu’elle l’enfila, les manches tombant jusqu’à ses coudes. Frisson, un bâtard au poil ébouriffé, la fixait depuis le seuil de la chambre, ses yeux brillants d’impatience, remuant la queue avec une énergie q

Il l’embrassa alors, avec une brutalité qui la fit basculer en arrière sur le marbre froid. Une main empoigna sa hanche, l’autre écarta un peu plus ses cuisses sans ménagement. Ses doigts glissèrent entre ses plis, cette fois sans pause, sans pitié.— Putain, t’es trempée, lâcha-t-il contre sa bouche. Tu vas venir dans ma main, c’est ça que tu veux ? Hein, dis-le. Dis-moi que tu veux que je te foute en morceaux.Elle haletait, tremblait, chaque muscle tendu à l’extrême.— Oui... Jonathan, s’il te plaît...— Trop tard, bébé, fallait pas ouvrir ta grande bouche.Il la pénétra de ses doigts, profondément, lentement, puis plus fort, plus vite. Chaque mouvement faisait claquer ses hanches contre le plan de travail. Elle agrippait le bord, les jambes écartées, offerte, soumise au rythme qu’il imposait.— Tu veux venir ? Allez. Viens. Là, sur mes doigts. T’as le droit, maintenant.Et elle allait jouit. Fort. Le corps secoué de spasmes incontrôlables, la gorge nouée ,il retira ses doigt et lu

Deborah était étendue sur le dos, le souffle encore court, le corps alangui par la nuit qu’ils venaient de passer. La chambre sentait le linge froissé et cette odeur musquée, presque animale, qui trahissait l’intensité de leurs ébats. Même leur nuit de noces, avec ses jeux audacieux, n’avait pas atteint ce niveau de fièvre. À côté d’elle, Jonathan dormait profondément, son bras lourd enroulé autour de sa taille, son souffle régulier caressant son épaule. Elle le regardait, ses traits apaisés dans le sommeil, et une vague de désir la traversa à nouveau, mêlée d’une douce douleur qui pulsait encore entre ses cuisses.Elle soupira, se dégageant doucement de son étreinte pour ne pas le réveiller. Ses muscles protestaient à chaque mouvement, mais elle avait besoin de bouger, de chasser cette chaleur qui refusait de s’éteindre. Elle glissa hors du lit, les draps glissant sur sa peau nue, et se dirigea vers la salle de bain. Sous la douche, l’eau chaude ruissela sur elle, apaisant son corps