Deborah resta figée, le poignet toujours prisonnier de la main de Jonathan, ses doigts chauds contre sa peau comme une ancre qu’elle voulait à la fois rejeter et saisir. Son parfum de bois de santal l’enveloppait, un nuage entêtant qui brouillait ses pensées, amplifiant la tempête d’émotions qui faisait rage en elle. Elle leva les yeux, malgré elle, et croisa son regard – ces yeux bleus, si confiants, si insupportablement sincères, qui semblaient voir à travers ses défenses. Elle voulait lui lancer une réplique cinglante, le repousser, rétablir la distance qu’il avait osé franchir, mais quelque chose dans son expression l’arrêta. Une urgence, une vulnérabilité qu’il cachait mal, comme s’il avait besoin qu’elle reste, qu’elle écoute.— Tu allais où, là ? répéta-t-il, son ton plus léger, presque taquin, mais ses yeux trahissant une tension qu’il ne pouvait masquer.Elle dégagea son poignet d’un geste brusque, rompant le contact, et recula d’un pas, ses jambes frôlant le bord du lit. La
Terakhir Diperbarui : 2025-04-22 Baca selengkapnya