Semua Bab Ma Domestique Était Une Sorcière: Bab 51 - Bab 60

La petite famille s’installa et...– Ben, commença le père ; Irina, te voilà admise. Quelle filière voudrais-tu faire ?La questionnée jeta un œil à l’adresse de sa mère comme pour l’inviter à répondre à l’interrogation de son père.– Réponds à la question qui t’a été posée, fit la mère.– Les lettres modernes, papa, finit-elle par répondre.– Et pourquoi le département des lettres ?– Papa, je ne sais pas pourquoi mais la seule chose que je sais, c’est que j’ai de la passion pour la littérature.– D’accord, c’est entendu mais moi, je ne voudrais pas que tu fasses cette filière.– Et laquelle voulez-vous me proposer ?– Gestion et comptabilité.– Papa, cette filière ne m’a jamais plu et...– Tu n’as pas le choix, ma chère ! Qu’elle te plaise ou non, ton avis importe très peu ! Donc inutile de le faire valoir.– Papa, je…– Maintenant ça suffit ! Tu peux aller te coucher.Devant cette réclamation, Irina se fondit en larmes. En pleurs, elle se dirigea vers les escaliers. Pour la premièr

Bien qu’elle se disait qu’elle ne jouirait pas en tant que tel aux fruits de cette option qui lui avait été obligée par son père, elle ne lâchait pas la grippe. Elle travaillait assidûment. Tous les jours, elle apprenait pour vite déraciner son épingle du jeu. Elle aimait aussi beaucoup la lecture. Elle lisait tout ce qui lui passait à la main et sous les yeux. Sur les réseaux sociaux, elle s’était abonnée à plein de pages sur lesquelles on publiait plein de belles aventures. Ce n’était pas le goût des histoires qui la préoccupait mais plutôt la découverte de nouvelles expressions. Elle aimait la culture en fait. Partout où on parle de l’art, elle aimait répondre “présente”. Parfois, les histoires de certains auteurs des pages qu’elle suivait l’impressionnaient où elle se donnait du culot à leur envoyer de petits textes mais jamais, personne d’entre ces derniers ne s’intéressait à ses messages. C’est alors qu’un jour, un parmi les auteurs des pages qu’elle suivait prit le privilège de

La mère poussa un long soupir ; inspira profondément et d’un regard triste, fixa son garçon.– Fiston ? Tu es sérieux de ce que tu racontes ? Pourquoi laisser la femme qui t’aime pour celle qui te plaît ?Un silence froid s’accapara de la pièce.– Réponds à ma question ! Si tu n’as jamais vu cette fille que tu prétends aimer, c’est considérer que c’est sa photo qui t’a attiré !– Non maman, ce n’est pas ce que tu penses…– Si, que c’est ça ! Inutile de m’avouer le contraire.– Maman, tu ne peux pas comprendre !– Je ne veux rien comprendre ! Tu ne peux pas laisser tomber cette fille innocente qui vient ici à chaque fois pour aller choisir une inconnue que tu ne connais ni d’Adam ni d’Ève. Je ne te serai jamais d’accord.Sur ce, la mère se leva et se dirigea vers la porte, laissant derrière elle Stephen. Le stress du jeune chroniqueur, au lieu de diminuer, s’amplifia au contraire.Ne sachant à qui se confier, Stephen se dirigea vers la porte et s’évanouit dans la cour.***– Mon frère,

« Ta maman a bellement raison. Elle a pleinement raison. Trois ans de relation, ce n’est pas chose facile. Tu ne peux pas laisser tomber celle qui t’aime pour celle qui t’apprécie tout simplement à cause de ton talent et de ta carrière d’écrivain. Tu dois beaucoup réfléchir pour ne pas regretter plus tard. Les choses qui attirent les yeux ne restent que pour de courtes durées. Mais les choses du cœur, elles restent éternellement ».Stephen changea de position et ferma les yeux. Cette fois, sont-ce ses yeux qui se mirent en action où il se voyait très loin, assis autour d’une grande table, en train de parler avec de grands leaders où il avait attaché sa cravate bien serrée au cou. À ses côtés, s’était assise Irina.– Je ne peux pas laisser cette opportunité ! se dit-il en se dirigeant vers la porte.Il se dirigea à la porte de sa mère et la toqua. La mère, étant profondément emportée par le sommeil, ne se réveilla pas tout de suite. Il poussa alors la porte et s’introduisit dans la piè

– Tu es sérieux ?– Je sais que tu ne vas pas me croire. Mais c’est une vérité que je t’avoue.– Et papa ? Est-il aussi d’accord ?– Je n’ai plus de père, il est déjà mort.– Oh, désolée !– Donc, en ce qui concerne ta question, sache et reconnais que c’est Dieu qui a croisé notre chemin. Si cette relation aboutira au mariage, ça ne dépendra que de nous les deux. Si elle va aussi échouer, elle ne dépendra que de nous.Les deux passèrent toutes leurs soirées à se faire de belles promesses. Ils s’embrassaient ; s’entrelaçaient et s’entichaient. Certes, ils firent tout mais n’allèrent pas au sexe.– Donc c’est ça ? demanda Stephen, abattu.– Oui ! Sinon mon père me veut le mariage avant le sexe.– Je ne refuse pas ! Donc pendant chaque vacances quand tu retournes au bercail, il te contrôle c’est ça ?– Oui.– Et pourquoi c’est lui qui le fait et non ta mère ou un gynécologue ?– Chéri, après tout c’est mon père.– Je n’en disconviens pas ! Mais il n’a pas le droit de te doigter pour s’as