บททั้งหมดของ Qu’elle revienne, moi je règne: บทที่ 241 - บทที่ 250

« Allons ! Les affaires de cœur, qui peut vraiment les expliquer ? » a déclaré Margaux avec un rire chaleureux, tout en faisant signe à un petit garçon qui jouait aux cubes avec Emma non loin de là, « Nathan, viens ici ! »Nathan a lâché ses cubes et a accouru en trottinant. Margaux, le visage radieux, a attrapé une poignée de bonbons dans le compotier et les lui a tendus avant de demander d'une voix douce : « Alors, Nathan, comment s'est passé ton bulletin cette fois ? Quel rang as-tu dans la classe ? »Nathan, le plus jeune fils de Thaïs, était en sixième année primaire. Un vrai petit diable, toujours à faire des bêtises et régulièrement convoqué par le directeur à cause de ses résultats catastrophiques.Dès que Margaux a abordé le sujet des notes, Thaïs, si bavarde d'ordinaire, s'est figée net, le visage soudain empreint de gêne. Mais Nathan, lui, n'avait aucune honte à afficher son piètre niveau. Il a répondu avec franchise : « J'ai eu 45 en maths, 36 en lecture et 51 en ang

À la fin des vacances de Noël, le manoir des Dubois grouillait d'invités.La famille Sadoul comptait parmi les grandes familles distinguées à Rivélys, une lignée d'intellectuels. Le patriarche Augustin était professeur à la faculté de lettres de l'Université de Rivélys, tandis que son épouse Liliane était une essayiste renommée. Leur fils unique, Francis, travaillait pour le gouvernement, et leur belle-fille Sylvie, membre de l'Association nationale des écrivains, était une romancière à succès. Quant à leur petite-fille Sally, elle avait obtenu ses diplômes de licence et de master à l'Université de Saint-Louis, la meilleure université du pays.Liliane et Juliette avaient déjà quelques liens, et en raison des fonctions de Francis, les Sadoul et les Dubois se fréquentaient occasionnellement.Quelques semaines plus tôt, Liliane avait invité Juliette à un dîner pour admirer les pruniers en fleurs. À cette occasion, Sally avait su charmer Juliette par son comportement et ses paroles.De

Clara a dit d’un ton sec et autoritaire : « Ne crois pas que j’ignore que c’est toi qui as demandé à quelqu’un de passer ce coup de fil. Ne fais pas semblant de ne pas comprendre, tu vas devoir prendre ce repas aujourd’hui ! »Alex s’est arrêté et a fixé la vieille dame, les sourcils froncés, avec un calme apparent : « Très bien, alors je ne vais pas faire semblant. »Il a tourné la tête vers Sally, d’un ton froid : « Bonjour, je m’appelle Alex Dubois. Désolé, je n’ai aucune intention de participer à un rendez-vous arrangé. Je n’étais même pas au courant de cette rencontre à l’avance. Pour le moment, je n’ai ni l’intention d’avoir une relation amoureuse, ni celle de me marier, alors je vous prie de ne pas perdre votre temps avec moi. »Le visage de Sally est devenu livide.Alex a terminé sa phrase et s’est éloigné, indifférent à la réaction des autres.« Toi… toi, arrête-toi ! Alex ! », a hurlé Clara, furieuse.Mais Alex n’a pas ralenti et son ombre a rapidement disparu de la vue

« Entrez. »Léa est allée droit au but : « Monsieur le Directeur, je souhaite démissionner. »Le directeur en est interdit. « Que se passe-t-il ? Pourquoi vouloir partir dès le premier jour de travail après le Nouvel An ? »La dernière fois que Léa était partie en mission à Montelieu avec lui, elle avait décroché, sur un simple pari, le contrat de représentation et de conseil juridique pour dix ans du Groupe Montreuil. À ses yeux, elle était devenue un véritable porte-bonheur, une poule aux œufs d’or. Impossible pour lui de se résoudre à la laisser filer si facilement.Sans détour, Léa a répondu franchement : « Lola Dubois et moi avons un différend personnel. Je refuse de travailler pour elle. »Les avocats salariés d’un cabinet pouvaient bien donner l’impression d’une carrière brillante ; en réalité, ils n’étaient que des employés au service de la structure.Chaque dossier traité rapportait une commission au cabinet, laquelle finissait par retomber dans l’escarcelle des associés

« Ahem, Camille. » Julie a jeté un coup d’œil à Léa et a toussé doucement, pour signaler à Camille de ne pas parler de certaines personnes.Camille s’en est moquée et a agité la main : « Oh, ce n’est rien, ça fait si longtemps qu’ils ont rompu… Lélé, tu n’y pensais déjà plus, pas vrai ? »Léa a souri, mi-amusée, mi-impuissante : « Oui, c’est derrière moi. Maintenant, je veux juste me concentrer sur ma carrière, les hommes ne m’intéressent pas. »« Pas de problème, je vais te montrer sa photo, peut-être que tu changeras d’avis ? »« Tu avais encore sa photo ? », a demandé Julie, surprise.Camille a fait défiler son téléphone tout en répondant : « Non, à l’époque de la fac, tout se sauvegardait automatiquement sur Google Drive. Je n’avais jamais pris le temps de faire le tri, mais maintenant, je peux retrouver ce que je veux. »Léa a éclaté de rire : « On peut vraiment faire ça ! »Quelques minutes plus tard, Camille a trouvé la photo de Raphaël et a tendu le téléphone à Léa : « V