Semua Bab Après la faillite, mon mari est devenu mon bienfaiteur: Bab 31 - Bab 40

Alexandre a ri d'un air moqueur : « Tu nous prends pour des radins. Puisqu'il y a deux premières places ex æquo, les deux gagnantes recevront chacune trois millions d'euros, il n'est pas question de partager. »En entendant cela, je me suis sentie immédiatement soulagée. Une vague de soulagement vertigineux m'a envahie, si forte que mes genoux ont failli se dérober sous moi.Sur scène, le numéro 27 interagissait avec le public. Elle se déplaçait avec l'aisance d'un prédateur expérimenté et son rire ressemblait au tintement du verre.Son sourire séduisant et son ton câlin plaisaient beaucoup aux spectateurs. Un murmure d'appréciation s'est élevé dans l'obscurité, ponctué de sifflements épars.Je me tenais maladroitement sur le côté, espérant que l'animateur remette vite les prix. Ma posture était raide comme du bois. Les paillettes de mon costume s'enfonçaient dans ma peau comme de minuscules dents froides. Je fixais intensément une éraflure sur le sol de la scène, souhaitant qu'ell

Je me suis enfuie avant qu'il ne se mette en colère.N'ayant plus d'espoir pour le prix, je ne voulais que partir à ce moment-là.J'ai couru d'une traite hors de l'hôtel. Le vent nocturne m'a fait frissonner de l'intérieur. Mes pantoufles en satin claquaient contre le trottoir froid et le costume fragile flottait autour de moi. L'air transperçait le tissu fin, mais le froid plus intense venait de l'intérieur, s'installant dans mes os.Je serrais mes bras contre moi, avec le cœur serré.Alexandre m'a rapidement rattrapée.Il m'a retenue en riant : « Élise, ne pars pas, on peut en discuter tranquillement. »J'ai repoussé sa main avec force et lui ai dit froidement : « C'est toi qui as délibérément fait venir Antoine, n'est-ce pas ? » Antoine était en déplacement professionnel à Paris. S'il ne l'avait pas informé de ma participation à ce gala de danse, comment aurait-il pu apparaître soudainement ici ? En fait, quand il m'avait demandé de façon subtile si je voulais informer Ant

C'était une impasse, et si ce pervers entrait, je n'avais aucun moyen de m'échapper.Je me suis collée étroitement contre le mur. Mon corps tout entier essayait désespérément de se rétracter contre la paroi, priant pour que ce pervers ne me découvre pas.Tout était silencieux autour de moi. J'étais tendue et terrorisée.Sous la froide lueur de la lune, cette silhouette, comme un fantôme, s'approchait lentement.Il est entré !J'ai failli crier de peur.J'ai couvert ma bouche fermement, tremblant de tout mon corps.Mais cette silhouette m'a quand même repérée, et il s'approchait de moi pas à pas.Le bruit de ses pas, comme un présage de mort, torturait mes nerfs à chaque fois.Alors qu'il continuait à s'approcher, je n'ai finalement pas pu m'empêcher de crier et j'ai couru vers la sortie de la ruelle sans réfléchir.En le dépassant, il a tendu son long bras et m'a attrapée instantanément.Comme si mon cuir chevelu avait explosé en un instant, je me suis débattue et j'ai crié

Il pouvait me serrer dans ses bras, peu m'importait. Le poids possessif de son bras me semblait être une chaîne, mais l'épuisement m'avait vidée de toute énergie.J'ai finalement compris qu'on ne pouvait pas juger quelqu'un sur son apparence.Cet homme qui semblait si sérieux et si pudique au quotidien était comme un fou dans le lit. La leçon s'est gravée dans mes os endoloris. L'homme calme, presque distant, que le monde voyait, n'était qu'un masque, cachant une intensité brute et possessive que je n'aurais jamais imaginée.Le lendemain, je me suis réveillée, assoiffée.À mon réveil, Antoine n'était plus là. L'espace à côté de moi était froid et les draps étaient froissés uniquement de mon côté.En voyant le désordre sur le lit et en repensant à sa brutalité de la nuit dernière, j'étais à la fois en colère et triste.Je me suis levée pour aller chercher de l'eau.Dès que mes pieds avaient touché le sol, mes jambes se sont dérobées sous moi et je me suis effondrée.Je suis tomb

Dès que la ligne avait été connectée, ma mère pleurait à l'autre bout du fil.Quand j'entendais ses sanglots, mon cœur s'est serré et ma tête a commencé à me faire mal. Une sensation familière, comme un étau glacé, me serrait la poitrine. Une douleur sourde a commencé à battre derrière mes tempes, au rythme de ses sanglots.J'ai demandé d'une voix tendue : « Que se passe-t-il encore ? »« Ton père, ce bon à rien, il est allé jouer encore une fois et a perdu cinq millions d'euros. »Ces mots m'ont frappée comme un coup physique. Cinq millions. Ce chiffre résonnait, absurde et dévastateur.« Quoi ? », ai-je hurlé, ne pouvant plus me contenir. « Notre famille est déjà dans cette situation, pourquoi continue-t-il à jouer ? Il veut nous pousser à la mort, c'est ça ? »« ...Élise... »« Comment oses-tu me parler ainsi ? » Mon père a arraché le téléphone. « Si je joue, c'est pour gagner plus d'argent, pour que notre famille puisse retrouver une belle vie. Où est le tort ? »« Mais as-