All Chapters of Après la faillite, mon mari est devenu mon bienfaiteur: Chapter 1 - Chapter 10

J'ai été tourmentée au lit, sans répit, pendant trois jours et trois nuits entiers, par Antoine Dubois.Il a été autrefois le gendre venu vivre chez moi, mais à mes yeux, il ne valait rien. Non seulement je lui ai interdit de me toucher, mais je l'ai aussi méprisé au point de le piétiner et de l'humilier sans retenue.Aujourd'hui, ma famille a fait faillite, alors que lui, il a réussi. C'est comme s'il voulait se venger de moi, me faisant l'amour avec une violence inépuisable, comme s'il débordait d'énergie.... Mon mari est un gendre qui est venu s'installer chez moi.En fait, celui que j'aimais vraiment, c'était son frère, mais lors d'une soirée entre anciens camarades, il a profité que j'étais ivre pour coucher avec moi. Cette histoire a vite fait le tour de tout le monde.Mon père n'avait vraiment pas d'autre choix, il a dû me marier à lui contre son gré, mais à une condition très précise : il devait absolument venir s'installer chez nous, devenir un gendre à la maison.Antoine es

« Tiens, tiens, ce n'est pas Mademoiselle Moreau, la petite femme du patron Dubois, c'est ça ? Quoi, tu viens boire un verre ? Eh bien... pourquoi t'es encore en tenue de boulot ici ? » Dès que l'homme a prononcé ces mots, une vague de rires a immédiatement éclaté dans la salle privée.J'ai serré fermement la poignée du chariot, puis j'ai pris une profonde inspiration.Tant pis, ils m'avaient déjà repérée et, puisqu'ils avaient l'intention de m'humilier, je ne pouvais plus fuir. Autant donc leur faire face, peut-être pourrais-je vraiment obtenir un pourboire d'eux.Maintenant, les créanciers me harcelaient tous les jours, mon père disait qu'il ne voulait plus vivre, ma mère pleurait tout le temps, mon frère faisait la livraison de repas sans arrêt, et moi, à quoi ça m'avait servi encore de m'accrocher à cette foutue fierté et cet orgueil ? J'ai poussé le chariot chargé de boissons, en m'efforçant de garder un sourire forcé mais poli.Je leur ai lancé un sourire et j'ai dit : « Quelle

Je l'ai regardé avec une certaine nervosité, il sortait de l'intérieur, enveloppé simplement d'une grande serviette de bain.Il avait une silhouette typique, avec des épaules larges et une taille très fine, une proportion corporelle qui semblait parfaite. Sa peau n'était pas foncée, mais elle n'était pas non plus d'un blanc maladif ou fragile ; au contraire, elle brillait d'un éclat sain, comme s'il dégageait une force et une vitalité évidentes.Jusqu'à présent, je ne lui avais jamais permis de se montrer nu devant moi. Même lors de cette soirée entre anciens de la classe, où j'étais constamment un peu dans la brume, je n'avais jamais eu conscience à quel point son corps était bien sculpté et attirant.Quand j'ai réalisé que j'étais restée figée à le regarder, comme hypnotisée par sa silhouette, j'ai rapidement détourné le regard, sentant une gêne monter en moi.L'homme est vite venu vers moi, son souffle chaud s'approchant si près qu'il réchauffait l'air entre nous.Je me suis reculée

C'était ma meilleure amie, Julie Lefebvre.Dès que j'ai décroché, sa voix pleine d'enthousiasme a résonné dans l'écouteur : « Élise, je suis rentrée au pays ! » « C'est vrai ? ! » En entendant cette nouvelle, l'ombre persistante qui pesait sur mon cœur depuis plusieurs jours s'est immédiatement dissipée.Ma meilleure amie est partie à l'étranger il y a trois ans. Depuis qu'elle est partie, je n'ai eu personne à qui parler de mes sentiments profonds, et personne pour m'accompagner faire du shopping. Elle m'a tellement manqué.« Je viens de descendre de l'avion, je vais d'abord rentrer me reposer un peu. On se voit ce soir pour sortir ensemble ! » « Oui, oui ! Bien sûr ! » J'ai répondu avec un entrain débordant. J'étais ravie, et pourtant, à peine avais-je raccroché que la réalité m'a brusquement rattrapée.Je n'étais plus une femme libre. Si je voulais sortir ce soir, il fallait que j'en parle à Antoine, et surtout, qu'il accepte.Et puis, cet homme était devenu comme ça, il était d

À ce moment-là, une voix familière s'est soudainement fait entendre derrière moi.Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue.Mon cœur a tressailli, de nombreux souvenirs ont surgi dans mon esprit.Le jeune homme portait une chemise blanche immaculée, il m'avait emmenée à l'école à vélo.Le jeune homme tenait une feuille de brouillon, il m'avait expliqué les exercices de mathématiques qui me posaient le plus de problèmes.Le jeune homme connaissait la date de mes règles, il réchauffait le yaourt glacé que j'aimais avant de me le donner.Jusqu'à la toute fin, alors que je m'apprêtais à épouser Antoine, il m'a regardée avec les yeux embués de larmes et m'a demandé d'une voix tremblante si on pouvait ne pas se marier.Tous ces souvenirs heureux, doux, et même ceux un peu regrettables, se sont lentement dissipés, comme une fine volute de poussière emportée par le vent. Peu à peu, ils se sont estompés, jusqu'à disparaître complètement. Mon cœur, lui aussi, s'est finalement apaisé