All Chapters of Après la faillite, mon mari est devenu mon bienfaiteur: Chapter 51 - Chapter 60

Marie s'est enfin rassurée et m'a conseillé : « Mademoiselle, je pense qu'il faut faire revenir Monsieur. Vous devez lui montrer votre côté vulnérable, c'est ainsi qu'il aura envie de prendre soin de vous. Les hommes n'aiment-ils pas tous prendre soin des femmes fragiles ? Vous êtes trop forte en sa présence. » Sa voix était chaleureuse, sincère, empreinte de la sagesse simple. Une légère odeur d'herbes grillées flottait autour de son tablier.J'ai secoué la tête en souriant, Marie en savait beaucoup sur le sujet.Malheureusement, ma vulnérabilité ne valait rien aux yeux de cet homme.L'incident à l'hôpital hier en était la meilleure preuve.Il ne pouvait avoir de la tendresse que pour les femmes douces et compréhensives comme son premier amour.Comment pourrait-il avoir de la compassion pour une femme arrogante et cupide comme moi ?En repensant à la scène de l'hôpital hier, j'ai senti une douleur à mon cœur.Je me suis levée et je me suis assise devant ma coiffeuse.Dans le m

Soudain, Camille s'est plainte à Antoine d'un air peiné : « Pourquoi ne m'as-tu pas prévenue que Mademoiselle Moreau t'apporterait à manger ? Regarde, maintenant ma cuisine semble superflue. » Sa lèvre inférieure tremblait légèrement. Ses yeux écarquillés reflétaient une sincérité blessée tandis qu'elle désignait sa boîte élégante.« Ce n'est pas superflu. », a répondu Antoine en prenant sa boîte-repas d'un ton neutre. « Je mangerai ce que tu as préparé. »Camille a souri tendrement : « Alors je mangerai ce que Mademoiselle Moreau a apporté. Ça a l'air si délicieux, ce serait dommage de gaspiller. »Antoine est resté silencieux.J'ai poussé la boîte-repas vers Camille en souriant : « Mangez autant que vous voulez, si vous aimez. »Après une pause, j'ai ajouté : « Prenez votre temps pour manger, j'ai quelque chose à faire, je dois partir. »Camille m'a vite demandé : « Vous ne mangez pas un peu ? »« J'ai déjà mangé. », ai-je répondu avec un léger sourire avant de me diriger vers

Antoine n'a jamais été à moi… c'est absurde. Mais même si je le sais très bien au fond de moi, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un gros pincement au cœur en repensant à cette scène dans la rue aujourd'hui.Le soir, j'ai pris le temps de réviser et de me préparer sérieusement pour les postes auxquels j'avais postulé. Je refuse de croire que je ne sois même pas capable de décrocher un travail banal.Mais la réalité a vite refroidi mon enthousiasme. Deux jours de suite sans le moindre coup de fil pour un entretien. Ma boîte mail restait désespérément vide.À un moment, j'ai même commencé à douter de moi.Julie a essayé de me remonter le moral : « C'est pas toi le problème. C'est juste que t'es trop calée, trop diplômée. Ils doivent se dire que ce poste est trop petit pour toi. »Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire — Julie a toujours su trouver les mots pour consoler. Elle a ajouté : « Ne t'inquiètes pas, ma belle. Le jour où je perce dans le showbiz, je t'embarque avec moi, on va tout

Alexandre a dit quelques mots au recruteur, qui s'inclinait aussitôt, tout sourires : « Dans ce cas je retourne bosser. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous appeler. »Dès qu'il était parti, Antoine m'a fixée longuement, avec un regard chargé de sous-entendus.« C'est ça, le très bon travail dont tu parlais ? »Il avait appuyé chaque mot comme une gifle. J'ai baissé les yeux et répondais à voix basse : « Oui. À mes yeux, c'est un bon travail. »« Oh... » Encore une fois, il faisait traîner le mot comme s'il se moquait.« Dommage… t'as même pas réussi à être prise. »Je serrais mon CV de toutes mes forces. Et là, sans pouvoir me contenir, je lui hurlais dessus : « Oui, j'ai échoué ! Même pour un boulot aussi basique, j'ai été recalée ! Je suis nulle, je vaux rien, je sais juste attendre qu'on m'apporte à manger ou qu'on m'habille, c'est ça que tu voulais entendre, non ?! »Antoine ricanait froidement : « C'est toi qui disais ça, pas moi. Moi, je t'ai jamais dit

« À Nantes, tout le monde te connaît. Même si ta famille a décliné, les gens te verront toujours comme une fille de bonne famille. Ils ne croient pas une seconde qu'une ancienne petite princesse comme toi accepterait un boulot ordinaire. S'ils ne t'embauchent pas, c'est pas parce que t'es pas assez bien, c'est parce qu'ils ont peur que tu tiennes pas le coup, que tu lâches tout au bout de trois jours, et qu'ils doivent se retaper tout le recrutement derrière. Mais moi je te le dis, notre Élise, elle est loin d'être nulle. »Je la regardais, les yeux brillants de larmes. Julie, c'est vraiment mon petit soleil. Toujours là pour me réchauffer quand tout va mal.Après m'avoir remonté le moral, elle m'a attrapée par la main et m'entraîna sur la piste de danse.À peine levées, on a bousculé une femme. Je m'apprêtais à m'excuser, mais elle a explosé direct :« Non mais vous êtes qui, là ? Vous avez pas d'yeux ou quoi ? »Julie, avec son caractère de feu, n'a pas laissé passer : « C'est toi qu