All Chapters of Après la faillite, mon mari est devenu mon bienfaiteur: Chapter 41 - Chapter 50

Je me suis figée. Le sang s'est retiré de mon visage, laissant place à un engourdissement froid et picotant. L'air dans le hall est soudainement devenu épais et suffocant.Cette voix m'était tellement familière : c'était sans aucun doute celle de mon père !Mon père était venu à l'entreprise d'Antoine !En réalisant cela, je me suis précipitée vers les ascenseurs. Je me frayais un chemin à travers les regards insistants, mes chaussures claquant frénétiquement sur le sol, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine.Pas étonnant que les gens me regardaient bizarrement, c'était parce que mon père était venu faire un scandale.J'ai vu mon père qui poursuivait une femme sortant de l'ascenseur, en la maudissant sans cesse. Il était débraillé, avec le visage rouge, et titubait légèrement, haranguant une femme mince qui venait de sortir de l'ascenseur. Son doigt pointait vers elle à quelques centimètres de son visage.« Tu n'es qu'une maîtresse sans vergogne ! Mon gendre et ma fille

Je tirais mon père avec empressement vers l'extérieur alors qu'il voulait encore parler. Ma paume a glissé sur sa manche, mes ongles s'accrochant à un fil lâche tandis que je le tirais vers la sortie. Une fois dehors, mon père m'a crié avec colère : « Qu'est-ce que tu fais ? Si j'avais pu parler tout à l'heure, Antoine m'aurait certainement donné l'argent. » Il a essuyé la sueur de son front ridé, l'odeur aigre du désespoir s'accrochant à sa chemise froissée.« Te donner de l'argent ? Pourquoi te donnerait-il de l'argent ? Tu ne vois donc pas qu'il n'a plus aucun lien avec notre famille ? Ce n'est pas moi qu'il aime, alors pourquoi donnerait-il de l'argent à un étranger comme toi ! »J'ai crié de colère et mes tempes battaient douloureusement.Une douleur sourde pulsait derrière mes yeux et ça me torturait.« Et puis, qui t'a permis de venir faire un scandale dans son entreprise, qui t'a permis de frapper celle qu'il aime ? Depuis quand es-tu devenu comme un voyou ? »« Ça suffi

La chambre était plongée dans l'obscurité, et il n'y avait personne d'autre que moi dans cette pièce silencieuse.Antoine n'était-il pas rentré ?Je me suis précipitée hors du lit et j'ai couru vers l'extérieur.Comme mes jambes étaient engourdies, j'ai failli tomber dans les escaliers en descendant. Ma main s'est tendue brusquement, cherchant à agripper la rampe. Le bois sculpté s'est enfoncé dans ma paume tandis que je me rattrapais, le cœur battant à tout rompre contre ma poitrine comme un tambour frénétique.Marie était en train de ranger le salon. En me voyant, elle m'a tout de suite demandé : « Mademoiselle, vous êtes réveillée ? Vous devez avoir faim, que voulez-vous manger ? Je vais vous préparer quelque chose. »Je n'avais vraiment pas d'appétit. J'ai secoué la tête et lui ai demandé : « Antoine est-il rentré ? »« Non, pas encore. », a dit Marie. « Voulez-vous que je l'appelle maintenant ? »« Non, non ! » Je lui ai fait signe de la main de ne pas le faire.En regarda

Peut-être parce que j'ai tiré trop fort, du sang a commencé à suinter de ma main où l'aiguille était insérée.Antoine a baissé les yeux vers ma main et ses beaux sourcils se sont fortement froncés.De peur qu'il ne se mette en colère, j'ai immédiatement lâché prise.Soudain, Camille s'est accrochée au bras d'Antoine. Son corps était presque entièrement appuyé contre lui, et elle m'a adressé un doux sourire.« Mademoiselle Moreau, avez-vous quelque chose à dire à Antoine ? Ne vous inquiétez pas, il est très gentil, vous n'avez pas à avoir peur de lui. » Sa voix était douce comme du miel, dégoulinante des assurances qui ne faisaient que resserrer le nœud dans mon estomac.En voyant son grand amour si proche de lui, je n'ai pas osé lui demander devant elle s'il rentrerait ce soir.Si je rendais son grand amour triste, non seulement je ne pourrais pas emprunter d'argent, mais il pourrait aussi me punir.Alors que mes pensées étaient en désordre, Antoine m'a soudainement demandé froi

Mon père a finalement soupiré de soulagement et a dit : « Alors j'attendrai. »Je ne voulais plus rien entendre de lui et j'ai raccroché directement.Je me suis adossée contre la porte, perdue dans mes pensées pendant longtemps. Les veines du bois imprimaient des motifs nets dans mon dos à travers la fine soie de ma robe de chambre. Des grains de poussière dansaient dans le mince rayon de lune qui filtrait à travers l'interstice des rideaux.L'horloge au mur avançait, minute par minute, seconde par seconde. Son tic-tac rythmé résonnait dans le silence. Chaque battement était comme un coup de marteau sur mes nerfs à vif. Les aiguilles brillaient froidement dans la pénombre, avançant lentement vers minuit.Les ténèbres et le désespoir m'engloutissaient lentement.Allaient-ils vraiment me couper les membres ?À l'idée de perdre mes bras et mes jambes, j'ai serré mes jambes contre moi, terrifiée, avec le corps glacé.Essayons encore une fois, demandons encore à Antoine.Même si je