Semua Bab Après la faillite, mon mari est devenu mon bienfaiteur: Bab 61 - Bab 70

« Hé, t'exagères ! Si Mlle Moreau a réussi à attirer l'attention de Alexandre, c'est qu'elle en a les capacités. Arrêtez un peu de la critiquer, d'accord ? » C'était Camille qui venait d'intervenir, l'air faussement bienveillant.« Pff, on dit ça pour le bien de M. Dubois ! On sait très bien ce qu'elle lui a fait vivre à l'époque. »« C'est clair ! Et maintenant elle se ramène encore dans notre cercle, comme si de rien n'était. »Julie explosait : « Et alors ? C'est quoi ce délire de votre cercle ? Vous vous prenez pour qui ? Des nobles ? C'est censé être si prestigieux que ça ? »« Pff, parle pour toi ! T'es même plus reconnue par la famille Yang, t'as rien à dire ici. Dégage un peu. »Julie était furieuse.Je lui serrais la main pour la calmer, puis me suis tournée vers les autres avec calme : « Si on n'est pas les bienvenues ici, alors on va pas déranger davantage. Bonne soirée. »Je m'apprêtais à partir en entraînant Julie avec moi. J'étais déjà mal à l'aise depuis le début, je n'a

Alors, quand Alexandre me demandait si je choisissais « action ou vérité », je répondais sans hésiter : « Action. »Et à peine le mot sorti de ma bouche… je le regrettais aussitôt. Parce que le sourire d'Alexandre devenait encore plus sournois.Il s'adossait nonchalamment à sa chaise, puis disait en détachant chaque mot avec un sourire diabolique : « Je te demande de choisir un homme ici présent… et de l'embrasser. Pendant une minute. »La pièce était secouée par une vague de cris choqués et de rires étouffés.Julie explosait : « Hé ! T'es sérieux, Alexandre ? T'as fait exprès de piéger notre Élise, hein ? »Alexandre a haussé les épaules, faussement innocent : « J'y peux rien si la bouteille est tombée sur elle. Et si elle était tombée sur toi, j'aurais demandé la même chose. C'est quoi le problème ? »« Toi ! » Julie en tremblait de rage. « Ce tour-là compte pas ! »Mais personne ne l'écoutait. Tous les regards étaient braqués sur moi, attendant de voir qui j'allais choisir pour ce f

Antoine continuait de nous regarder, calme et tranquille, comme s'il assistait à un spectacle.Alexandre n'en pouvait plus, il lui lançait : « Mais t'es complètement taré, sérieux ! » Puis il grogna : « Allez, regarde bien, ouvre grand tes yeux et profite du show ! »Sur ce, il me prenait par les épaules et se penchait lentement vers moi. Encore plus près qu'avant. Je pouvais sentir son souffle contre ma peau.J'étais déjà hyper nerveuse. Mais avec Antoine juste à côté, en train de nous fixer intensément, c'était encore pire. On aurait dit une pression invisible qui m'écrasait.Le souffle d'Alexandre s'approchait de plus en plus. C'en était trop, j'étais à deux doigts de le repousser…Mais à ma surprise, c'était lui qui m'a repoussée en premier. Il se tournait vers Antoine, visiblement agacé : « Putain mais t'es malade ! Tu me regardes comme ça, comment tu veux que j'embrasse une fille, moi ?! »Antoine répondait, sans une once d'expression : « Avec la bouche. »« Non mais t'es sérieux

Je me suis arrêtée net, sans même le vouloir, et je retournais : « Tu… tu veux quoi, au juste ? »Antoine ne répondait pas. Il fumait nerveusement, les sourcils froncés, avec une colère visible à l'œil nu.Je sentais mon cœur se crisper.Ça devait être une sacrée dispute avec sa précieuse lumière blanche.Mais ce qui me montait au nez, c'était ce sentiment d'injustice. Pourquoi, à chaque fois qu'il se prenait la tête avec elle, fallait-il qu'il vienne passer ses nerfs sur moi ? OK, je lui dois de l'argent, mais je suis pas son punching-ball, hein.Même si j'étais en rage intérieurement, je n'osais rien dire.Après tout, il n'était plus le même Antoine qu'avant.Je restais bien sagement là, à attendre… soit qu'il dise quelque chose, soit qu'il laisse exploser.Je ne sais pas combien de temps s'est passé avant qu'il écrase finalement son mégot dans le cendrier.Puis il tournait lentement la tête vers moi.Aujourd'hui, l'aura d'Antoine était trop forte… Je n'osais même plus le regarder da

Chose étrange, à ce moment-là, je n'avais pas du tout peur de lui. Ce que je ressentais au fond de moi, c'était uniquement de la colère. Une colère sourde, sans raison apparente. Je lui en voulais de me traiter comme ça. Mais je m'en voulais encore plus à moi-même… De l'avoir méprisé avant, passe encore, mais pourquoi fallait-il que je tombe amoureuse de lui dans une situation pareille ? J'en avais affreusement mal au cœur. Mes yeux et le bout de mon nez se sont mis à picoter, une brume de larmes est montée peu à peu devant mes yeux. Je prenais une grande inspiration, essayant de toutes mes forces de ravaler mes larmes.C'est alors qu'Antoine me regardait fixement. Il m'a fixée un long moment, puis soupirait doucement. Il se penchait vers moi et m'embrassait doucement, sa voix pleine d'une résignation que je n'arrivais pas à cerner : « Comment ça se fait que je découvre que t'es aussi têtue, hein ? »Je tournais la tête, et les larmes que j'avais réussi à retenir coulaient d'un coup, c