Semua Bab Après la faillite, mon mari est devenu mon bienfaiteur: Bab 71 - Bab 80

Il semblait dire : « D'accord, d'accord, sois sage, je ne pose plus de questions, je n'en pose plus... »Je pensais que je devais être entrée dans un rêve.Le souvenir de sa voix persistait comme une caresse fantomatique sur ma peau. Comment Antoine pouvait-il me consoler avec une voix si douce ?C'était impossible, absolument impossible !Le lendemain, j'ai été réveillée par le réveil. Je voulais encore dormir, mais je me suis soudain rappelée que je devais me présenter à l'entreprise aujourd'hui.Ma somnolence a instantanément disparu. Je me suis empressée de me lever du lit, mais à cause des courbatures dans tout mon corps, je suis retombée lourdement sur le lit.J'ai attrapé mon téléphone pour regarder l'heure : six heures et demie. La lumière crue de l'écran me piquait les yeux encore embrumés de sommeil.Heureusement que j'avais programmé mon réveil la veille, sinon, après la façon dont Antoine m'avait épuisée hier soir, je n'aurais jamais pu me lever ce matin.En pensant

Je n'étais pas préparée et j'ai été projetée brusquement vers l'avant. Le monde a basculé violemment, la ceinture de sécurité me serrait fortement la clavicule tandis que l'inertie me projetait. Un cri étouffé s'est échappé de ma gorge.Heureusement que j'avais ma ceinture de sécurité, sinon, j'aurais certainement heurté le pare-brise. Le verre froid se trouvait à quelques centimètres de mon visage, reflétant mes yeux écarquillés et effrayés.« Descends ! »Avant même que je puisse reprendre mes esprits, Antoine m'a pressée de sortir. Son ordre était sec, urgent, et transperçait le bourdonnement dans mes oreilles. Il ne me regardait même pas. Les jointures de ses doigts étaient blanchies sur le volant.J'ai regardé la circulation dense à l'extérieur et le temps qui pressait, puis j'ai murmuré : « Serait-il possible de me... » Ma voix semblait faible, étouffée par le chaos soudain. La cacophonie des klaxons et des moteurs à l'extérieur semblait se moquer de ma situation difficile.

Antoine me contactait rarement de sa propre initiative.Je ne savais pas pourquoi il m'avait soudainement téléphoné, et même deux fois. Les appels sans réponse me taraudaient l'esprit, telle une énigme importune.J'avais pensé le rappeler, mais en me souvenant de la façon impitoyable dont il m'avait fait descendre de la voiture ce matin-là, je n'avais plus envie de lui répondre. Ce souvenir était une douche froide de réalité : son cri furieux, le crissement des pneus lorsqu'il m'avait abandonnée sur le trottoir. La douleur a refait surface, vive et fraîche. Non.« Hé... » À ce moment-là, un collègue m'a appelée. « Allez imprimer deux copies de ce document, puis rangez-les bien et apportez-les-moi. »J'ai rapidement jeté mon téléphone dans le tiroir et j'ai pris les documents que mon collègue me tendait pour aller vers l'imprimante.Une fois occupée, je ne me suis plus arrêtée, et j'ai complètement oublié l'appel d'Antoine.L'après-midi a été aussi chargée que la matinée : je n'av

J'ai tout de suite senti que j'avais du mal à respirer et je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer de repousser sa main. La panique m'étreignait la gorge, vive et primitive. Mes mains se sont levées, griffant inutilement contre le cercle de fer formé par ses doigts.Mais sa grande main n'a pas bougé d'un millimètre. Sa poigne était inébranlable, comme un étau serré autour de ma trachée. La pression s'est intensifiée, m'empêchant de respirer, faisant danser des taches sombres à la périphérie de mon champ de vision.Il m'a fixée d'un regard furieux et sa voix était glaciale.« Tu me détestes tant que ça ? Tu ne veux même pas répondre à un seul de mes appels ? »« J'étais au travail, je n'avais pas le temps de répondre à tes appels. », ai-je dit honnêtement.Je ne comprenais vraiment pas : je n'avais juste pas répondu à ses appels, pourquoi était-il si en colère ?Ou bien avait-il été contrarié par Camille et déversait-il sa colère sur moi, en amplifiant la moindre petite chose ?Antoin

« Tu... »Il m'a regardée avec stupéfaction. « Tu es blessée ? »Je me suis mordu la lèvre sans rien dire, pour éviter qu'il ne m'accuse encore de simuler.Il s'est accroupi pour examiner ma cheville.J'ai retiré mon pied, ne voulant pas qu'il le voie.Il a froncé les sourcils, a saisi ma jambe et a tiré mon pied vers lui avec force.Il a fixé ma cheville enflée pendant quelques secondes et son visage s'est assombri : « Pourquoi tu n'as rien dit avec une blessure aussi grave ? »« Pourquoi devrais-je dire quelque chose ? Si je te le disais, tu t'inquiéterais ? » Je lui ai souri avec ironie.Il m'a regardée longuement, puis sans rien dire, il m'a soulevée et m'a déposée sur le canapé. Son regard a croisé le mien, intense et indéchiffrable, pendant un long moment pesant. Le contraste avec sa brutalité précédente était déconcertant.Il s'est agenouillé, a tenu mon pied dans sa paume et a doucement massé ma cheville enflée de son autre main.Bien que cela fasse mal, j'étais plus