All Chapters of Après la faillite, mon mari est devenu mon bienfaiteur: Chapter 81 - Chapter 90

Il a dit froidement : « Qu'est-ce que tu ne veux pas me montrer, on dirait que tu as peur que je la voie. »J'ai ri avec étonnement : « Ce n'est rien, seulement des documents de projet de notre entreprise. »« Votre entreprise ? » Antoine a ricané. « C'est ton premier jour de travail, et tu as déjà un tel sentiment d'appartenance ? »Je ne savais vraiment pas ce qu'il essayait de critiquer.J'ai éclairci ma gorge et j'ai dit : « Que voudrais-tu d'autre ? Une fois qu'on est embauché, que ce soit le premier jour ou la première heure, ne faut-il pas travailler avec cœur et considérer l'entreprise comme sa propre maison ? »« Ha ! » Il a encore ironisé. « Tu es vraiment une employée modèle, c'est une vraie chance pour votre entreprise de t'avoir. »J'étais sans voix. Mes joues ont brûlé comme si elles avaient été ébouillantées.Ce ton sarcastique devenait de plus en plus irritant à entendre. Chaque syllabe me faisait l'effet d'une aiguille sur ma peau.Je me suis levée et j'ai chan

Mais... il est quand même entré.L'homme se tenait à la porte, me fixant d'un regard profond. Son expression était indéchiffrable, comme un bassin sombre.J'ai détourné le visage avec embarras, sentant que j'avais perdu toute dignité. Mes cheveux mouillés s'accrochaient à mon cou comme des algues froides.Antoine s'est approché.Je protégeais ma poitrine, mon visage s'embrasant malgré moi. La fraîcheur de l'air a fait naître la chair de poule sur ma peau exposée.Il s'est accroupi devant moi et a ri doucement : « Si je n'entrais pas, comment comptais-tu sortir toute seule ? » Le son était bas, presque chaud, mais il n'atténuait pas la douleur de l'humiliation.J'ai baissé les yeux sans répondre.En pensant à mon état lamentable, j'avais envie de pleurer de frustration.Antoine a poussé un léger soupir et m'a prise dans ses bras.Il a baissé les yeux vers mon visage rougi et a dit avec amusement : « Ce n'est pas comme si je ne t'avais jamais vue ainsi, pourquoi être si gênée ?

Euh...J'ai regardé le petit-déjeuner sur la table.Il y avait des sandwichs, des omelettes, des crêpes, ainsi que du smoothie thé vert et avocat et des croissants. L'air était chargé de chaudes odeurs de beurre, de produits de boulangerie et de café frais.C'était beaucoup trop, suffisamment pour nourrir une petite assemblée.Je lui ai demandé : « Tu as mangé ? »Sans lever la tête, il a répondu : « Oui. »J'ai hésité pendant un moment, puis j'ai silencieusement pris deux sacs alimentaires.J'ai mis un sandwich dedans, puis deux croissants, mais il restait encore beaucoup de nourriture sur la table.Je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire : « En fait, tu n'as pas besoin de préparer autant de nourriture à l'avenir, c'est du gaspillage et c'est aussi embêtant. Comme tu es seul à manger, tu peux commander des nourritures à emporter, ou acheter quelque chose en chemin vers le bureau, ou même demander à ta secrétaire de t'acheter quelque chose. Regarde tout ça, c'est du gaspillage de

Quand je pensais à Camille, ma bonne humeur s'est dissipée instantanément.Bien que je n'aie eu aucun différend avec Camille et que je ne la déteste pas vraiment, je ne pouvais tout simplement pas l'apprécier.Je la trouvais agaçante.Je me tenais dans la cour, hésitant à entrer dans la maison.Après tout, cette villa appartenait désormais à Antoine.Si Camille était venue, elle serait certainement la maîtresse de ce lieu, et moi, je n'étais rien.De plus, selon les intentions d'Antoine, il ne voulait pas blesser Camille, ni qu'elle découvre notre relation clandestine.Donc, à ce moment-là, je ne pouvais certainement pas entrer, sinon, ce serait inexplicable.À cette pensée, j'ai décidé de partir discrètement.Au moment où je m'apprêtais à faire demi-tour, Antoine est soudainement apparu à la porte et m'a dit froidement : « Tu n'entres pas ? Pourquoi restes-tu plantée dehors ? »« Mais... »Avant que je ne puisse finir ma phrase, il est rentré dans la maison.J'ai pincé mes

« Demain soir, on organise un banquet d'anniversaire pour ma grand-mère. Tu viendras avec moi à la résidence familiale. »« Moi ? » Je l'ai regardé avec étonnement. Mes doigts se sont resserrés autour de l'ourlet de mon vêtement et mes jointures ont blanchi. « Mais nous n'avons plus aucune relation, je... »« Ah, plus aucune relation ? » Antoine a ri avec sarcasme.Je me suis empressée d'expliquer : « Je veux dire qu'aux yeux des autres, nous sommes divorcés, nous n'avons plus aucun lien. Ne serait-ce pas inapproprié que j'y aille ? » Les mots tombaient trop vite, comme des perles éparpillées.« Il n'y a rien d'inapproprié. » Antoine a soufflé un rond de fumée et a dit d'un ton détaché. Un panache de fumée s'est enroulé et s'est dissous dans la lumière.J'ai insisté avec anxiété : « Il y a forcément une différence ! Dans ce genre d'occasion, ma présence serait certainement inappropriée. C'est Camille qui devrait y aller. » L'odeur de sa cigarette, autrefois familière, était mainte