Semua Bab Après le divorce, l'ex-femme ne se retourne jamais: Bab 41 - Bab 50

Je lui ai pris délicatement le visage entre mes mains. « Damian, je suis navrée de ce qui t'arrive. Tu aurais dû m'en parler plus tôt. On aurait pu y faire face ensemble. Que va-t-il se passer maintenant ? Quel est ton projet pour nous ? »« Ils veulent 'recommencer' ma vie à zéro. », a-t-il murmuré d'une voix basse et lourde. « Ils ne s'arrêteront pas tant qu'ils n'auront pas obtenu ce qu'ils désirent. Et comme tu es si proche de moi, tel un point de mire, je me suis dit que je devrais peut-être essayer de les apaiser. »« Les apaiser ? », ai-je demandé, la peur me nouant les entrailles.« Ils m'ont demandé de sortir... avec des femmes qu'ils jugent convenables pour moi. », a-t-il expliqué, avec les yeux emplis de remords. « J'ai accepté. Je suis tellement désolé, Émilie. Je n'ai jamais voulu te faire souffrir. »Je me suis figée, engourdie par une vague glaciale qui m'érodait de l'intérieur, telle une pierre froide et mordante. Le visage désespéré de Damian se brouillait devant m

Point de vue d'ÉmilieL'ambiance dans la cuisine fourmillait d'énergie, tel un pot-au-feu qui commençait à frémir. J'ai jeté un coup d'œil à l'horloge, le cœur battant tandis que j'essuyais mes mains sur mon tablier. C'était le grand soir. Un blogueur gastronomique réputé, Nathan Perrin, était en route vers notre restaurant, prêt à découvrir cette perle rare qu'était notre établissement. C'était sa spécialité.Il était un critique culinaire et influenceur renommé comptant des millions d'abonnés sur YouTube, et tenant un blog gastronomique populaire qui mettait en avant des restaurants prometteurs, souvent qualifiés de trésors cachés. Évidemment, après ses critiques, ils ne restaient plus si cachés, mais c'était exactement la visibilité que je souhaitais pour ma famille. Je percevais déjà le bourdonnement d'attente derrière la porte de la cuisine, tandis que le personnel du bar s'affairait à créer l'ambiance. C'était mon occasion, la chance de mettre en valeur la passion de ma famille

Je me suis mordu la lèvre. « C'est exactement ce qui m'effraie, pour être franche. De rester dans ma zone de confort. »« Alors ne le fais pas. », a-t-il répondu simplement. « Ose prendre des risques. Quand je bâtissais ma marque, j'ai eu d'innombrables occasions de m'en tenir à ce que je maîtrisais, ce qui me semblait rassurant et familier. Mais si je ne m'étais jamais dépassé, je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui. » Il a souri. « Sans parler de notre rencontre, de nos discussions au bar, de la dégustation de tes mets extraordinaires. »Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire : cette sensation rare et enivrante de trouver quelqu'un qui comprenait vraiment mes idéaux et mon parcours. « Je suis restée immobile pendant si longtemps, écrasée par mes propres doutes et tout ce qui m'entourait. J'avais trop peur de faire le pas suivant. Mais maintenant... me voilà, donnant enfin une vraie chance à ma vie et à mes ambitions. »« Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit. », a-t-il l

Point de vue de DamianLa lueur de ma lampe de bureau projetait de longues ombres sur les documents étalés devant moi. Je me suis adossé dans mon fauteuil, me frottant les tempes tout en parcourant mes notes de patients, avec l'esprit à moitié concentré sur les mots griffonnés à l'encre noire. Mme Lancaster s'était confiée aujourd'hui sur son deuil : la perte de son mari restait vive dans son cœur malgré les années écoulées. Et puis il y avait Adam, un adolescent écrasé par les attentes démesurées de son père, avec les épaules voûtées comme pour se protéger du prochain coup.Des vies différentes, des souffrances différentes, mais tous en quête d'un chemin vers l'avant.J'ai soupiré en ajoutant quelques dernières annotations, sauvegardant les mises à jour dans mes dossiers. Au moment où je tendais la main vers mon café, mon portable a sonné.Charlotte.« Dîner. Demain soir. J'ai déjà réservé. »J'ai fixé le message, l'agacement me picotant sous la peau. Ce n'était pas une requête,

Point de vue d'ÉmilieLa chaleur du fourneau me réchauffait le visage tandis que je dressais le dernier plat, mes mains bougeant avec une aisance acquise. C'était le point culminant de notre événement familial minutieusement orchestré : ma meilleure création, dévoilée de la manière la plus théâtrale et saisissante.La foule s'est tue lorsque j'ai fait virevolter la louche avec adresse, aspergeant d'huile bouillante la sauce curry épaisse et ambrée. La surface du mérou géant grésillait, envoyant un crépitement satisfaisant dans l'air. Les poivrons verts, les piments rouges, les carottes, les tranches de citron vert et les dés de tomates tourbillonnaient dans le liquide onctueux, leurs couleurs éclatantes scintillant à chaque bouillonnement.J'ai laissé les arômes mijoter, emplissant l'air de leurs effluves alléchants, puis j'ai posé le couvercle sur le wok dans un léger tintement métallique. La foule a retenu son souffle. J'ai souri.« Lors de mon séjour à Reims, j'ai découvert la m