Semua Bab Après le divorce, l'ex-femme ne se retourne jamais: Bab 51 - Bab 60

Point de vue de DamianLouis se tenait trop près d'Émilie, sa présence était une intrusion répugnante, avec son regard sombre et provocateur. Il n'en avait pas le droit. Pas après ce qu'il lui avait fait. Pas après avoir brisé son cœur et l'avoir laissée ramasser les morceaux toute seule.Je me suis placé devant elle, lui barrant le chemin. « Recule, Louis. », ai-je prévenu d'une voix basse et menaçante. « Tu n'as rien à faire ici. »Un sourire moqueur s'est lentement dessiné au coin de sa bouche. « Ah bon ? Et toi si ? » Il a croisé les bras, son ton dégoulinant de mépris. « Je dois dire, Damian, ton hypocrisie est stupéfiante. Tu te tiens là, jouant le noble protecteur, alors que c'est toi qui l'entraînes dans le déshonneur sans fin de ta famille. »Émilie s'est raidie derrière moi, ses doigts agrippant le tissu de sa robe. Je pouvais sentir la tension émaner d'elle, la perplexité, la douleur. Elle ne méritait pas ça. Elle ne méritait rien de tout cela.Ses parents, qui se tenai

Point de vue d'Émilie« Toute cette histoire était invraisemblable. », a chuchoté une femme à la table quatre, sa voix portant juste assez pour que je l'entende.« Je sais. », a répondu son amie, ne prenant guère la peine de baisser le ton. « Dire que c'était lui, entre tous. Et ici même, dans son restaurant ? La pauvre, elle doit être mortifiée. »Je n'avais pas besoin de demander de qui elles parlaient.Les rumeurs s'étaient propagées comme une traînée de poudre, se déformant à chaque nouvelle version jusqu'à ce que je ne reconnaisse presque plus la vérité qui s'y cachait. Certains racontaient que la famille de Damian avait fait irruption, exigeant son retour comme si j'étais une tentatrice maléfique le retenant en otage. D'autres murmuraient qu'il s'agissait d'une rupture spectaculaire en public, un triangle amoureux éclatant sous leurs yeux. Quelques-uns allaient jusqu'à insinuer que j'étais au courant depuis le début, que j'avais orchestré ce scandale, comme si je me nourrissa

Point de vue d'ÉmilieLe lendemain soir, de retour en ville, le bar vibrait d'ambiance. L'air était chargé d'éclats de rire, de tintements de verres, et d'odeurs de spiritueux mêlés à la cire chaude des bougies. La salle était bondée ce soir-là, avec cette foule qui se nourrissait de musique et de bavardages. Autrefois, une soirée pareille m'aurait enchantée. Mais ce soir-là, le poids dans ma poitrine était trop lourd et le voile sombre sur mon esprit était trop épais à dissiper.« Tu broies du noir. », m'a taquinée Emma en me donnant un coup de coude tout en sirotant son cocktail. « Encore. Franchement, je devrais te faire payer à chaque fois que tu plonges dans tes silences moroses. »Je lui ai lancé un regard, mais un sourire contraint s'est dessiné sur mes lèvres. « Je ne broie pas du noir. »Elle a haussé un sourcil, visiblement peu convaincue. « Tu es assise au comptoir, fixant ton verre comme s'il t'avait fait du tort. C'est la définition même de broyer du noir. »J'ai soup

Point de vue d'ÉmilieLe groupe avait terminé sa soirée, mais la fête battait toujours son plein. Je me suis juchée sur un tabouret de bar, avec les joues échauffées par l'alcool, et les vestiges d'adrénaline qui parcouraient encore mes veines après ma prestation improvisée.Emma a fait tinter son verre contre le mien, arborant un sourire espiègle comme un chat qui venait de faire tomber un objet précieux. « À ta libération enfin venue. », a-t-elle proclamé, légèrement chancelante, tout en avalant le reste de son cocktail.J'ai pouffé de rire, m'appuyant théâtralement sur son épaule. « Je me laisse toujours aller. »Elle a ricané. « Tu plaisantes ? Tu es la reine de la retenue. S'il y avait une épreuve olympique de mélancolie, tu décrocherais la médaille d'or. »« Je ne suis pas si terrible. », ai-je protesté d'une voix pâteuse.Emma a haussé un sourcil. « Tu as passé les six derniers mois à ressembler à une veuve de l'Antiquité hantant le domaine de son ancien amant. »J'ai pou

Le regard de mon père était inébranlable. « Ce n'est pas ta faute, Émilie. Tu as fait de ton mieux pour t'en sortir. Tu es douce et douée. Ne laisse pas ces hommes te faire croire le contraire. Tu peux mener une belle vie, et nous serons toujours là pour toi. »J'ai laissé échapper un autre sanglot tremblant, tandis que ma mère posait sa main sur ma joue, son toucher léger comme une plume. « Allez, ma chérie. Au lit maintenant. »Je me suis à peine rendue compte qu'elle me guidait vers ma chambre. Tout semblait flou et mon corps était accablé par l'épuisement. Dans cette brume, j'ai murmuré : « Merci. »Elle m'a embrassée sur le front. « De rien, ma chérie. »Après le départ de ma mère, ma sœur est restée, assise au bord de mon lit.« Émilie. », a-t-elle chuchoté en prenant ma main. Son étreinte était menue mais ferme. « Peu importe les difficultés, je veux simplement que tu prennes davantage soin de toi. »J'ai dégluti malgré la boule dans ma gorge.« Émilie, nous n'avons jamai