Semua Bab Oeil pour oeil : Bab 11 - Bab 20

Dans cette maison, deux personnes connaissait bien Monsieur Williams : Bernadette la gouvernante et Wenceslas l’homme à tout faire de Monsieur Williams.Ce dernier était une armoire à glace,un homme de la cinquantaine il était à la fois le chauffeur, l’assistant et le confident de Monsieur Williams.Eric l’appelait tonton Wenceslas.Sa famille travaillait pour la famille Williams depuis déjà trois générations. Il serait quasiment impossible de lui tirer les vers du nez.Avec Bernadette ce serait plutôt facile. Ma femme de chambre m’a soufflé qu’elle avait d’énormes dettes de jeu. Elle n’avait pas d’enfants, ni de mari. Elle avait été la nounou d’Eric et à la mort de sa mère avait representé une figure maternelle pour lui. Serait ce la monotonie de sa vie qui l’a poussa à parier sur des sites en ligne je ne saurais le dire. Mais Monsieur Williams lui avait interdit d’avoir ce genre d’activité.Je l’ai surprise une fois mettre discrètement un bracelet de la defunte madame Williams

Le lendemain matin, les idées se multipliaient dans mon esprit. Bernadette me fit monter un plateau pour le petit déjeuner, avec un mot. Et une petite boîte en velours. Je l’ai ouverte une fois seule, elle contenait des cache- tétons et une bandeau en soie noir assorti. « Si tu veux en plus, j’ouvrirai le deuxième tiroir ce soir.Tu m’attendra à minuit 10, sans culotte, sans nuisette, juste avec ça et les yeux bandés. B. » J’étais intriguée par l’émoi que tout ceci suscitait en moi. Comment avait il réussi à inverser la vapeur ? Non, les choses ne devaient pas se passer ainsi. C’était lui qui devait se languir de moi, et vouloir me découvrir, pas le contraire… D’un autre côté peut être que j’avais pris de l’ascendance. Le grand Benjamin Williams m’avait fait entrer dans son univers secret. Et cela n’avait pas l’air de le rebuter. Le jeu en valait la chandelle. J’irai jusqu’au bout, pour mieux le cerner et ensuite le dompter. Ce jour là j’ai passé la journée dans ma chambre (

Je sens son cœur battre contre ma peau, les liens à mes poignets qui me rappellent ce que nous venons de partager.À ce moment précis, je me rends compte que je tremble. Mes jambes tremblent frénétiquement.Pas de froid. Ni de peur.Mais d’un mélange intense d’épuisement et d’exaltation. Il prend le temps avant de se redresser, avant de me libérer.Quand il ralentit enfin ses mouvements, sa respiration est encore rauque, chaude contre mon oreille.Son poids sur moi me semble à la fois lourd et apaisant.Je sens son cœur battre contre ma peau, les liens à mes poignets qui me rappellent ce que nous venons de partager.À ce moment précis, je me rends compte que je tremble.Pas de froid.Ni de peur.Mais d’un mélange intense d’épuisement et d’exaltation. Il prend le temps avant de se redresser, avant de me libérer.D’abord mes poignets. Puis mes chevilles. À chaque lanière qu’il défait, il caresse ma peau marquée, embrasse les traces que le cuir a laissées.—Tu as été parfaite, murmu

Je m’approchai de lui, posai la main sur le dossier de son fauteuil.- Monsieur Williams, j’ai besoin d’une séance avec mon maître ce soir, lui chuchotai je - Tu sembles n’avoir pas bien saisi les règles du jeu, Jeune fille. C’est moi et moi seul qui décide quand et comment je te possède - Dois je comprendre que vous vous êtes déjà lassée de moi ?Dis en m’affalant sur la chaise l’air triste.Il était hors de question que ce monsieur m’utilise et me jette si facilement…-Non, il y a encore tant de choses que je compte te faire, mais mon fils revient bientôt. Il ne faudrait pas qu’il se doute de quelque chose. Les marques sur ton corps doivent disparaître. La partie n’était donc pas encore terminé. L’entendre dire cela me rassura. Je souris de fierté.Il se leva mais avant de sortir de la pièce les mains dans la poche il me balança tout de go :« Cependant, tu ne feras l’amour avec Eric seulement quand je te le dirai, et comme je te le dirai. Quand je te dis que tu m’appar

De ma fenêtre, j’aperçois la voiture d’ Eric qui arrive au domaine des Williams.Je jette un coup d’œil à mon reflet dans le miroir. Je me reconnais à peine. Un léger khôl sur les yeux pour souligner mon regard de biche. J’ai des extensions de cils, mais elle sont discrète. Je ne me suis malheureusement pas résolu à les enlever depuis. J’applique un baume sur les lèvres, ma nouvelle coupe encadre très bien mon visage. Ce soir je porte un pantalon et un chemisier en soie. J’ai longtemps hésité entre cette tenue et une robe semblable à celle que porterait Jackie mais je préfère avancer prudemment mes pions. Il ne faut pas trop les choquer d’un coup. Ma pièce maîtresse : le parfum. Un parfum iconique, doux, léger. Je me regardais dans ce miroir, et je ne voyais plus tout à fait Edith Dubois. Et Je ne me contenterais pas d’être l’ombre de Jackie. Je serais sa renaissance.J’inspire longuement. Eric ouvra la porte de la chambre.Je m’avançai vers lui, un large sourire aux lèvres, et