All Chapters of LA FILLE DU MILLIARDAIRE ET L'AMOUR INTERDIT : Chapter 21 - Chapter 30

Zurich – 3h16 du matin Le vent balayait les ruelles sombres de la vieille ville. Sous les pavés, les pas feutrés de l’unité secrète formaient une cadence silencieuse. Ce n’était plus une mission ordinaire. C’était la dernière. Stéphane fixait l’écran de sa montre connectée. Les coordonnées y clignotaient. Dario s’était terré dans un ancien bunker désaffecté utilisé jadis par un réseau de contrebandiers. L’endroit était lourdement piégé, mais ils avaient l’avantage cette fois : ils connaissaient son plan. — « Objectif clair, » murmura Stéphane à l’oreillette. « On l’attrape vivant. Aucun dégât civil. On veut la paix, pas la guerre. » Le monde extérieur croyait encore que Stéphane n’était qu’un simple gardien. Mais dans l’ombre, il agissait comme un fantôme, rapide, précis, implacable. Il ne se battait plus pour une mission, mais pour Belvida. Pour la liberté d’aimer sans crainte, sans chaînes. À l’intérieur du bunker Des lasers, des mines thermiques, et des pièges à détection de m

Dans leur nouvelle maison nichée dans un quartier discret mais bien sécurisé, Stéphane Morel avait tout prévu pour assurer la tranquillité de leur foyer. Après les bouleversements récents, il avait renforcé la surveillance de son immeuble avec des caméras dernier cri et une équipe de sécurité discrète mais efficace. Le passé lui avait appris à ne jamais baisser la garde, surtout maintenant que Belvida, sa femme, portait leur premier enfant. Belvida, toujours aussi élégante, rayonnait malgré sa grossesse de quatre mois et les souvenirs douloureux. Elle s’occupait à aménager la chambre du bébé, choisissant chaque détail avec soin, comme pour bâtir un cocon contre les échos du passé. Elle et Stéphane formaient un duo complice, soudé, que rien ne semblait pouvoir ébranler. Rodrigo, de son côté, avait pris ses distances. Il vivait désormais dans un loft moderne non loin de là. Bien qu’il continue de garder un œil attentif sur sa fille, il avait compris que le couple avait besoin de bâti

Le jour venait à peine de se lever. Une lumière dorée baignait la chambre, caressant délicatement les traits encore endormis de Belvida. Elle ouvrit les yeux, le cœur apaisé, et tourna doucement la tête vers Stéphane, encore profondément endormi à ses côtés. Un sourire tendre se dessina sur ses lèvres. Après quelques instants de silence serein, elle se leva avec précaution, soucieuse de ne pas troubler le sommeil de son époux. Dans la cuisine, les arômes d’un thé à la menthe se mêlaient à ceux du pain doré. L’air était doux, presque magique. Lorsque Stéphane entra à son tour, vêtu d’un t-shirt simple et le regard encore un peu embrumé, Belvida l’accueillit avec une tasse fumante et un regard complice. — J’ai bien dormi, murmura-t-il en l’embrassant sur le front. Et toi ? — Comme un bébé… répondit-elle, avant de marquer une pause. J’ai pensé à quelque chose ce matin. — Je t’écoute. — Et si on allait rendre visite à mes parents aujourd’hui ? Je suis sûre que Maman serait ravi

L’unité était en alerte maximale. Dans la salle de commandement, les visages étaient tendus, concentrés. Marcelo, debout face à la grande table numérique, pointait du doigt les zones stratégiques sur une carte holographique. À ses côtés, Mania et Mariette prenaient note, leurs regards croisant brièvement celui de Léa, toujours enfermée mais désormais informée du plan. — L’adresse qu’on va leur remettre est sécurisée, déclara Marcelo. Ce bâtiment a été vidé hier soir. Aucun civil, aucun risque. — Et le plan de sécurité ? demanda Mania. — C’est un leurre. Ils croiront pouvoir désactiver les caméras, mais nous aurons tout sous contrôle, répondit-il. Les malfrats, confiants d’avoir gagné la main, ignoreraient qu’ils marchaient droit dans un piège soigneusement tissé. Des agents sous couverture prenaient déjà position autour du faux domicile, dissimulés derrière les murs, dans les véhicules civils ou déguisés en passants ordinaires. Pendant ce temps, Léa, toujours rongée par

Le soleil filtrait doucement à travers les rideaux de la chambre, caressant le visage serein de Belvida. À six mois de grossesse, elle rayonnait d’une force tranquille, malgré les précautions accrues prises autour d’elle. Stéphane, toujours attentif, était à ses côtés lorsqu’on frappa doucement à la porte.—C’est nous, annonça une voix familière.La porte s’ouvrit sur Mariette, souriante, suivie d’une femme élégante à la démarche calme et assurée. Ses yeux clairs trahissaient une expérience rassurante.—Voici le docteur Élise Lambert, dit Mariette avec chaleur. C’est elle qui prendra le relais pour les consultations médicales de routine.—Enchantée, répondit Élise en tendant la main à Belvida. J’ai été informée de votre dossier par Léa. Vous êtes entre de bonnes mains.Belvida lui sourit, confiante, tandis que Stéphane observait la scène avec bienveillance.—Merci d’être venue, docteur. Je suis soulagée que Mariette soit encore à mes côtés.—Et je le resterai, affirma Mariette en