Lahat ng Kabanata ng Épouser un monstre de la mafia: Kabanata 131 - Kabanata 140

Point de vue de Mirabella L'établissement fédéral où j'ai purgé ma peine se trouvait en Pennsylvanie, suffisamment loin de New York pour que les visites nécessitent des déplacements importants, mais suffisamment près pour qu'Alessandro puisse s'y rendre chaque mois s'il le souhaitait. Pendant les six premiers mois, il a choisi de le faire. Nous étions assis l'un en face de l'autre au parloir – lui dans des vêtements qui semblaient de plus en plus chers à mesure que son activité de consultant prenait de l'ampleur, moi dans une tenue de prisonnière qui ne me allait jamais – et nous avons essayé de préserver notre mariage grâce à des vitres blindées et des conversations surveillées. « Comment vas-tu ?» demandait-il à chaque fois. « Je tiens le coup », répondais-je à chaque fois. Les conversations semblaient creuses, performatives, comme si nous jouions des rôles dans une relation qui avait pris fin le jour où j'avais choisi l'emprisonnement plutôt que la coopération. Mais nous cont

Point de vue de Mirabella ## Cinquième année Rachel est venue me voir en personne pour la première fois, utilisant des justificatifs l'identifiant comme mon avocate afin d'éviter les restrictions imposées aux visites régulières. « Madame Rossi, j'ai quelque chose à vous dire.» « Quoi ?» « Le Réseau Sanctuaire fait l'objet d'une enquête par un grand jury. Nous sommes accusés de charges similaires à celles pour lesquelles vous purgez une peine.» « Combien de personnes sont sous le coup d'une enquête ?» « Quarante-sept agents répartis dans douze pays. Madame Rossi, ils utilisent votre cas comme modèle pour poursuivre tous les membres de notre réseau.» « Je suis désolé.» « Ne soyez pas désolée. Madame Rossi, votre incarcération a prouvé qu'il était possible de résister à l'exploitation des agences. Nous prouvons maintenant que la résistance peut perdurer même lorsque les agences poursuivent les personnes qui résistent.» « Rachel, combien de vos agents iront en prison ? » « Inco

Point de vue de MirabellaL'enveloppe est arrivée aux bureaux du Projet Autonome de Défense des Familles trois semaines après ma libération, remise en main propre par quelqu'un qui avait réussi à passer inaperçu auprès des caméras de surveillance. Pas d'adresse de retour, pas d'affranchissement, juste mon nom écrit d'une écriture que je ne reconnaissais pas.À l'intérieur se trouvaient une seule photo et une clé USB.La photo montrait Viktor, Katarina et leurs enfants, mais pas en Ukraine, pas en train de fuir la guerre, pas dans un scénario correspondant à l'histoire qu'ils m'avaient racontée. Ils se trouvaient dans ce qui ressemblait à un centre d'entraînement, vêtus d'une tenue tactique, aux côtés de personnes en uniformes militaires aux insignes que je n'arrivais pas à distinguer.L'horodatage de la photo datait de six mois avant la première apparition de la famille de Viktor dans les bureaux de ma fondation.« Rachel », ai-je crié, ma voix sonnant étrangement, même à mes oreilles

le point de vue de MirabellaIls obligent les agences à révéler quelles familles sont des ressources déployées en faisant comme si toutes les familles pouvaient être des ressources déployées.Cela revient pratiquement à abandonner le principe de protection des familles vulnérables.Non, Rachel. Cela revient pratiquement à reconnaître que la protection des ressources déployées permet aux agences d'instrumentaliser le travail humanitaire. Si je ne peux pas distinguer les vraies victimes des fausses victimes, je dois changer le système qui rend les fausses victimes utiles.Comment changer ce système ?En dévoilant les opérations qui déploient de fausses victimes. Rachel, si tout le monde sait que les agences déploient des ressources au sein des organisations humanitaires, ces ressources déployées deviennent inutiles, car les travailleurs humanitaires soupçonneront tout le monde.Et les véritables victimes qui ont besoin d'aide seront suspectées aux côtés des ressources déployées.Oui. Ra

Point de vue de Mirabella« Ou alors vous les avez autorisés et vous prétendez maintenant ignorer la vérité parce que Mme Rossi a découvert la vérité.»« Viktor », l’interrompis-je, « pourquoi nous dites-vous cela ? Si vous avez été déployé pour me manipuler, pourquoi révéler ce déploiement alors que j’ai déjà été manipulée ?»« Parce que, Mme Rossi, l’opération qui nous a déployés a évolué au-delà de son objectif initial.»« Comment ?»« À l’origine, nous étions déployés pour identifier les travailleurs humanitaires véritablement engagés dans la protection des réfugiés. Mais après votre emprisonnement, l’opération a évolué.»« Comment ?»« Les responsables de l’opération ont compris qu’un engagement sincère pouvait être instrumentalisé. S’ils pouvaient identifier des travailleurs comme vous qui accepteraient l’emprisonnement plutôt que de transiger sur leurs principes, ils pourraient utiliser cet engagement contre vous.»« En continuant à déployer de fausses familles, cela réveillera