All Chapters of Épouser un monstre de la mafia: Chapter 111 - Chapter 120

Point de vue de Mirabella« Je propose une réunion avec des représentants de toutes les organisations qui cherchent à me recruter. »« Tous ? Dans la même pièce ? »« Tous. Dans la même pièce. Avec une documentation complète sur qui propose quoi et pourquoi. »« Madame Rossi, cela exposerait les opérations en cours aux services de renseignement hostiles. »« Agent Martinez, cela exposerait également les services de renseignement hostiles aux opérations en cours. »« Et qu'est-ce qui vous fait penser qu'ils accepteraient tous une telle réunion ? »« Parce qu'ils prétendent tous m'offrir la meilleure protection pour les familles vulnérables. Ce serait l'occasion pour eux de le prouver. »Viktor hochait lentement la tête. « Madame Rossi, c'est une bonne idée. En Ukraine, on dit : quand beaucoup de loups se battent pour des moutons, les moutons intelligents observent depuis un endroit sûr et laissent les loups se battre entre eux. »« Viktor, tu me traites de mouton ? »« Madame Rossi, je

Point de vue de MirabellaCe n'est pas l'explosion elle-même qui m'a réveillée, mais le silence qui l'a suivie, l'absence soudaine des bruits nocturnes auxquels je m'étais habituée, remplacés par le hurlement lointain des sirènes et le crépitement des flammes qui consumaient tout ce que j'avais construit.Alessandro était déjà à la fenêtre de notre chambre, pointant du doigt la lueur orange qui peignait le ciel en direction du bureau de ma fondation.« Mirabella, ça vient du bureau de votre fondation. »J'étais déjà en train de chercher mon téléphone, qui vibrait d'appels manqués de l'agent Martinez, de Viktor et de la mystérieuse femme qui s'était présentée comme une personne préoccupée par les familles de réfugiés.Le premier message vocal provenait de l'agent Martinez : « Madame Rossi, il y a eu un incident au bureau de votre fondation. Nous vous demandons de rester où vous êtes jusqu'à ce que nous puissions évaluer la situation. »La deuxième lettre provenait de Viktor : « Madame

Point de vue de MirabellaJe n'avais pas dormi après avoir vu la famille de Viktor charger ses affaires dans une camionnette empruntée à l'aube, et je n'avais pas mangé après la promesse de l'inconnue de me retrouver « dans un endroit qui témoigne de notre engagement envers la transparence ».Debout sur les marches de Federal Plaza avec Alessandro, je regardais la femme s'approcher de l'hôtel de ville, marchant ouvertement, délibérément, comme si elle mettait au défi tous les services de renseignement de New York de voir précisément qui elle rencontrait.Pas de déguisement, pas de savoir-faire, aucune tentative de dissimulation.Juste une femme en tenue professionnelle décontractée, ne portant rien d'autre que ses papiers et sa conviction que certaines choses valaient la peine de se dévoiler.« Madame Rossi, merci de m'avoir reçue dans un endroit aussi… transparent.»« Vous aviez promis de me montrer qui vous êtes vraiment. »« Oui. Madame Rossi, je m'appelle Rachel Morgan. Je suis un

Point de vue de Mirabella« Et votre organisation est différente ?»« Madame Rossi, notre organisation est composée de personnes qui étaient des professionnels du renseignement jusqu’à ce que nous ne puissions plus concilier nos activités avec nos convictions concernant la protection des innocents.»« Qu’est-ce qui a changé ?»« Nous avons vu ce qui se passe lorsque les agences privilégient les objectifs opérationnels au bien-être humain. Nous avons vu des familles détruites, des enfants traumatisés et des communautés déchirées, tout cela au nom de la sécurité nationale.»« Et vous avez décidé de ne plus participer à tout cela.»« Nous avons décidé de lutter activement contre cela.»J’ai de nouveau observé le centre des opérations : les personnes surveillant les menaces pesant sur les familles vulnérables, les équipements de surveillance utilisés pour exposer plutôt qu’exploiter, les documents révélant ce que faisaient réellement les agences de renseignement lorsqu’elles prétendaient

Point de vue de Mirabella« Mirabella, les conséquences d'une erreur lorsqu'on travaille avec un réseau de renseignement clandestin sont bien plus graves que celles d'une erreur lorsqu'on travaille avec des agences légitimes. »« Pourquoi ? »« Parce que les agences légitimes disposent de mécanismes de surveillance qui les empêchent de détruire complètement les personnes qui commettent des erreurs. Les réseaux clandestins n'ont d'autre surveillance que leur propre jugement. »« Papa, la surveillance du FBI ne les a pas empêchés de planifier le recrutement de la famille de Viktor comme informateurs à son insu et sans son consentement. »« Non, mais la surveillance du FBI les a empêchés d'exécuter ce plan une fois qu'ils ont compris que vous le dénonceriez. »« Je devrais donc être reconnaissant que la surveillance du FBI les empêche de commettre des actes terribles seulement après que j'ai menacé de les dénoncer ? »« Sois réaliste : une surveillance, aussi imparfaite soit-elle, vaut m