Semua Bab Épouser un monstre de la mafia: Bab 11 - Bab 20

Point de vue de MirabellaJe me suis réveillée au son des moteurs de voitures dans la cour en contrebas. La fenêtre de ma chambre donnait sur l'entrée principale et, à travers les rideaux transparents, je pouvais voir les phares de plusieurs véhicules percer l'obscurité. Il était trois heures du matin.Quelque chose n'allait pas.Je me suis glissée hors du lit, mes pieds nus silencieux sur le sol de marbre froid. La nuit, la maison paraissait différente, plus comme la forteresse qu'elle était réellement. Chaque ombre semblait cacher des secrets, chaque craquement du vieux bois était inquiétant.Je me suis collée à la fenêtre, essayant de voir ce qui se passait en bas. Des hommes sortaient des voitures. J'ai immédiatement reconnu Ricardo, sa grande silhouette était reconnaissable entre mille, même dans l'obscurité. Mais où était Alessandro ?Mon cœur s'est mis à battre la chamade. Lui était-il arrivé quelque chose ? Cette pensée m'a surprise par son intensité. Je connaissais à peine l'

Point de vue de MirabellaL'odeur du café et des viennoiseries fraîches aurait dû être réconfortante. Au lieu de cela, elle me semblait une cruelle parodie de normalité dans une maison qui avait été témoin d'événements innommables quelques heures auparavant.J'étais assise à la petite table du petit-déjeuner, dans l'alcôve attenante à la salle à manger principale, contemplant le couvert parfaitement dressé que Maria avait préparé. De la porcelaine fine peinte de roses délicates, des couverts en argent qui reflétaient la lumière du matin, des serviettes en lin repassées à la perfection. Tout semblait identique à la veille, comme si le monde n'avait pas basculé sur son axe en l'espace d'une seule nuit.Mais je savais mieux maintenant. J'entendais les cris.Maria s'activait dans la cuisine avec une énergie qui semblait forcée, ses mouvements gracieux habituels remplacés par quelque chose de plus frénétique. Elle avait déjà essuyé les plans de travail trois fois en dix minutes, et ses mai

Point de vue d'AlessandroLa voix terrifiée de Michael résonna dans la cuisine bien après que le téléphone se soit tu. Entre deux battements de cœur, je vis le visage de ma femme s'effondrer, la voyant comprendre exactement à quel genre de monstre nous avions affaire. La supplication du garçon avait été calculée, destinée à envenimer encore plus une situation déjà intenable.Victor connaissait sa psychologie. Il l'avait toujours connue.« J'ai besoin de réfléchir », dis-je en me levant brusquement. La cuisine me parut soudain trop petite, les murs s'écrasant comme un confessionnal où tous les péchés seraient révélés au grand jour.Les yeux sombres de Mirabella me suivirent tandis que je me dirigeais vers la porte. « Alessandro.»Je m'arrêtai, mais ne me retournai pas. Je ne supportais pas de voir la peur sur son visage, je ne supportais pas de savoir que c'était moi qui avais apporté cette terreur dans sa vie.« Je ne le laisserai pas te faire de mal », dis-je, ces mots me paraissant

Point de vue de MirabellaLe silence dans la cuisine après le départ d'Alessandro était si pesant et oppressant. J'étais assise, entourée des débris de notre petit-déjeuner interrompu, les yeux fixés sur son café intact qui refroidissait dans sa délicate tasse en porcelaine. La normalité de tout cela me semblait obscène. Comment la porcelaine fine et les viennoiseries fraîches pouvaient-elles cohabiter avec des enfants terrifiés et des choix impossibles ?Mes mains tremblaient encore à cause de la voix de Michael au téléphone. Cette supplique brisée me hanterait pour le restant de mes jours, aussi longtemps que cela puisse être. *S'il te plaît, ne le laisse plus me faire de mal.* Ces mots résonnaient dans mon esprit comme une prière à l'envers, une supplication aux démons plutôt qu'aux anges.J'avais besoin de bouger, de faire autre chose que de rester assise là, noyée dans mon impuissance. Alessandro avait dit qu'il devait réfléchir, mais je le connaissais suffisamment bien maintenan

Point de vue de Mirabella« Quelqu'un m'a posé des questions sur la nuit de sa mort. Sur ce qui s'est réellement passé. Sur la véracité de l'histoire de Bella.»J'ai senti le sang me quitter du visage. Mon récit soigneusement construit sur cette nuit-là, l'histoire que j'avais racontée à Alessandro et à tous les autres, était remis en question. Quelqu'un fouillait dans le passé que j'avais enfoui, et s'approchait de vérités qui pourraient tout détruire.Mais en observant le visage d'Alessandro, j'ai réalisé quelque chose qui m'a glacé le sang. Il n'était pas surpris par cette révélation. Au contraire, il ressemblait à un homme dont les soupçons se confirmaient.« Ça fait combien de temps que ça dure ?» demanda-t-il à Rosa.« Quelques semaines. Peut-être plus. C'est difficile à dire quand les gens sont subtils.»Quelques semaines. Juste au moment de l'annonce de nos fiançailles. Quelqu'un avait commencé à enquêter sur mon passé dès qu'il était devenu évident que j'allais épouser Alessa