All Chapters of MA VIRGINITÉ VENDUE AU SEIGNEUR DE LA MAFIA : Chapter 71 - Chapter 80

Chapitre 71LE POINT DE VUE DE MALICK Quand ses lèvres ont effleuré les miennes, j’ai senti ce vertige que je n’avais pas connu depuis longtemps. Un goût de défi et d’interdit mêlé au parfum de son rouge à lèvres. Elle m’embrassait avec une fougue retenue, comme si elle craignait de franchir une ligne, et pourtant… chaque seconde qui passait rendait sa résistance plus fragile.Je passai ma main contre sa joue, effleurant sa peau douce, puis descendis le long de son cou. Je sentis son souffle s’accélérer sous mes caresses, son corps réagir malgré elle. Mes lèvres quittèrent sa bouche pour glisser vers sa gorge, y déposant des baisers fiévreux. Elle gémit doucement, un son qui me traversa comme une décharge.Ses doigts se crispèrent contre ma chemise, tirant le tissu, comme si elle voulait m’avoir plus près, plus fort. Je n’avais plus aucun doute : elle me désirait autant que je la désirais. Je l’attirai contre moi, sentant chaque courbe de son corps épouser le mien. La chaleur entre n

Chapitre 73LE POINT DE VUE D'ALAYAQuand la voiture s’arrêta devant le grand portail de la maison de Santino, un frisson glacial me traversa tout le corps. Mes yeux fixaient ces murs, ces grilles que je connaissais trop bien… et d’un seul coup, les souvenirs me sautèrent au visage. C’était ici que mon enfer avait commencé. Chaque pierre, chaque arbre de cette cour semblait murmurer les cris étouffés, les pleurs de la jeune fille que j’avais été.Je restai immobile quelques secondes, perdue dans mes pensées. Mon cœur battait fort, mes mains tremblaient légèrement sans que je puisse les contrôler.— Alaya, qu’est-ce que tu as ? me demanda doucement Elias, posant sa main chaude sur la mienne.Je tournai la tête vers lui et je vis l’inquiétude dans son regard.— Je… je n’ai plus envie de rester dans cette maison, Elias, murmurai-je. Je n’ai plus la force.Il me serra la main un peu plus fort, comme pour ancrer ma peur.— Reste tranquille, tout ira bien, me dit-il d’une voix ferme mais ra

Chapitre 75LE POINT DE VUE D'ALAYAJe ne réalisais pas encore vraiment que tout ça était réel. Quand Elias me prit la main et me dit qu’il voulait me montrer quelque chose, mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’il résonnait dans tout mon corps. Nous venions de tourner la page sur tant de douleurs, tant de luttes… et voilà qu’il m’entraînait dans une nouvelle vie. Notre vie.Quand nous arrivâmes devant la maison, je restai figée sur le seuil, incapable de dire un mot. C’était une grande bâtisse claire, entourée de fleurs fraîchement plantées. Les volets blancs semblaient sourire au soleil, et l’air embaumait la lavande et le bois sec. Je clignai des yeux, les larmes me montaient déjà.— Elias… c’est… magnifique.Il me regarda, ce sourire tendre qui avait toujours le don de désarmer mes peurs.— Ce n’est que le début, Alaya. Ici, c’est chez nous.Je franchis le pas, le souffle court. L’intérieur était à la fois simple et chaleureux, tout ce que j’avais toujours désiré san

Chapitre 77LE POINT DE VUE DE LUCAJe m’assois au bord du lit, la gorge serrée.— Ton visage est si calme, Santino… comme si tu dormais seulement. J’aimerais que ce soit vrai. J’aimerais que tu ouvres les yeux et que tu me balances une de tes phrases sèches, que tu m’engueules ou que tu me consoles, je m’en fous. Mais j’ai besoin de toi.— Fratello… tu m’entends, hein ? Je sais que tu m’entends.Ma voix tremble, je passe ma main sur mon visage trempé de larmes. Les machines bipent doucement autour de nous, et moi je me sens comme un gosse perdu.— Tout fout le camp sans toi… Je sais plus à qui parler. Tu me manques, Santino, tu me manques comme jamais.Je serre sa main froide entre les miennes, mes lèvres tremblent.— Alaya… putain, Alaya est enceinte. Mais pas de toi… d’Elias ! Tu te rends compte ? C’est lui qui va avoir un enfant d’elle, pas toi. Et elle marche partout libre, comme si rien s’était passé. Comme si ses crimes, comme si ses saloperies comptaient plus. Elle devait être

Chapitre 79LE POINT DE VUE DE LUCALe ciel semblait avoir choisi de pleurer avec nous. Des nuages lourds, épais, couvraient toute la ville, et une pluie fine s’écrasait sur les parapluies noirs alignés. Tout le monde était là, vêtu de noir, lunettes fumées pour cacher les larmes ou la froideur des regards.Je me tenais légèrement en retrait, mais suffisamment près pour voir les visages de chacun. Elias, droit comme une statue, ne laissait presque rien transparaître, mais ses mains serrées derrière son dos trahissaient une rage sourde. À ses côtés, Alaya semblait fragile, ses épaules tremblaient parfois sous l’effet des sanglots qu’elle tentait d’étouffer. Amenda, elle, n’avait pas honte de ses larmes : son mascara coulait, ses doigts tordaient un mouchoir sans relâche.Les chefs des autres gangs, silhouettes noires impeccables, observaient en silence. Certains affichaient une expression de respect forcé, d’autres se contentaient de garder leurs lèvres pincées, comme s’ils n’étaient ve