All Chapters of MA VIRGINITÉ VENDUE AU SEIGNEUR DE LA MAFIA : Chapter 61 - Chapter 70

Chapitre 61LE POINT DE VUE D'ALAYALa porte métallique s’est refermée derrière moi dans un fracas qui a résonné jusque dans mes entrailles. Un bruit sec, brutal, comme un couperet tombant. J’ai eu la sensation qu’on m’arrachait au monde, qu’on scellait mon sort dans cet espace étroit et glacial.La cellule puait le mélange de sueur rance, d’urine séchée et de désespoir. L’air était si lourd que j’ai cru suffoquer dès mes premiers pas. J’ai osé lever les yeux. Elles étaient là. Quatre femmes, leurs regards vrillant sur moi comme des lames affûtées.— Encore une petite nouvelle… chuchota l’une, les dents jaunies par le tabac.— Regarde-moi ça, une fragile, ricana une autre, une cicatrice lui barrant la joue.Leurs rires étaient secs, cruels, sans chaleur. Je me suis sentie comme une proie jetée dans une cage de loups. Mes mains tremblaient quand j’ai serré le maigre paquet qu’on m’avait laissé : une couverture, une gamelle, rien de plus.Je me suis assise sur une planche de bois rongée

Chapitre 63LE POINT DE VUE DE D'AMENDAQuand je pousse la porte de la chambre d’hôpital, la première chose que je remarque, c’est ce mélange d’odeurs : désinfectant, draps propres, et ce parfum métallique de sang séché que même les murs ne savent pas oublier. Elias est là, allongé, le visage tourné vers la fenêtre. Quand il tourne la tête vers moi, mon cœur se serre.Il sourit, mais ce sourire est fragile. Ses lèvres pâles tremblent légèrement et ses joues sont creuses. Des pansements entourent encore son torse, on devine sous la chemise d’hôpital les bandages qui lui serrent les côtes cassées. Sa respiration est lente, lourde, mais régulière. Je m’avance, forçant un sourire malgré la boule dans ma gorge.— Comment tu te sens ? demandé-je doucement, comme si ma voix pouvait le briser davantage.Ses yeux brillent d’une fatigue douloureuse, mais aussi d’une lueur que je n’avais pas vue depuis longtemps.— De mieux en mieux, répond-il. Le médecin m’a autorisé à sortir aujourd’hui.Un so

Chapitre 65DU POINT DE VUE D’ELIASL’air frais du matin fouettait mon visage. Après des jours enfermés entre quatre murs blancs, le ciel me paraissait plus vaste, plus libre que jamais. Mais je n’avais pas le temps de savourer cette liberté retrouvée : une seule pensée me guidait, brûlante et obsédante. Alaya.Je montai dans la voiture, chaque pas encore douloureux mais déterminé. Le moteur gronda et je filai droit vers la prison, le cœur serré. J’avais patienté trop longtemps. Pendant mes nuits d’hôpital, son visage hantait mon esprit, son regard blessé, sa voix absente. Et maintenant, il y avait ce secret entre nous : cet enfant. Mon enfant. Notre enfant.Quand j’arrivai, les procédures furent interminables. Chaque barrière, chaque contrôle, chaque claquement métallique me donnait l’impression de marcher dans un cauchemar. Mais quand enfin les gardiens m’ouvrirent la salle des visites, mon souffle se coupa.Elle était là.Assise derrière la table, menottée, les traits fatigués mais

Chapitre 67LE POINT DE VUE DE AMENDAJe ne savais pas où aller après ce qu’il venait de se passer. Mes jambes me portaient à peine, mais une seule adresse me revenait en tête, comme un refuge instinctif : Malick. Mon cœur battait si vite que je croyais qu’il allait exploser, mes mains tremblaient encore en serrant mon sac. Je n’avais pas la force d’affronter Luca, pas ce soir. Pas après ça.Quand j’ai frappé à la porte, elle s’est ouverte presque aussitôt. Malick m’a vue, et sans poser de question, il m’a attirée contre lui. Son étreinte était ferme, rassurante, comme si tout mon corps s’effondrait enfin dans un abri. Il a posé un baiser sur mon front, doux, protecteur. J’ai fermé les yeux, et pour un instant, j’ai cru que la brûlure sur ma joue disparaissait.Mais lui, il l’a remarqué immédiatement. Son regard s’est assombri d’un coup. Ses doigts se sont posés doucement sur ma joue, et sa mâchoire s’est crispée.— « Merde… Amenda, qu’est-ce qui t’est arrivé ? »J’ai inspiré profondé

CHAPITRE 69LE POINT DE VUE D'ALAYA Je n’oublierai jamais ce matin-là. Mes mains étaient glacées malgré la chaleur suffocante de la salle d’audience. J’étais assise à côté de Damien, mon avocat. Son visage restait impassible, concentré, presque froid… mais je voyais la tension dans la manière dont il tapotait doucement du doigt son stylo contre son dossier. Moi, je tremblais. Mon cœur cognait si fort que j’avais peur que tout le monde l’entende.Je jetai un coup d’œil vers l’autre côté : la procureure , une femme massive , au regard de prédateur, se tenait droit comme un faucon qui attend sa proie. À ses côtés, le frère de Santino mon mari, ou plutôt mon bourreau me lançait des regards remplis de haine. J’avais envie de crier, de hurler que je n’étais pas un monstre, que j’avais simplement essayé de survivre… Mais ici, dans ce tribunal, ma voix ne comptait pas. Seule la vérité que Damien arriverait à démontrer comptait.La juge, une femme sévère aux cheveux argentés, entra. Tout le m