All Chapters of MA VIRGINITÉ VENDUE AU SEIGNEUR DE LA MAFIA : Chapter 81 - Chapter 90

Chapitre 82LE POINT DE VUE D'AMENDAJe refermai la porte derrière moi avec une force qui trahissait mon état intérieur. Toute cette journée, chaque instant que je venais de vivre, pesait encore sur mes épaules comme un fardeau que je n’arrivais plus à supporter. Mon corps était tendu, mes nerfs à vif, et mon cœur battait d’une colère mêlée de tristesse.Malick était là, dans le salon, son regard inquiet posé sur moi dès que j’entrai. Il n’eut pas le temps de me poser une seule question que je m’avançai vers lui, les poings serrés, les yeux humides.— Écoute… soufflai-je, ma voix tremblante mais ferme. Je ne veux pas parler. Pas ce soir. Pas après tout ça.Il fronça les sourcils, prêt à insister, mais je levai la main pour l’arrêter.— Je veux juste oublier cette journée. Tout ce poids… toute cette douleur… Je veux qu’il n’existe plus. Et la seule façon… c’est toi.Je posai ma paume contre sa poitrine, sentant son souffle s’accélérer sous mes mots. Mes lèvres tremblaient, mais mon dés

Chapitre 84 LE POINT DE VUE D'ALAYA La maison de Santino se dressait devant moi comme une forteresse du passé. Chaque pierre, chaque fenêtre, chaque détail des colonnes massives semblait chargé de souvenirs, de secrets et d’ombres que je n’avais jamais su percer. Le portail s’ouvrit lentement, grinçant, comme si même le métal portait le deuil. J’avançai, le pas lourd, le cœur serré, et mes yeux balayèrent les jardins taillés au cordeau, comme il les aimait, rigoureux et froids.À l’intérieur, l’atmosphère était encore plus pesante. Les rideaux tirés laissaient entrer un filet de lumière grise, qui se heurtait aux meubles massifs, sombres, et à l’odeur persistante du cigare de Santino, comme si l’air refusait de se délester de sa présence. L’avocat était déjà là, assis bien droit sur l’un des fauteuils de cuir, son attaché-case posé à côté de lui. Il leva les yeux en me voyant entrer et me salua d’un signe de tête, sobre, presque mécanique.Puis mon regard croisa celui de Luca.Lui,

Chapitre 86LE POINT DE VUE D'ALAYAQuand la porte se referma derrière le dernier de ses hommes, je restai un instant immobile. Le silence de la pièce, après le tumulte des voix et le claquement sec de ma gifle donnée à ce lieutenant insolent, me parut assourdissant. Mon cœur battait encore vite, comme si j’étais restée sur le ring. Pourtant, je savais que j’avais fait ce qu’il fallait : un geste net, brutal, sans tremblement. L’autorité n’a pas de place pour l’hésitation.Je sentis son regard avant même de croiser ses yeux. Elias.Il n’avait pas bougé depuis que je l’avais vu, assis en retrait, observant la scène. Mais son silence avait été plus parlant que mille paroles. Je me tournai vers lui.Il se leva lentement, et j’eus l’impression que chacun de ses pas vers moi résonnait dans ma poitrine. Son regard n’était ni froid ni dur, comme j’aurais pu le craindre. Non. Il était brûlant.— Tu les as réduits au silence, souffla-t-il, la voix grave, presque rauque.Ses mots me firent l’ef

Chapitre 88LE POINT DE VUE d'amenda Je compris que ce pas-là serait le plus lourd à poser. Mais j’étais décidée.Quand j’entrai dans le cabinet de maître Diallo, une odeur de bois ciré et de papier neuf m’accueillit. Les murs tapissés d’étagères croulaient sous des classeurs aux dos étiquetés de noms étrangers, des vies en suspens, des litiges à résoudre. J’avais la gorge nouée mais mes talons claquaient avec assurance sur le parquet, comme pour me rappeler que je ne devais pas flancher.L’assistante m’avait fait patienter quelques minutes, et je me revois, assise dans ce fauteuil de cuir un peu trop rigide, les doigts serrés sur mon sac comme si j’y retenais mon courage. J’entendais le bourdonnement de l’imprimante, les chuchotements d’un coup de fil au loin, et mon cœur battait dans mes tempes.Enfin, la porte s’ouvrit.— Madame… Amenda ? Entrez, je vous en prie.Maître Diallo, costume sombre, lunettes fines, m’invita d’un geste. Je me levai d’un mouvement presque mécanique, et me

Chapitre 90LE POINT DE VUE D'ALAYA« Oui, Elias ! Oui, je veux t’épouser ! »Les mots venaient de franchir mes lèvres, et déjà son regard s’embrasa. Une lueur indescriptible passa dans ses yeux, mélange de soulagement, de joie et d’amour brut. Avant même que je puisse reprendre mon souffle, ses bras m’enveloppèrent avec une force presque désespérée.Je fus happée contre son torse, mon visage niché contre son cou. Son cœur battait à toute allure, tambourinant comme s’il voulait répondre au mien. J’eus l’impression qu’il voulait me protéger de tout, me garder à jamais dans cet instant.« Mon amour… » souffla-t-il contre mes cheveux, sa voix rauque, brisée par l’émotion. « Tu viens de me rendre l’homme le plus heureux de cette terre. »Je sentis mes larmes redoubler. Ses mains glissaient dans mon dos, m’attiraient encore plus près de lui, comme s’il craignait que je lui échappe. Je posai mes paumes contre ses joues pour le forcer à relever la tête vers moi, et nos regards se croisèrent,