บททั้งหมดของ Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère: บทที่ 211 - บทที่ 220

Quand on est la personne blessée, on a le droit de ne jamais pardonner. Peu importe à quel point l’autre supplie — ne pas pardonner, c’est un droit absolu.Alors Léa se disait que la seule chose de bien chez Mathis, c’est qu’il ne l’avait jamais aimée.C’était pour ça qu’il ne s’est pas accroché, qu’il n’a pas fait semblant de l’aimer au moment de la séparation. Grâce à ça, elle a pu récupérer son acte de divorce sans encombre.Elle n’avait pas eu à subir le dégoût d’un simulacre d’émotion, ni à voir encore une fois ce visage hypocrite faire semblant d’avoir mal. Pas de nouvelle claque, pas de blessure en plus.Elle, elle était quelqu’un d’émotif. Si Mathis avait vraiment joué au mec sensible et faux amoureux, elle ne savait pas quelle aurait été sa réaction.Plus elle y pensait, plus elle trouvait ça ironique : le seul « bon point » qu’elle pouvait retenir de Mathis… c’était qu’il ne l’avait jamais aimée.À part ça, aucun souvenir tendre.Le divorce était inévitable.Et s’il f

Mais malgré tout, Léa obtenait bien plus d'avantages que ce qu’Arthur pouvait tirer d’elle.Une relation déséquilibrée ne dure jamais très longtemps.Léa en avait bien conscience, mais après ce qu’Arthur venait de dire, elle se sentait beaucoup plus légère.Tant qu’elle pouvait rendre la pareille, elle ne lui devrait rien.Et puis Arthur avait de l’honneur, il ne serait jamais du genre à revenir sur ses mots.Alors elle a souri : « Arthur, tu es vraiment quelqu’un de bien. » Arthur : « … » En même temps, elle a senti un poids s’envoler de son esprit. Ce qui s’était passé à leur retour de Fleuville, ce moment où elle a « fêté l’anniversaire » avec Mathis, Arthur l’a sûrement mal pris.Elle avait même demandé conseil à Octave, qui n’avait franchement pas été d’une grande aide.Mais rien n’était plus clair, plus convaincant qu’un acte de divorce.Le simple fait qu’Arthur accepte de l’aider, prouvait qu’il la plaçait dans son camp.Elle ne pouvait donc pas se permettre de gard

Si on oubliait sa relation avec Mathis, Antoine était plutôt drôle comme type. Quant au bouquet…Léa a réfléchi un instant : « D’accord, donne-le-moi. » Antoine a haussé les sourcils, surpris.« Quoi ? » « Je pensais que tu ne le prendrais pas. » Léa : « En temps normal, je ne l’aurais pas pris. » Mais Antoine était un malin. Il a tout de suite compris qu’elle cherchait à provoquer : « Je vois… Si ton ex-mari apprend que tu as accepté mes fleurs, il va péter un câble, hein ? Tu veux le faire enrager, c’est ça ? » Tout en jouant les amis compatissants, Antoine lui avait déjà tendu le bouquet de roses.Léa l’a pris, a jeté un œil rapide aux fleurs, puis a levé les yeux vers lui. Son regard froid ne trahissait aucune émotion : « Alors, tu comptes le dire à Mathis ? » « Bien sûr. Pourquoi je ne le ferais pas ? Tu sais très bien que j’adore le voir s’énerver. » Antoine n’en avait rien à faire de son pauvre pote. À cet instant, il n’avait d’yeux que pour Léa.Depuis qu’elle

Mathis : « Tu ne me crois pas ? » Antoine : « Non, en effet. Mais je suis curieux de voir si Léa va revenir vers toi. Tu sais, j’adore les situations bien croustillantes. » Mais ce jour-là, il n’allait pas juste regarder le spectacle. Il comptait bien en faire partie.C’était logique. Puisque Léa pouvait potentiellement retomber dans les bras de Mathis, il fallait tuer cette possibilité dans l’œuf.Par exemple, en attisant le feu, en chauffant Élise, ou même en engageant une fausse petite amie. Il verrait bien sur le moment.Le mieux, c’était que ça fasse scandale, que ça devienne public. Il fallait que Mathis perde toute légitimité aux yeux de Léa, qu’il devienne pour elle une page définitivement tournée.Antoine pouvait déjà l’imaginer. Après cette journée, lui et Mathis ne seraient probablement plus jamais amis.Honnêtement, Antoine n’aimait pas ce que Mathis avait fait subir à Léa. C’était une question de caractère, tout simplement.Et si leur amitié s’arrêtait là, eh bie

« Tu as toujours su ce que tu voulais, tu ne te perds jamais dans des conflits intérieurs, c’est pour ça que tu vis avec autant de légèreté. »Léa regardait Manon avec admiration : « C’est pour ça que je t’aime bien. »Manon en a eu des frissons : « Aaaah, tu fais peur, je suis pas du tout habituée à ça ! »Léa a servi un verre et a trinqué avec elle.Avec son allure, Léa avait la classe même en buvant une boisson non alcoolisée.Manon s’y est faite rapidement.C’était bien la Léa d’avant !Elle avait une aura tranchante, puissante, presque intimidante quand elle ne souriait pas.Manon, elle, était plutôt du genre à faire tourner les verres et les conversations.Léa, elle, restait là tranquillement, mais personne ne pouvait l’ignorer.En repensant au retour de cette ancienne Léa, Manon trépignait d’envie de l’emmener boire un verre.Elles sont allées dans un bar et ont commandé les plus beaux garçons disponibles.Dès leur entrée, les jeunes hommes se sont dirigés instinctiv