All Chapters of Le lycan adopté par des loups: Chapter 31 - Chapter 40

SébastienAprès avoir dîné dans le grand hall, le Roi s'adressa à nous pour nous donner les prochaines directives. Nous partirions par groupe de trois mille hommes, à une heure d'intervalles. Nous étions environs vingt-trois mille en tout. Sept milles membres de la meute du Diamant Bleu, cinq milles membres de notre meute, cinq milles membres du Soleil ambré et six mille hommes de la garde royale.Il n'était pas évident d'avancer en trop grand nombre alors mon père suggéra cette idée. Le Roi demanda à ce que tous les membres soient d'ores-et-déjà mélangés, afin de consolider nos rangs avant d'arriver dans le Riom. Seulement une minorité de femelles étaient présentes dans nos rangs, et j'appercevais une jeune femme au visage familier, qui se tenait près d'Alpha Eddine. Je l'avais déjà vue pendant le Bal sans savoir qui elle était, mais à les voir côte à côte maintenant, je leur trouvais des airs de ressemblance. Elle dû sentir mon regard car aussitôt, son visage se tourna vers le mien.

SébastienNous atteignîmes les montagnes marquant la frontière entre le Riom et le Topaze lorsque mon père ordonna une halte. Un point d’eau s’y trouvait, ainsi qu’une large étendue de sol plat idéale pour nous reposer.Certains reprirent forme humaine le temps de la pause, tandis que d’autres préféraient se reposer sous leur apparence animale. Nous avions de la chance : le ciel demeurait clément, sans pluie, et la chaleur restait supportable. Nous repartirions dans une heure.C'était le moment. Je cherchai Duncan du regard et, dès que je l’aperçus, je m’avançai vers lui d’un pas ferme et décidé. Mais je savais que je devais agir avec prudence, sans éveiller le moindre soupçon. Mon père ne voulait aucune friction au sein de nos rangs et je comprenais pourquoi : il nous fallait afficher un front uni, soudé, si nous voulions entrer dans la bataille les rangs serrés et sans faille. Quand il me sentit approcher, il tourna la tête vers moi et nos regards se croisèrent."Hey, petit… t’as

SébastienL’homme que nous suivions à travers les couloirs du Palais nous mena à l’étage, dans une vaste salle dominée par une grande table entourée d’une vingtaine de chaises. Une cheminée imposante occupait un coin de la pièce, projetant une lumière chaude qui dansait sur les murs.Je m’étonnai d’abord de la présence d’une cheminée dans un endroit où il faisait si chaud. Puis je compris : dès notre entrée dans le Palais, j’avais remarqué que les murs semblaient conserver la fraîcheur, un peu comme dans les églises humaines, où l’on trouvait toujours un air frais, même en pleine canicule.La pièce était suffisamment vaste pour que la chaleur dégagée par le feu ne devienne jamais étouffante. Au contraire, elle ajoutait une touche de confort à l’atmosphère, sans rompre l’équilibre de la température ambiante."Attendez-là !" nous dit l'homme avant de sortir de la pièce. J'attendis que le bruit de ses pas s'effacent au loin avant de m'adresser à mon père. "Est-ce que c'était le Roi ?" je

EllaCela faisait maintenant une semaine que Sébastien était parti. Mon cœur oscillait entre la tristesse d’être loin de l’homme que j’aime… et la joie immense de ne plus avoir mon beau-père dans les parages. Pour la première fois depuis deux ans, je me sentais en sécurité chez moi.Pour ma mère, en revanche, son absence semblait bien plus difficile à supporter. J'avais l'impression de retrouver la personne qu'elle était devenue à la mort de mon père - éteinte, ailleurs, lointaine.Comment quelque chose qui, pour moi, représentait un tel soulagement, pouvait-elle la rendre aussi triste ? Je m’en voulais de me sentir bien à ses dépens. Surtout, je devais être là pour ma petite sœur. Je ne voulais pas qu’elle souffre comme moi j’ai souffert, en voyant notre mère devenir peu à peu l’ombre d’elle-même.Et je devais aussi être présente pour ma mère. Je savais que, ne connaissant pas la véritable nature du monstre qu’il était, elle ne pouvait que pleurer son absence. Comment pourrait-elle fa

SébastienCela faisait maintenant trois nuits que nous étions au Palais du Roi Dragon. Tous les hommes étaient arrivés, le dernier groupe nous ayant rejoints l'avant-veille au soir, juste à temps pour le dîner.Les deux monarques, accompagnés du prince Kendras, du prince Roman, des trois Alphas, des quatre Bêtas et de moi-même, avions passé ces trois premières nuits à peaufiner différentes stratégies. Mon jeune âge et mon manque d’expérience au combat me cantonnaient surtout à l’observation, ponctuée de quelques remarques pertinentes.Nous avions convenu d’un plan en trois volets. Un premier groupe d’hommes partirait en repérages sur les terres du Zangar, tandis que le second, le groupe de sauvetage, avancerait rapidement vers le palais du Roi, là où la princesse Deylanor était probablement retenue prisonnière. Le reste des hommes rejoindrait le premier groupe, prêt à intervenir et à livrer bataille après la libération de la princesse.Le Roi Nolas nous en apprenait davantage sur le p