All Chapters of Le lycan adopté par des loups: Chapter 41 - Chapter 50

NolasJe fus tiré de ma transe par la voix tremblante de la Princesse :"Q-Qui êtes-vous ?"Je me tournai vers elle et m’avançai sans attendre. La peur se lisait dans ses yeux ; à chaque pas que je faisais, elle reculait jusqu’à ce que son dos touche le mur. Je m’arrêtai près du premier cadavre pour récupérer mon poignard, puis continuai d’avancer.Je me mis à genoux devant elle et relevai le haut de sa robe."Qu’est-ce que vous… Lâchez-moi, espèce de—" s’exclama-t-elle, levant la main pour me gifler. Je la saisissai en plein vol, l’empêchant d’atteindre son but. Réalisant que mes gestes pouvaient être mal interprétés, je pris la parole :"Je n’ai pas le temps de vous rassurer, Princesse. Je suis là pour vous sortir de cet enfer et vous ramener à votre frère. Je pensais que trancher la gorge de ces deux porcs suffirait à vous montrer que je suis de votre côté, mais visiblement, vous êtes lente à la détente !" Je vis ses sourcils se froncer face à mon affront, et un sourire cruel se re

Sébastien J’avais passé un long moment avec mon père après le départ de Nolas, le temps de tout lui raconter. Découvrir que j’étais le fils du Roi Dragon avait été un choc, mais cela ne sembla pas l’étonner. Depuis mon plus jeune âge, il percevait la puissance de mon aura et se doutait que mes parents n’étaient pas des gens ordinaires. Lorsque je lui annonçai la volonté du Roi de me présenter à la Reine et à leurs enfants, il s’en réjouit sincèrement, fidèle à la bienveillance et à l’amour qu’il m’avait toujours témoignés.Craignant qu’il ne pense que je cherchais à le remplacer, je lui fis comprendre que, peu importe ce que j’avais appris, il resterait toujours mon père. À ce moment-là, il me serra dans ses bras. Lorsqu’il se redressa, j’aperçus une larme glisser le long de sa joue, et un pincement me traversa le cœur. Je n’avais jamais vu mon père pleurer… mais face à une situation si lourde émotionnellement, je compris sa peine.Tony Deslords était l'homme qui m'avait sauvé et m'av

SébastienPlus tard, ce soir-là, après une douche bien chaude, je m’installai dans mon lit, le regard perdu dans le plafond. Le silence de ma chambre contrastait avec le tumulte de mes pensées. Cette prophétie… cette promesse faite à mon père… tout cela pesait lourdement sur mes épaules. J’avais encore du mal à prononcer ce mot mais il n’y avait plus de doute : le Roi Nolas était mon père. Cette révélation me laissait partagé entre admiration, crainte et devoir, me confrontant à un monde où ma vie ne serait plus jamais la même.Je fus sorti de mes pensées lorsqu’on frappa à la porte. Je me levai pour aller ouvrir, me demandant qui pouvait se présenter à cette heure. Ma réponse ne tarda pas : Niria se tenait là, devant moi."Niria ?""Alpha !" me dit-elle en inclinant sa tête respectueusement. "Krios m'a demandé de venir pour vous aider à vous détendre.""Quoi" Nolas ! Je lui avais pourtant dit que je n'étais pas intéressé ! "Niria, je suis désolé mais je n'ai pas besoin de compagnie."

SébastienLa lumière naturelle du jour éclaira le tissu de la tente que je partageais avec mon frère pour la nuit. Deux jours s’étaient écoulés depuis que notre groupe, mené par mon père, avait quitté le camp de la coalition. Composé principalement de loups, de deux lycans et de quelques dragons, nous avions trouvé un endroit plat, entouré d’arbres, idéal pour nous camoufler autour de la zone conseillé par Nolas. Le point d'eau douce était à proximité et nous avions la chance de trouver quelques pommiers aux alentours.Nous étions arrivés la veille au soir, avions installé notre camp et partagé un repas simple avant de nous préparer pour la mission du lendemain. Mon père nous convoqua dans sa tente Lucas, Roman, Bêta Aaron, Bêta Micka et moi pour nous donner les prochaines directives.(Flashback)"Sébastien," commença-t-il, "tu suivras Bêta Micka à l’est pour explorer le village. Prince Roman, vous suivrez Bêta Aaron, qui mènera le groupe dans les montagnes. Quant à moi, je dirigerai

SébastienMon corps, encore parcouru par l’adrénaline du combat, tremblait sans relâche. C’était la deuxième fois que je tuais… que je supprimais un être immonde. Je pris quelques instants pour reprendre mon souffle avant de quitter la pièce et de rejoindre mes hommes, qui entouraient la femme et son enfant.L’un d’eux me tendit un pantalon qu’il avait sorti de son sac. Je l’enfilai rapidement, puis me dirigeai vers la Zangarite."Est-ce qu’il est…" demanda-t-elle, la voix tremblante."Mort ? Oui, il ne pourra plus jamais vous faire de mal," je lui répondis calmement. Mes hommes lui avaient fourni un pantalon et une chemise afin qu’elle puisse couvrir sa nudité.Elle s’effondra, les yeux emplis de larmes et de soulagement. Son enfant, encore recroquevillé contre elle, leva timidement le regard vers moi. Je sentis une boule se former dans ma gorge, mélange de fatigue, de rage apaisée et de responsabilité.Je posai une main sur l’épaule de l’enfant, un geste simple mais rassurant. Aucun