Lahat ng Kabanata ng LA CAGE DORÉE D'UN MAFIEUX : Kabanata 11 - Kabanata 20

Chapitre 12LE POINT DE VUE DE CHRISTINE Il se redressa lentement, comme à regret, et posa son verre vide sur la table basse.— Je vais te préparer quelque chose à manger, dit-il avec un sourire léger, presque timide.— D'accord, murmurai-je Je le suivis du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière la porte. Le silence qui s’installa après son départ me parut étrange… presque lourd. Je me forçai à bouger. Mes muscles protestèrent au moindre geste, mais je finis par me lever. La salle de bain, attenante à la chambre, m’accueillit dans un souffle de vapeur tiède. L’eau coulait déjà il avait pensé à tout.Je retirai lentement mes vêtements, chaque mouvement dévoilant une nouvelle trace, une nouvelle cicatrice fraîche laissée par ces derniers jours. Sous la douche, l’eau chaude glissa sur ma peau, réveillant mes bleus d’une douleur sourde. J’appuyai ma paume contre le carrelage, fermai les yeux et laissai l’eau me laver plus que la poussière et la sueur… Elle effaçait, pour un inst

Chapitre 14LE POINT DE VUE DE CHRISTINELes jours suivants s’étirèrent comme dans un rêve.Chaque matin, l’odeur du café me tirait du sommeil avant même que mes yeux ne s’ouvrent. Quand je descendais, je le trouvais déjà debout, les manches retroussées, concentré sur ses gestes comme si chaque tranche de fruit devait être découpée avec la précision d’un bijoutier.— Tu as encore commencé sans moi… disais-je, la voix encore chargée de sommeil.— Tu dormais si profondément, je n’ai pas eu le cœur de te réveiller.— Et si j’avais voulu t’aider ?Il levait les yeux, un sourire en coin.— Alors ça aurait pris deux fois plus de temps.Je m’asseyais à la petite table en bois, les pieds nus contre le carrelage frais. La lumière du matin traversait la fenêtre, se posant en carrés dorés sur la vaisselle. Pas de luxe. Pas de cristal ni d’argenterie. Juste deux assiettes, deux tasses, et cette impression d’être à ma place.Après le petit-déjeuner, nous sortions souvent marcher le long de la plag

CHAPITRE 16 LE POINT DE VUE DE CHRISTINE — Je te veux C'était ce que j'espérais, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qui m'avait poussé à lui demander de me déshabiller ? Rien que du pur désir animal.Mais maintenant, alors qu'il me chevauchait, les bras liés au-dessus de ma tête, je me sentais aussi impuissante et vulnérable que jamais. Mais je m'étais fait ça moi-même. Je m'étais laissée tourner par le besoin, je l'avais laissé me prendre avec ses mains, ses lèvres, sa langue. Je ne l'avais pas simplement demandé.Je l'avais supplié .Le lit était moelleux sous mon dos, les draps comme de la soie, mais tout ce qui m'importait était la dureté de son corps. Alors qu'il se penchait, s'appuyant contre moi, je laissai échapper un gémissement de besoin. Mon cœur était tordu en un enroulé serré après ce qu'il m'avait fait. Tout ce que je voulais, c'était la libération.Mais il ne me l'a pas donné.Ses lèvres pressèrent doucement les miennes. Si je n'avais pas été attaché, j'aurais pensé qu'il étai

Chapitre 18LE POINT DE VUE DE DAMIENLe soleil venait à peine de disparaître derrière la ligne d’horizon, laissant le ciel s’embraser de nuances orangées et violettes. L’air sentait l’iode et le bois brûlé. Au centre de la plage, un feu de camp avait été dressé, et ses flammes dansantes projetaient des ombres mouvantes sur les visages des convives.Christine marchait à mes côtés, pieds nus dans le sable frais. Elle portait une robe légère qui épousait chacun de ses pas, et je sentais sur moi les regards furtifs des hommes autour. Ce soir, elle brillait d’une façon que même le feu ne pouvait égaler.— Damien, tu es sûr qu’on ne dérange pas ? me demanda-t-elle à voix basse.— Toi, déranger ? dis-je en esquissant un sourire. Non… ils vont t’adorer.Autour du feu, quelques habitants de l’île chantaient doucement, guitare en main. Les éclats de rire se mêlaient au crépitement du bois. On nous fit signe de nous asseoir sur de larges coussins éparpillés dans le sable. Une vieille femme au v

Chapitre 20LE POINT DE VUE DAMIEN Quand je repris les yeux, elle me regardait avec une douceur que je n’avais jamais méritée. Ses yeux s’embuèrent, et je me surpris à penser que mon chant était moins pour l’arrière-plan que pour elle seule, pour ce moment suspendu.— Damien, tu sais jouer de la guitare ! Cette chanson est magnifique… Comment s’appelle-t-elle ?Je laissai la guitare reposer sur mes genoux, la chaleur de l’instrument résonnant contre ma peau.— C’est « Océan ». C’est la première que ma mère m’a apprise.Elle sourit, sincère, tendre :— Ta mère devait chanter encore mieux que toi.Un vide s’ouvrit dans ma gorge. Je détournai le regard vers les flammes, cherchant à chasser l’émotion.— Oui… Elle… est décédée, murmurai-je. Je n’aurai plus l’occasion de l’entendre.Son expression passa de la surprise à la peine. Elle posa une main douce sur mon bras, fragile mais présente.— Je suis désolée, dit-elle. Vraiment.Elle chercha mes yeux, et je sentis quelque chose de fragile