Lahat ng Kabanata ng Mon contrat avec Aiden Knight: Kabanata 21 - Kabanata 30

Dans le grand hall, baigné d’une lumière pâle filtrée par les vitres sans rideaux, une ligne de domestiques s’était formée. Droits comme des soldats, vêtus d’un uniforme discret mais impeccable, ils attendaient en silence. Seule la gouvernante, Madame Elvira, s’avança de quelques pas, les mains jointes devant elle, le regard posé sur le petit garçon. — Monsieur Aiden, Madame Léa… bienvenue chez vous, dit-elle avec une inclinaison de tête. Et toi, petit champion… nous t’attendions. Marcos leva les yeux vers elle, intrigué. Elle lui sourit doucement, puis se pencha pour lui tendre un petit paquet soigneusement emballé. Le papier avait des reflets nacrés et le ruban, d’un bleu profond, semblait presque briller à la lumière du matin. — Un petit cadeau de bienvenue. Rien d’extravagant, juste… quelque chose pour toi. Léa observa la scène, touchée. Il y avait dans l’attitude des employés une retenue respectueuse, mais aussi une chaleur inhabituelle. Elle sentait que c'était différent

L’air était parfumé par l'odeur des pins et la terre chaude. Léa, désormais connue comme Stephania , se promenait dans les ruelles de Oia, son fils tenant sa main, son jouet préféré sous le bras. Elle n’avait jamais cessé de pensé à lui depuis tout ce temps. Il appartenait à une autre vie, un autre monde , mais était toujours dans ses rêves et dans son cœur. Stev lui rendait visite parfois, mais il vivait désormais à Palerme. Ils s’appelaient souvent. Il n’avait jamais cessé de veiller sur elle. Elle ignorait que, à quelques kilomètres de là, Aiden venait d’arriver. Qu’il avait réservé une chambre dans une vieille maison d’hôtes. Et qu’il avait imprimé la photo. Le lendemain matin le marché battait son plein. Les voix montaient, le soleil filtrait à travers les platanes, les gens riaient, marchandaient. Léa , alias Stephania, avançait lentement entre les étals, un panier à la main, son fils courant quelques pas devant elle. — Marcos, pas trop loin, d’accord ? — Oui maman !

Le lendemain matin, la maison s’éveillait lentement sous la lumière pâle de l’aube. Les rayons du soleil filtraient à travers les immenses baies vitrées, caressant les dorures du salon et les bouquets fraîchement disposés par les domestiques. L’air embaumait la lavande et le café chaud.Léa descendit les escaliers en peignoir, les cheveux encore humides, ses pieds nus glissant sur le parquet ciré. La nuit avait été agitée. Entre les rires de Marcos qui résonnaient encore dans sa tête et les regards échangés avec Aiden avant de dormir, elle n’avait trouvé qu’un sommeil léger.Elle trouva Aiden dans la cuisine, déjà debout, un mug à la main, les yeux rivés sur son téléphone. Le reflet du matin accentuait les cernes sous ses yeux. Il avait l’air tendu, absorbé, presque ailleurs.Près de la table, Madame Elvira, la gouvernante, s’affairait déjà. Femme d’une soixantaine d’années, au visage doux mais autoritaire, elle servait le café dans une porcelaine impeccable. À son tablier immaculé et

Le soleil commençait à disparaître derrière les collines, peignant le ciel de nuances orangées et violettes. Le manoir des Knight se couvrait doucement d’une ombre apaisante, seulement troublée par le bruissement des arbres et le cri lointain d’un oiseau qui regagnait son nid. À travers les grandes fenêtres du salon principal, la lumière du soir se glissait en traits obliques, caressant les meubles anciens, les tableaux, et les lourds rideaux de velours bordeaux. L’air sentait encore le bois ciré et la lavande l’odeur familière que Madame Elvira faisait régner depuis toujours. Ce soir-là, Serena avait passé la fin d’après-midi dans la bibliothèque, feuilletant un vieux carnet de son frère. Ses yeux, fatigués par la lecture, cherchaient des indices, des signes quelque chose qui pourrait expliquer les soupçons grandissants d’Aiden. Depuis quelques jours, il paraissait ailleurs, inquiet, méfiant. Elle l’avait vu se refermer sur lui-même, éviter certains sujets, et surtout, prononcer ce

En bas, Léa venait de rejoindre le perron, tenant Marcos par la main. L’enfant, curieux, regardait la voiture avec de grands yeux. — C’est qui, Maman ? demanda-t-il innocemment. — Rentre à l’intérieur, mon chéri, dit-elle aussitôt, le ton soudain ferme. Madame Elvira, qui rangeait encore la vaisselle dans la cuisine, aperçut la scène par la fenêtre. En un instant, elle reposa son torchon et s’avança vers la porte d’un pas rapide. — Ce n’est pas une visite ordinaire, murmura-t-elle. Aiden descendit les escaliers à grands pas, son visage fermé. Léa le suivit, malgré la peur qui lui serrait la gorge. Lorsqu’il atteignit la porte, Ford venait de sortir de sa voiture. Costume noir impeccable, lunettes de soleil, allure tranquille, presque insolente. Il ferma la portière d’un geste mesuré, comme si tout cela n’était qu’une simple visite amicale. — Bonjour, Aiden, lança-t-il avec ce ton mielleux qu’il utilisait toujours avant de frapper là où ça faisait mal. — Ford. Que fai