Semua Bab monsieur le Professeur : Bab 31 - Bab 40

Je sens la panique me gagner. J’avance d’un pas vers lui, la voix tremblante :— Non ! Andrew, arrête… Ce n’est pas ça, tu le sais très bien. il ne se passe rien entre lui et moi , plus maintenant , Cindy a voulu s’amuser avec sa légende débile.Il me regarde sans rien dire, mais son silence est plus lourd que toutes les accusations. Je baisse les yeux, les mains crispées.— Et ta maison… ce n’est pas que je refuse. C’est juste que j’ai peur. Peur que ce soit trop vite, peur de tout mélanger. Mais jamais je n’aurais fait ça pour une autre personne.Je relève enfin la tête— Andrew, tu comptes bien plus que tu ne l’imagines.Il secoue la tête, presque incrédule, ses yeux trahissant la colère et la douleur :— Tu crois que ça suffit ? Tu crois que je peux juste avaler ça ? mais tu ne m’as même pas prouvé que je peux te faire confiance.Je recule d’un pas, abasourdie par sa réaction. Les larmes montent, je sens la gorge serrée.— Alors… que veux-tu que je fasse ? je murmure, ma voix br

Je pique timidement dans mon assiette, essayant d’avaler malgré le nœud dans ma gorge. Andrew, lui, boit son café tranquillement, mais son regard finit par s’arrêter sur moi. Plus exactement… sur mon pull.Il fronce légèrement les sourcils.— Ce pull… il n’est pas à toi.Mon cœur rate un battement. J’essaie de rire nerveusement, de détourner l’attention.— Oh… ça ? C’est juste un pull…Il pose sa tasse, me fixe avec plus d’insistance.— Lara. À qui il est ?Je sens mes joues chauffer. Je baisse les yeux sur les manches trop grandes qui recouvrent mes mains. Impossible de mentir frontalement… mais dire la vérité me paraît encore plus dangereux.— C’est… euh… un ami, balbutiai-je.Ses yeux se plissent, il croise les bras.— Quel ami exactement ?Je me mords la lèvre, fuis son regard.Avant que je ne puisse répondre, la sonnette retentit.Andrew me jette un dernier regard, lourd de sous-entendus, puis se dirige vers la porte d’un pas ferme.Andrew jette un coup d’œil par-dessus son épaul

Je rangeais mes affaires, mais impossible de rester concentrée. Chaque geste était brouillé par un seul visage : celui d’Henri. Son sourire, ses questions, son regard qui semblait vouloir lire à l’intérieur de moi.Je finis par m’asseoir sur mon lit, téléphone en main. J’avais beau me dire que c’était une mauvaise idée, mes doigts glissèrent d’eux-mêmes sur Instagram.Je tape son prénom dans la barre de recherche.Henri D. … son compte apparaît.Mon cœur se serre, je mords ma lèvre. Je clique.Des dizaines de photos s’affichent. Des shootings en costume, d’autres plus décontractés. Il dégage une assurance presque insolente. Dans chaque cliché, il y avait quelque chose de captivant, comme si ses yeux savaient exactement comment accrocher les miens à travers l’écran.Je fais défiler, incapable d’arrêter.Un sourire me monte malgré moi en voyant une photo plus naturelle : lui, un café à la main, casquette en arrière, l’air détendu. Rien à voir avec Andrew, si sérieux, si cadré. Henri sem

Le crépuscule avait teinté le ciel de teintes orangées lorsque j’entendis le moteur de voiture s’arrêter devant la maison. Quelques secondes plus tard, on frappa doucement à la porte. Je l’ouvris et le vis, Andrew, un sourire chaleureux aux lèvres, tenant dans ses mains un bouquet de fleurs fraîches et une bouteille de champagne. — Pour toi, murmura-t-il en me tendant les fleurs. Et ça… ajouta-t-il en montrant la bouteille avec un petit clin d’œil, pour fêter ta nouvelle vie ici. Je restai un instant figée, touchée par sa délicatesse et sa présence rassurante après cette journée remplie de surprises et de tension. — Andrew… soufflai-je, un peu émue. Tu n’avais pas besoin… — Si, j’en avais besoin, dit-il en haussant les épaules avec ce petit sourire espiègle qui me faisait fondre. Et puis, tu mérites bien un peu de célébration après tout ce que tu traverses. Je pris les fleurs, sentant leur parfum frais, puis il me tendit la bouteille de champagne. Nos mains se frôlèrent et un lé

La lumière du matin glisse doucement sur son visage, soulignant chaque trait que j’ai appris à connaître, à aimer. Je reste immobile un instant, simplement à le contempler, mon cœur battant encore plus vite que la normale.Ses paupières s’entrouvrent lentement, et ses yeux viennent accrocher les miens. Un sourire étire ses lèvres, ce sourire qui me désarme à chaque fois.— Bonjour, dit-il d’une voix encore rauque de sommeil.Je ris doucement, un peu gênée.— Bonjour…Sa main se glisse dans mes cheveux, les écartant de mon visage avec une tendresse inattendue.— Tu sais que tu es encore plus belle au réveil ?Je rougis, incapable de soutenir son regard trop longtemps.— Tu dis ça pour me taquiner.Il secoue la tête et se rapproche, son souffle effleurant ma peau.— Non, Lara. Hier soir… c’était la preuve que je n’ai plus envie de jouer. Je te veux dans ma vie.Mon ventre se serre, mes lèvres s’entrouvrent, et je reste un moment sans voix. Je n’aurais jamais imaginé entendre ces mots so