Semua Bab Vendue À Un Homme Cruel : Bab 41 - Bab 50

La nuit était tombée, couvrant la villa d’un voile silencieux. Dans les couloirs, seul le frottement léger du vent contre les vitres osait rompre le calme. Mais dans le cœur d’Ilyes, c’était le chaos. Il n’avait pas quitté son bureau depuis l’après-midi, depuis le rêve, depuis la gifle silencieuse de la vérité. Son reflet, ses souvenirs, ses silences… Et cette question murmurée par Léna dans son sommeil : Pourquoi ? Il avait hésité à venir. Longuement. Mais maintenant, il devait lui parler. Il gravit les escaliers sans bruit. Arrivé devant la porte de sa chambre, il ne frappa pas tout de suite. Il posa simplement la paume sur le bois, comme si cela suffisait à capter ce qu’il ignorait encore. Puis, enfin, il entra. Léna était assise sur le lit, adossée aux oreillers. Un gilet sur les épaules. Le visage fatigué. Mais les yeux vifs. Elle le vit aussitôt, et son corps se raidit légèrement. Mais elle ne détourna pas les yeux. Pas cette fois. — Tu n’as p

La nuit était tombée depuis quelques heures. Léna, enfermée dans sa chambre, lisait sans vraiment lire. Ses yeux passaient sur les lignes, mais son esprit flottait ailleurs, entre les battements de son bébé et les silences d’Ilyes. Depuis leur balade au parc, il n’avait pas cherché à lui parler. Il s’était contenté de distance, de regards pesants, et de cette présence muette qui semblait dire : je suis là, mais je ne sais plus comment être là. Dans son bureau, Ilyes tournait en rond. Un verre d’eau à la main. La lumière chaude diffusait une atmosphère feutrée, presque paisible, mais son regard était sombre. Le téléphone vibra. “Mère”. Il hésita, puis décrocha. — Ilyes ? La voix élégante, claire, autoritaire. Sa mère. Toujours impeccable, toujours dans le contrôle. — Oui, maman. — Je ne vais pas passer par quatre chemins. Tu viendras dîner samedi soir à la maison. Ton père et moi avons organisé une petite rencontre. Quelqu’un d’important sera présent. — Une renc

Il voulut dire quelque chose, mais elle le coupa.— Tu veux savoir ce que je ressens chaque matin quand je me réveille dans cette maison ?Elle posa une main sur son ventre, en pleurant.— Je ressens de la peur. De l’angoisse. Et maintenant… maintenant j’ai honte.Elle le regarda droit dans les yeux.— Parce que c’est ton enfant. Et je me déteste de porter quelque chose de toi.Un silence atroce tomba dans la pièce.Ilyes était figé, le regard vide.Ses lèvres tremblaient à peine. Il n’avait jamais entendu Léna parler ainsi. Jamais vu cette fureur. Ce désespoir.Il inspira, lentement. Essaya de reprendre contenance.— Léna… je…— Sors d’ici. murmura-t-elle.Sa voix avait changé. Elle était calme, mais froide. Tranchante.— Ne m’adresse plus la parole. Ne me touche plus. Ne viens plus me voir.Elle lui tourna le dos.— Tu veux que je tienne jusqu’à l’accouchement ? Très bien. Je tiendrai. Mais à une seule condition : que tu me laisses en paix.Il ouvrit la bouche… puis la referm

Elle n’attendait plus. Elle mangeait mécaniquement, remerciait Dalia, remontait se coucher. Ce soir-là, pourtant, alors qu’elle remontait l’escalier, elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Son cœur se figea. Elle s’arrêta en plein milieu des marches. Des pas. Des talons. Une voix féminine. Un rire étouffé. Puis la voix grave d’Ilyes. Elle ne comprit pas les mots. Mais elle n’avait pas besoin Il était avec une femme . Elle sentit quelque chose se déchirer en elle. Pas par jalousie. Mais par ce sentiment atroce de ne plus être rien. Juste une enveloppe. Un ventre. Elle monta les escaliers lentement, le souffle court. Dans sa chambre, elle s’assit au bord du lit, les mains glacées. Puis elle murmura tout bas : — Tu ne mérites pas ce bébé. Elle caressa doucement son ventre, le cœur serré. — Mais moi… je te mérite. Et je vais te protéger. Même si ça veut dire m’en aller. Ses yeux se levèrent vers la fenêtre, vers le ciel noir. Demain, elle recomm

Léna s’était réveillée ce matin-là avec une étrange sensation. Ce n’était ni une douleur. Ni un mal-être. Mais quelque chose dans l’air semblait différent. Une nervosité subtile. Un murmure silencieux dans la maison. Elle descendit dans le salon, surprise de ne croiser ni Dalia, ni Ilyes. La maison semblait… vide. Ou plutôt calmement agitée. Vers 10 heures, Dalia frappa doucement à sa porte. — On doit sortir un peu, madame Léna. — Sortir ? Pourquoi ? — Ilyes veut qu’on aille prendre l’air au parc. Ce sera bon pour vous, pour le bébé. Léna la regarda, méfiante, mais finit par enfiler une robe fluide et une paire de sandales. Elle n’était pas d’humeur à discuter. Le trajet jusqu’au parc fut rapide. Dalia parlait peu. Son sourire cachait mal un secret. — Dalia, qu’est-ce qu’il se passe ? Mais la domestique ne répondit rien, se contentant d’un petit regard complice. Il était midi lorsqu’elles rentrèrent. Et à peine Léna franchit-elle le seuil que les lu