All Chapters of Etreintes d’obsidienne : Chapter 51 - Chapter 60

Le matin s'est levé sur une lumière douce et une brise fraîche. Naïla s'est réveillée dans les bras de Malik, son cœur rempli d'une paix qu'elle n'avait pas ressentie depuis des jours. La veille, les larmes et la douleur avaient laissé place à la tendresse. Leurs mots, échangés à voix basse dans l'obscurité, avaient pansé les blessures et scellé un nouveau pacte de confiance. Elle a levé les yeux vers son visage endormi, ses traits détendus. Une légère barbe de trois jours encadrait sa mâchoire, et une mèche de cheveux tombait sur son front. Elle a caressé sa joue avec ses doigts, et Malik a soupiré, se blottissant plus près d'elle. Il a ouvert les yeux, ses yeux sombres remplis d'un amour apaisant. "Bonjour," a-t-il murmuré, sa voix rauque du sommeil. "Bonjour

Le silence qui a suivi la réunion dans le bureau de Mr. Sonwa était plus éloquent que n'importe quel discours. Ce n'était pas un silence de défaite, mais de suspension, un souffle coupé avant un plongeon dans l'inconnu. En sortant du bâtiment, les pas de Naïla et Malik sur le trottoir de Douala semblaient résonner plus fort que la rumeur de la ville. Les mots de Mr. Sonwa — « Je vous tiendrai au courant » — flottaient dans l'air, aussi fragiles qu'une bulle de savon. Ils sont montés dans la voiture, Naïla s’installant côté passager, le regard perdu dans le reflet de la vitre. Le soleil de l’après-midi, doux et doré, filtrait à travers les feuilles de palmiers, mais elle ne le voyait pas. L'ombre de l'article de Mounir pesait encore sur elle. Elle avait l'impression d'avoir joué ses

Le lendemain, le soleil se levait sur Douala, mais son éclat ne parvenait pas à dissiper le nuage de désolation qui planait au-dessus de Naïla et Malik. Après avoir passé la nuit à dresser la liste de ce qui avait été perdu, et à faire les premiers rapports pour la police et les assurances, ils ont compris qu’ils devaient se lancer dans la reconstruction. Le plan initial avait été réduit en cendres, mais leur détermination, elle, était plus forte que jamais. Malik avait insisté pour qu’ils travaillent chez lui, loin du chaos et de la poussière du local incendié. Son appartement, autrefois un lieu de détente, était devenu un quartier général d’urgence.L'atmosphère était l

Le soir était tombé, enveloppant la ville d'un silence qui ne parvenait pas à calmer l'excitation de Malik. Il était assis sur le canapé, le bras de Naïla passé sur son épaule, une sensation de paix et de victoire l'envahissant. La présentation pour Mr. Sonwa était parfaite, un chef-d’œuvre de leur collaboration. Chaque page était le fruit de nuits de travail, de discussions passionnées, et d'un amour grandissant. Ils n'étaient plus seulement des partenaires, mais des âmes sœurs, liées par le projet New Bell et par un avenir qu'ils construisaient ensemble, loin des cauchemars du passé. Malik sentit que pour la première fois, il pouvait enfin laisser derrière lui les fantômes de Lagos, la trahison d'Obinna, et les ruines de sa vie d'avant.C'est alors qu'une notification sur son téléphone brisa le charme. Un courriel.

Le soir était tombé, mais au lieu de se retirer dans leur appartement comme à l'accoutumée, Malik avait proposé une échappée. Il avait réservé une petite table sur une terrasse discrète, presque secrète, qui surplombait la ville de Douala. La vue était à couper le souffle : un tapis scintillant de lumières s'étendait sous leurs yeux, chaque point lumineux racontant l'histoire d'une vie. Le bruit de la ville, d'habitude si présent, était ici un simple murmure lointain, une mélodie discrète qui laissait place à la musique douce, presque jazzy, qui flottait dans l'air.Naïla portait une robe simple, mais dont la coupe élégante mettait en valeur sa silhouette. Elle était magnifique. Le rouge de sa robe était le reflet de la flamme qui brûlait dans ses yeux, le même regard ardent que Malik avait rem