Semua Bab Rejetée par l’Alpha, marquée par un autre : Bab 41 - Bab 50

Chapitre Quarante-Deux : Tu te souviens ?Point de vue de DalinAu début, je n'ai pas compris. Un instant, je me reposais chez la vieille femme, en sécurité, et l'instant d'après, j'étais entouré de gens qui disaient être mes parents.Nous sommes arrivés à la maison. Tout me semblait familier, mais je ne parvenais pas à le retrouver. J'avais l'estomac serré. Ma poitrine était lourde.Mon père a pris la parole le premier. « Dalin, c'est ta maison. C'est ta vie. »J'ai regardé autour de moi. Les murs, les meubles… Je croyais m'en souvenir. Peut-être, peut-être pas. J'ai simplement hoché la tête lentement.Puis ils m'ont emmené dans ma chambre. J'ai vu des photos au mur. Des photos de moi quand j'étais petit. Des photos de moi le jour où je suis devenu Alpha. Mes mains tremblaient légèrement.« C'est ta chambre », a dit ma mère. « Ce sont tes souvenirs. C'est ta vie, Dalin. »J'ai hoché la tête. J'ai ressenti quelque chose… une étincelle. Je les ai crus. C'était peut-être ma maison, bien

Chapitre quarante quatre : Ma fiancée ?Point de vue de DalinJ’étais assis seul dans ma chambre, le silence pesant sur mes oreilles comme un poids. Mes mains reposaient sur le livre ouvert devant moi, mais je ne lisais pas. Je réfléchissais… ou peut-être essayais-je de me souvenir. Quelque chose me tiraillait l’esprit, mais ne venait pas.Un léger clic me fit sursauter. Des pas approchaient. Je levai les yeux, la poitrine serrée. « Qui est là ? » demandai-je d’une voix basse, prudente.Une femme entra dans la pièce. Elle était grande, gracieuse, et ses yeux brillaient d’une douceur qui fit battre mon cœur plus vite. « Je… je suis ta fiancée », dit-elle doucement, presque timidement. « Je t’attendais. Je… tu m’as manqué, ma chérie. Je suis restée à tes côtés. C’est vraiment dommage que tu ne te souviennes pas encore de moi. »Je me figeai. Fiancée ? Mon estomac se noua, étrangement serré. Puis je me suis souvenu. Ma mère m'en avait parlé. Elle avait dit que j'avais une fiancée. Alors…

Chapitre quarante-six : Une blessure qui ne guérit pasSon point de vueJe ne savais où aller. Debout devant la porte du manoir de Dalin, des larmes coulaient sur mon visage, mes mains tremblaient. L'air froid de la nuit me mordait la peau, mais peu importait. Mon cœur se brisait. Où aller ? À qui faire confiance ?Je me laissai tomber au sol et entourai mes genoux de mes bras, me laissant secouer par mes sanglots. « Dalin… s'il te plaît, souviens-toi de moi », murmurai-je au ciel sombre. « S'il te plaît… Je suis ta compagne… Je suis Liora… »Ne pouvant pas rester là toute la nuit, je commençai à ramasser des branches et des feuilles près du manoir. Lentement, péniblement, je construisis une petite cabane rudimentaire. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était un endroit où je pouvais me reposer, un endroit qui, au moins, sentait mon odeur. Je rampai à l'intérieur, transie de froid et épuisée, et serrai mes genoux contre moi.J'ai pleuré jusqu'à en avoir les yeux brûlants et les joues

Chapitre quarante-huit : La prison de Liora. Point de vue de LioraLes murs de pierre froids de la prison se sont serrés contre moi dès que j'ai été jeté à l'intérieur. L'air était lourd, humide, et sentait la sueur et le désespoir. Les barreaux de la petite cellule ont claqué derrière moi lorsque les gardes ont verrouillé la porte, me laissant seul avec ma peur, ma douleur et l'écho des paroles de Dalin, bien qu'il n'ait pas parlé. Il ne m'avait pas défendue.Je me suis effondré au sol, tremblant, mes mains raclant la pierre rugueuse. Ma poitrine me faisait mal, les larmes coulaient à flots. J'avais envie de crier, de supplier, de dire à quelqu'un – n'importe qui – qu'il m'avait oublié. Mais il n'y avait personne pour m'entendre, et même s'il y en avait, personne ne s'en soucierait. Je me suis recroquevillé, serrant mes genoux, laissant couler les larmes jusqu'à ce que mon visage soit à vif et humide.Des heures plus tard, un garde est arrivé et m'a aboyé dessus. « Lève-toi. Au trava

Chapitre cinquante : Une chance de libertéPoint de vue de LioraJ'étais assise sur le sol froid et accidenté de la cour de la prison, le dos appuyé contre le mur de pierre. Mes bras me faisaient mal à cause d'un travail incessant, mes mains étaient à vif et craquelées. Le soleil était ardent, brûlant ma peau, mais je ne le sentais presque plus. Mon corps était fatigué. Mon esprit était plus lourd.Riven était tout près, accroupi, taillant soigneusement l'herbe rebelle qui poussait dans les fissures entre les pierres. Son front était froncé, ses mouvements précis. Même dans cette prison, même dans ce désespoir, il se soucie toujours de moi.J'essayais de rester éveillée, mais mes yeux se fermaient sans cesse. L'épuisement pesait sur moi comme un poids, m'entraînant dans un brouillard auquel je ne voulais pas échapper.Et puis… je la sentis. Une présence. Lourde. Sombre. Dangereuse.Une grande silhouette entra dans la cour. Il avançait avec assurance, chaque pas mesuré, chaque regard p