Semua Bab Rejetée par l’Alpha, marquée par un autre : Bab 31 - Bab 40

Chapitre trente-deux : Un endroit où se cacherLa marche me parut plus longue que prévu. J'avais mal aux pieds et le cœur lourd, mais je continuai d'avancer. Chaque pas qui m'éloignait de la meute, de Dalin, était à la fois libérateur et terrifiant. Je ne savais pas si je faisais le bon choix, mais je ne pouvais pas rester à la maison, pas après tout ce qui m'était arrivé.Je me souvenais de ses paroles, douces et gentilles, il y a longtemps. La meilleure amie de ma mère. Elle avait dit : « Si jamais tu rencontres des problèmes, viens me voir. Tu es toujours la bienvenue. » Je n'aurais jamais cru en avoir besoin, mais à présent, les mains tremblantes, je me retrouvai à marcher vers sa porte.En arrivant, j'hésitai devant le portail. Le soleil avait un peu baissé et les ombres donnaient au jardin un aspect étrange. Je pris une grande inspiration et frappai légèrement.La porte s'ouvrit aussitôt. Elle me sourit, ses yeux brillants et chaleureux. « Liora ! Ma chérie ! Entre, entre ! » Se

Chapitre trente-quatre À la PortePoint de vue de DalinJ'avançais comme un loup au nez ensanglanté. Le monde se réduisait à une seule chose : la retrouver. Retrouver Liora. Cette pensée me brûlait la poitrine et me serrait les mains.Je ne dormis pas. Je ne mangeai pas. J'emmenai les hommes les plus proches de moi – ceux qui me suivaient lorsque je donnais les ordres les plus sévères. Nous marchâmes d'un pas rapide, sous la fine lune. L'air était froid et vif. Mon souffle fumait. Ma cape me claquait les jambes. Chaque pas était une promesse que je devais tenir.Lorsque la route se divisa, je les arrêtai. Je scrutai chaque visage. Les hommes étaient prêts. Ils étaient silencieux et durs. Je voulais des résultats. Je voulais des réponses.« Combien de jours dois-je vous donner pour la retrouver ? » Je prononçai ces mots avec une force tranchante. Je voulais qu'ils ressentent le froid de ma patience. Je voulais que la peur dans leurs os les pousse à accélérer.Un garde – rude, vieux, le

Chapitre trente-six : La vérité révéléePoint de vue de LioraLa voix de Dalin résonnait encore dans l'air. Ses mots avaient bouleversé tout le monde, surtout la fille qui m'avait aspergée d'eau quelques instants plus tôt. Mon cœur battait si fort que j'avais du mal à respirer. Je ne savais pas si je devais pleurer, courir ou simplement m'écrouler.Puis j'entendis des pas derrière nous, rapides et précipités. Je me retournai et la vis : Mme Renna, la meilleure amie de ma mère, celle qui m'avait recueillie quand je n'avais nulle part où aller. Ses yeux s'écarquillèrent en voyant le portail brisé, les gardes et Dalin, debout devant sa maison.« Que… que se passe-t-il ici ? » demanda-t-elle, la voix légèrement tremblante tandis que son regard se déplaçait de Dalin à moi.Avant que je puisse parler, Dalin se tourna vers elle. Sa présence emplissait l'espace. Même sans crier, son aura rendait l'air lourd. Les gardes derrière lui se redressèrent aussitôt.Pendant un instant, Mme Renna resta

Chapitre trente-huit : Le poids de son soufflePoint de vue de LioraLe matin arriva lourd et lent, comme si l'air lui-même était chargé de chagrin. Le feu dans l'âtre s'était éteint, laissant la pièce froide. Je me retournai dans le lit, m'attendant presque à ce que Dalin soit déjà parti – entraînement, réunion, quelque chose qui le priverait trop du repos.Mais il était toujours là.Son visage était pâle. Les lignes fortes de sa mâchoire s'étaient adoucies, ses lèvres sèches, sa respiration irrégulière. Mon cœur fit un bond. Il avait l'air… faible. C'était incompréhensible. Dalin n'avait jamais l'air faible. Il était toujours debout, même lorsqu'il saignait. Toujours calme. Toujours maître de lui.Je me redressai rapidement. « Dalin ? » Ma voix était faible, tremblante.Il remua, mais n'ouvrit pas les yeux. Un gémissement sourd s'échappa de ses lèvres, et je sentis mon estomac se nouer. Je touchai son front – il était brûlant. Brûlant.« Oh non », murmurai-je. Mes mains tremblaient

Chapitre Quarante — L'Étranger à Ses YeuxPoint de vue de LioraL'odeur des herbes emplissait l'air tandis que je me tenais devant la cabane du guérisseur. L'air était froid et le vent balayait sans cesse les arbres, murmurant des choses que je ne voulais pas entendre. Mes mains tremblaient sans cesse. Je les frottais l'une contre l'autre, essayant de les réchauffer, de contenir la peur qui montait en moi.À l'intérieur de la petite cabane, j'entendais la voix grave de la vieille femme. Parfois elle parlait vite, parfois lentement, et de temps en temps, Dalin gémissait faiblement. Chaque son me faisait bondir le cœur.Il était vivant. Mais allait-il bien ?J'ai voulu entrer tant de fois, mais l'un des assistants de la vieille femme – un jeune garçon – m'en empêchait à chaque fois.« Tu ne peux pas encore entrer », dit-il. « Le guérisseur a dit d'attendre. »Alors j'ai attendu.Les minutes se sont transformées en ce qui m'a semblé des heures. Assise sur un banc en bois, je fixais la pe