Semua Bab Rejetée par l’Alpha, marquée par un autre : Bab 51 - Bab 60

Chapitre cinquante-deuxPoint de vue de LioraQuand je sortis de la chambre de Lesa, mes jambes m'obéissaient à peine. Le couloir semblait interminable – un flou d'ombres et une faible lueur de bougies vacillant sur les murs. Mes mains tremblaient sans cesse. Je les frottais sans cesse, mais le tremblement persistait, malgré tous mes efforts.Ma joue me lançait encore à l'endroit où il m'avait frappée. Chaque fois que je clignais des yeux, je pouvais presque entendre à nouveau le son – aigu, résonnant, final. Ce n'était pas seulement la douleur. C'était l'humiliation. Le rappel que, quelle que soit la distance que je courais, je n'étais jamais libre.Je marchai silencieusement, chaque pas plus lourd que le précédent, jusqu'à atteindre la petite chambre que je partageais avec Riven. La porte grinça lorsque je la poussai.Il était là – assis près de la petite table dans un coin, la tête baissée, les mains occupées à réparer une des armes de la meute. Ses manches étaient retroussées, ses

Chapitre cinquante-quatrePoint de vue de DalinJe tenais la photo dans ma main et, pendant un instant, je ne comprenais pas pourquoi j'avais mal à la poitrine. Ce n'était qu'une image… juste une petite chose avec une fille et moi dedans. Mais mon corps réagissait comme s'il était vivant. Mes mains se crispèrent sur les bords. Mon cœur… il me tira, m'attirant dans une direction que je ne comprenais pas.Je regardai son visage, si familier et pourtant inconnu à la fois. Mon instinct alpha… me criait dessus. Il me manquait quelque chose, quelque chose que je devrais savoir. Mais mon esprit… mon esprit était vide. Je ne me souvenais plus.J'aurais voulu la rappeler, lui demander pourquoi elle avait ça, pourquoi j'avais si mal à la poitrine. Mais elle partit. Elle se retourna, s'éloigna, la tête basse, les épaules tremblantes. Je voulais l'arrêter. Je voulais courir après elle. Mais je ne bougeai pas. Mon corps était lourd, mes jambes collées au sol.Je baissai lentement la photo. Mon esp

Chapitre cinquante-sixPoint de vue de DalinJe me suis réveillé avec une forte douleur à la tête. Ma vision était floue et mes pensées semblaient confuses. Mais lentement… très lentement, les souvenirs ont commencé à revenir.Son visage. Le visage de Liora. La courbe douce de son sourire. Sa façon de rire, sa façon de me gronder quand j'étais têtue. Ses mains… ses mains dans les miennes. Tout m'est revenu d'un coup. Et puis la douleur m'a frappée. La douleur de l'oubli. La douleur de ce qui s'était passé alors que je ne m'en souvenais plus.Je me suis effondré au sol, les mains serrées contre ma tête. J'avais l'impression que ma poitrine allait se briser. « Liora… Liora… » ai-je murmuré. Ma voix tremblait, ma gorge était irritée. « Je… je t'ai oubliée. J'ai oublié… et je… je t'ai blessée. Je suis tellement désolée… tellement désolée, Liora. »Des larmes coulaient sur mes joues, brûlantes et incontrôlables. Je me souvenais de tout maintenant : la prison, les punitions, les nuits froid

Chapitre cinquante-huitPoint de vue de LioraTout semblait flou, comme si je flottais entre rêve et réalité. Mon corps me faisait mal, mes poumons brûlaient encore à cause de l'eau, et j'avais la tête lourde. La seule chose que je ressentais clairement était la chaleur des bras puissants qui m'entouraient. Les bras de Dalin.Il me portait avec précaution, d'un pas rapide mais assuré. Je sentais les battements rapides de son cœur contre moi, j'entendais sa respiration haletante tandis qu'il murmurait mon nom encore et encore.« Liora… s'il te plaît, attends… s'il te plaît… »J'aurais voulu ouvrir les yeux et lui dire que j'essayais, mais mon corps était trop faible. Chaque fois que j'essayais de parler, ma gorge ne laissait échapper qu'un son faible et brisé.Le bruit autour de nous s'estompa à mesure qu'il s'éloignait de la meute. Je sentis le vent me caresser le visage, froid et humide. Puis le grincement d'une porte s'ouvrit, et une chaleur envahit l'air.Il me porta à l'intérieur

Chapitre SoixantePoint de vue de DalinDès que Liora franchit cette porte, le monde devint silencieux.C'était comme si tout en moi s'était éteint d'un coup : mon cœur, ma force, ma volonté. Le bruit de ses pas s'estompa, mais il résonnait sans cesse dans mon esprit. Chaque fois que je fermais les yeux, je la voyais : son visage, ses larmes, la douleur que j'avais causée.Je restai assis là pendant des heures. Peut-être toute la journée. Je ne bougeai pas. Je ne mangeai pas. Je ne clignai même pas des yeux. La cabane était silencieuse, à l'exception du bruit du vent dehors. Ma main tremblait encore là où elle l'avait touchée pour la dernière fois.Quand la nuit tomba, je n'en pus plus.Je me levai brusquement, renversant la chaise. J'avais mal à la poitrine, comme si quelque chose m'écrasait de l'intérieur. Ma respiration était lourde, rauque, comme si je manquais d'air.« Liora… » murmurai-je, la voix brisée. « Pourquoi m'as-tu quittée ? »J'ai frappé la table si fort qu'elle s'est