Semua Bab Sous l’emprise du milliardaire: Bab 1 - Bab 10

La porte s’ouvrit sur un petit univers aménagé avec soin. « Voilà ta chambre, ma chérie », annonça tonton Paul d’une voix qui cherchait à être légère, mais qui trahissait une émotion contenue. Je restai un instant immobile, le regard perdu. Il fronça les sourcils, inquiet. « Caitlin, quelque chose te préoccupe ? Tu n’aimes pas cet endroit ? »Je secouai la tête pour chasser mes pensées. « Ce n’est pas la maison, Paul. C’est… moi. Dès que je trouverai un emploi, je m’en irai. Je ne veux pas abuser de ta générosité. » Sa mine se figea, surprise. « Tu serais un fardeau ? Jamais. » répondit-il avec douceur. « Tu as été ma famille depuis toujours. »Je voulus le convaincre autrement. « Tu as déjà tant fait pour moi : après l’accident où papa et maman ont péri, tu m’as recueillie. Tu as payé mes études, tu m’as élevée. Maintenant que j’ai un diplôme, je veux tenir debout toute seule. » Il me prit la main et, sans détour, déclara : « Tu es mon enfant de cœur. Reste autant que tu veux — je ne

« Bouge ta voiture, je t’en prie, je suis pressée ! » Ma voix tremblait d’agacement. Il s’était approché trop près, envahissant mon espace, et cette proximité m’oppressait. Je le repoussai d’un geste vif, brûlante de colère.« Reconnais au moins que tu t’es trompé ! » lançai-je, hors de moi. Son regard s’assombrit davantage, prêt à exploser, mais avant qu’il n’ouvre la bouche, un couple s’approcha, visiblement alerté.« Tout va bien ici ? Vous avez besoin d’aide ? » demanda l’homme avec une inquiétude sincère.Je secouai la tête, forçant un sourire crispé. « Non, merci. Tout est sous contrôle. »Ils échangèrent un regard, puis s’éloignèrent vers leur voiture garée juste à côté. Une minute plus tard, ils n’étaient déjà plus là.L’homme me fixa encore, son visage déformé par la rancune. « Tu regretteras ça », cracha-t-il avant de tourner les talons et de s’engouffrer dans sa voiture. Il démarra brutalement, me laissant seule, le cœur battant à tout rompre.Quel goujat ! Pas un mot d’exc

Pourquoi réagit-il ainsi pour une simple montre ? Peut-être qu’elle a pour lui une valeur que je ne peux pas comprendre, tout comme la mienne représente bien plus qu’un simple bijou. Cette idée m’a crispée davantage.— Je vais la faire réparer ! Je paierai les frais ! ai-je lancé d’une voix tremblante.Il m’a dévisagée, incrédule, avant d’éclater de rire. J’ai froncé les sourcils, vexée. Son rire s’est arrêté net.— Toi ? Tu peux faire ça ?— Évidemment ! Je m’en occuperai ! ai-je répondu sèchement.Il haussa les épaules, l’air las.— Laisse tomber. Ce n’est pas dans tes moyens.Ses mots m’ont brûlé plus qu’une gifle. Il me prend pour qui ? Une incapable ? Une fille sans ressources ? Non, je ne le laisserai pas me rabaisser ainsi. Je lui attrapai la main pour le retenir. Il se retourna, surpris.— J’ai dit que je paierai la réparation. Et je le ferai, répétai-je d’un ton ferme.Il m’observa un instant, comme pour jauger ma détermination, puis finit par répondre calmement :— Très bien

Je descendis précipitamment les escaliers, mon dossier serré contre moi.— Bonjour, Cait ! lança mon oncle avec un grand sourire.— Bonjour, tonton ! répondis-je, tentant de paraître détendue.— Viens manger un morceau, j’ai préparé tes pâtes préférées.— Tonton, je n’ai pas faim, murmurai-je, les yeux fixés au sol.— Cait... commença-t-il, mais je le coupai.— Je devrais filer, c’est mon dernier entretien et je suis à cran.Il soupira, s’approcha lentement, le visage inquiet.— Ce poste n’a rien à voir avec ton profil. Pourquoi t’obstiner ? Tu pourrais attendre une meilleure opportunité. Tu n’as aucune raison de te précipiter.Je restai muette. Il ne comprendrait pas. Voilà deux semaines que je passe des entretiens sans succès. Celui-ci est ma dernière chance. Et je dois bientôt payer ma première mensualité à Ronnie... impossible d’en parler à tonton.— J’ai juste besoin d’expérience, c’est tout, dis-je d’un ton faussement confiant.— D’accord, alors mange au moins quelque chose avan

Je ne savais même pas par où commencer. Bon, debout. J’ai rassemblé mes cheveux en chignon et décidé de retirer tous ces draps blancs qui couvraient les meubles. Ensuite, j’ai pris un chiffon et j’ai commencé à tout dépoussiérer. Cinq heures plus tard, la maison sentait enfin le propre. Cinq heures ! Pour quoi faire ? Nettoyer ce manoir acheté par un type qui ne vit même pas à deux ici. Franchement, pourquoi Ronnie a-t-il eu besoin d’une baraque aussi immense ? Quatre chambres, un hall, une cuisine… pour deux personnes ! Un vrai caprice d’enfant riche. Résultat, c’est moi qui trime.J’avais faim. J’ai posé mon chiffon, pris mon téléphone et commandé une pizza. Quand la dernière bouchée a disparu, je me suis dit : « Allez, finissons ce que ce crétin m’a laissé à faire. » J’ai nettoyé les chambres une à une, puis le hall. Trois heures supplémentaires envolées. J’ai jeté un œil à mon téléphone : 14 h. Il fallait encore aller au marché. Ce fou rentre à 17 h, et je n’ai plus que trois heur