Lahat ng Kabanata ng L'art de Tomber Amoureux de Toi : Kabanata 31 - Kabanata 40

Peu de temps après le départ de Rafael, la femme de chambre rousse entra avec un plateau. Le léger son de son fredonnement mélodieux l’annonça avant même que sa voix ne le fasse.Sur le plateau se trouvait une assiette de macaroni au fromage à l’air délicieusement crémeux, la vapeur s’élevant encore comme pour inviter quiconque osait regarder. À côté, un petit bol de fruits soigneusement coupés—des couleurs vives arrangées presque trop parfaitement—un verre de jus d’orange qui brillait sous la lumière de l’après-midi, et enfin, une bouteille d’eau fraîche avec des gouttelettes glissant encore le long de ses parois.« Bonjour, Mademoiselle Marissa », salua chaleureusement la rousse, son doux sourire illuminant son visage déjà tendre tandis qu’elle s’approchait du lit.Cependant, Marissa restait assise bien droite, tendue, le regard perdu.« Je suis entrée plus tôt mais vous dormiez profondément, et Monsieur Adrian a dit de ne pas vous réveiller. »Sa voix était douce, assez douce pour

L’atmosphère dans la petite maison en verre était assez épaisse pour étouffer.La tension flottait entre eux comme une corde invisible tirée à chaque extrémité, aucun des deux n’étant prêt à lâcher en premier.Le regard de Marissa brûlait Adrian, le défiant, le provoquant, tandis qu’il la fixait avec une expression stupéfaite et illisible.Sa poitrine se soulevait et retombait brusquement, chaque respiration encore chargée des vestiges de son éclat.Elle commençait à peine à se calmer lorsqu’un violent coup de tonnerre déchira le ciel, si fort qu’il fit trembler les parois de verre autour d’eux.Un éclair déchiré traversa les cieux, inondant la pièce d’une lumière blanche éclatante pendant une fraction de seconde.Ils se tournèrent instinctivement vers le ciel, la brève distraction tranchant à travers le silence suffocant.L’orage se calma en grondements lointains, et lorsque leurs regards se croisèrent de nouveau, la tension reprit aussitôt sa place, comme si elle n’était jamais part

Cela faisait plusieurs jours depuis la nuit orageuse où Marissa avait essayé d’être courageuse sous la pluie. Le souvenir persistait comme une ombre humide dans leurs esprits, les entraînant dans une routine froide et silencieuse.Comme Adrian l’avait ordonné, Marissa retourna assister aux cours qu’il donnait chez lui, et elle suivait scrupuleusement chaque nouvelle instruction. Elle accomplissait chaque devoir, chaque tâche, chaque projet qu’il lui assignait, se consacrant à ses études avec une détermination presque thérapeutique.Quand les cours se terminaient chaque jour, elle ne traînait pas. Elle n’attendait personne, ne parlait à personne, ne donnait pas à Adrian l’occasion de jeter un regard dans sa direction. Avec ses béquilles frappant rythmiquement le sol dur, elle disparaissait toujours dans sa chambre aussi vite que possible, fermant le monde derrière la porte épaisse et lourde.La plupart du temps, elle évitait complètement la table du dîner. Elle demandait au personnel d

Le visage de Marissa s’illumina d’un large sourire flatteur au moment où elle accepta la proposition galante du docteur Jay. Elle avait vraiment toutes les raisons de dire oui. D’abord, cela signifiait qu’elle n’aurait pas à subir un autre moment douloureusement gênant en présence d’Adrian.Ensuite, elle économisait de l’argent — ce qu’elle prenait très au sérieux. Et enfin, elle allait s’asseoir seule à côté d’un docteur asiatique mignon et bien bâti, dont la seule présence semblait être une récompense de l’univers.Son esprit criait un oui enthousiaste, comme une écolière qui s’écrie de joie lorsqu’elle a enfin l’occasion de s’asseoir à côté de son crush de longue date. Tout dans cette situation semblait trop parfait pour être refusé.« Parfait, » dit Jay en hochant la tête agréablement, en réponse à son acceptation. « Laissez-moi juste ranger mes affaires. »Marissa hocha à son tour la tête, ses yeux suivant ses mouvements avant de réaliser que la pièce était devenue lourde d’une g

Marissa reprenait encore son souffle après avoir ri lorsque Jay gara doucement la voiture sur le trottoir, juste devant son immeuble.Ses joues lui faisaient encore mal. Il venait de lui raconter l’une de ses rencontres avec une patiente délirante, convaincue que Jay était le messie venu la conduire personnellement au paradis.La façon dont il avait rejoué les proclamations dramatiques et écarquillées de la femme avait plongé Marissa dans un fou rire si intense qu’elle avait dû se tenir le bas du ventre pour se stabiliser.« Je n’arrive toujours pas à croire que tu aies gardé ton sérieux, » parvint-elle à dire entre de petits halètements, essayant de se remettre de l’intensité de son propre rire.« Si je riais, on me qualifierait d’insensible, » répondit Jay avec une fausse solennité en coupant le contact de la Tesla. « Mais crois-moi, ce fut difficile. L’une des choses les plus difficiles que j’ai jamais faites. Et pourtant, je suis allé à l’école de médecine. »Marissa laissa échapp