Semua Bab Désirer le compagnon de ma mère: Bab 51 - Bab 60

DOMINIQUEJ’ai claqué la porte si fort que les gonds ont tremblé.Le bruit a résonné dans le couloir désert comme un coup de feu, mais cela n’a en rien apaisé la tempête qui faisait rage dans ma tête.Diane était partie.Partie.J’avais été on ne peut plus clair : reste où tu es, ne me cherche pas, attends que je te donne la permission de partir.J’avais même posté deux gardes supplémentaires devant sa porte.Et pourtant, d’une manière ou d’une autre, elle avait réussi à déjouer tous mes pièges.Mes poings se sont serrés jusqu’à faire craquer mes articulations.J’avais envie de me transformer là, au beau milieu de ma chambre, de défoncer les murs, de courir les cent kilomètres qui me séparaient du camp de son père et de la ramener de force par ce joli petit cou.L’enchaîner à mon lit s’il le fallait.Lui faire comprendre que personne – personne – ne m’échappe.Mais je ne pouvais pas. Pas sans déclencher une guerre que je n'étais pas prête à terminer.Je tournais en rond comme une bêt

DIANELa main de Carlson restait enlacée à la mienne tandis que nous descendions l'escalier, et je ne pouvais m'empêcher de ressentir un bruit amplifié par chaque pas.Peut-être était-ce mon cœur qui battait la chamade.Peut-être était-ce parce que j'allais présenter cet homme – cet homme impossible, têtu, protecteur, agaçant et merveilleux – à mon père d'une manière que je n'aurais jamais imaginée.Mon père leva les yeux de la table à manger dès que nous entrâmes dans la pièce.Son regard se posa d'abord sur moi, puis se porta lentement sur Carlson, debout à mes côtés.Son expression n'exprimait ni colère ni douceur.C'était le regard d'un Alpha qui voulait savoir précisément pourquoi un guerrier inconnu tenait la main de sa fille dans sa maison.« Papa », dis-je en forçant un petit sourire malgré la sueur qui perlait dans ma paume contre celle de Carlson. « Euh… il y a quelqu'un que je voudrais te présenter. » Le regard de mon père s'aiguisa. « Je le vois bien. La question est : po

DOMINIQUEAssise à mon bureau, les yeux rivés sur l'écran de mon ordinateur, je ne lisais rien.Mes pensées revenaient sans cesse à Diane et Carlson de la veille : la façon dont il l'avait touchée, son sourire, si naturel.Mon loup intérieur s'était à peine calmé, et pourtant, me voilà, à faire semblant de fonctionner comme un Alpha normal.J'entendis le léger clic de la porte du bureau avant même de la voir.Diane.Elle entra, ses talons hauts claquant sur le parquet ciré, portant une fine pile de dossiers. Son chemisier était impeccablement repassé, et ses cheveux tombaient parfaitement sur ses épaules, comme si elle ignorait le chaos qu'elle semait en moi d'un seul regard.Elle s'arrêta d'abord devant le bureau.Il était à mon étage, trois portes plus loin.Mon loup intérieur grogna sourdement.Je la regardai lui tendre les dossiers. Ses yeux se levèrent paresseusement de son ordinateur portable, et un sourire lent effleura ses lèvres.« Merci, Diane », l'entendis-je dire.Sa voix

DIANEMe réveiller ce matin ressemblait moins au début d’une nouvelle journée et plus à la fin de l’ouragan le plus silencieux et le plus intense du monde.Mon corps vibrait encore, toujours chaud après la chose insensée et imprudente que nous avions faite sur le canapé du salon—le canapé de ma mère.La culpabilité m’a frappée en premier, une vague massive qui m’a presque donné la nausée, immédiatement suivie d’une satisfaction brute et enivrante qui venait simplement du fait que le lien de mate avait enfin obtenu ce qu’il voulait.C’était une combinaison malsaine, se sentir sale et complète en même temps.Mais tu veux savoir ce qui m’a aidée à dépasser la culpabilité ?La rancune.Une rancune pure, non diluée, dirigée droit vers Dominique.La seule raison pour laquelle j’ai même dit oui à Carlson au départ, il y a des mois, c’était parce que je voulais que Dominique voie ce qu’il ratait.Il me garde à distance, utilise Catherine comme son bouclier, me torture avec sa présence, puis p

DIANEJe n’arrivais pas à affronter la maison ce matin-là.À la seconde où maman et Dominique étaient partis courir, je m’étais enfermée dans la salle de bains, j’avais mis la douche brûlante et enfoncé deux doigts en moi avant même que l’eau ne chauffe.Je suis venue deux fois — des orgasmes rapides, rageurs — appuyée contre le carrelage, mordant mon avant-bras pour que les guerriers en bas n’entendent pas mes gémissements quand je prononçais son nom.Ce n’était toujours pas assez.Mon corps semblait appartenir à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne voulait que la queue de son beau-père et rien d’autre.Je me suis habillée comme si j’allais à la guerre : chemisier en soie blanche rentré dans une jupe crayon noire qui moulait mes hanches, bas résille, escarpins vernis de dix centimètres qui allongeaient mes jambes, et le string en dentelle noire le plus fin que je possédais parce que je savais qu’il sentirait à quel point j’étais mouillée dès que je sortirais de l’ascenseur.J’ai laiss