Semua Bab Désirer le compagnon de ma mère: Bab 31 - Bab 40

DOMINIQUEJe n’ai pas attendu que mes hommes me rejoignent.Dès que l’odeur de Diane a percé l’air froid devant l’abattoir, mon corps a agi avant même que ma pensée ne puisse réfléchir.C’était un pur instinct.Il était faible, enfoui sous le métal, le sang et une vieille odeur de mort, mais c’était le sien. Et cela a suffi à réveiller tous mes instincts.Arrivés à l’entrée, la porte est restée obstinément fermée.D’étranges runes étaient gravées sur le cadre, luisant faiblement comme une présence vivante.Mon bêta s’est accroupi, a touché les symboles maculés et a sifflé.« Il a marqué le sol de sang », a-t-il dit. « Il scelle l’endroit de l’intérieur. C’est pour ça qu’on n’a pas pu les retrouver plus tôt. »Je me fichais du comment.Je voulais juste que Diane soit quelque part derrière ces murs avec un renégat qui avait déjà perdu la raison. Mon loup me pressait si fort que mes os tremblaient.J'avais vu ce qui arrivait à un alpha qui perdait sa compagne : la folie ne s'installait

DOMINIQUEJ’ai porté Catherine hors de l’abattoir, son poids contre ma poitrine, et pendant un instant, j’ai eu l’impression de tenir quelque chose d’assez fragile pour se briser au moindre mouvement.Sa respiration était faible, à peine perceptible, et chaque pas que je faisais me serrait davantage les côtes d’une peur sourde.Derrière moi, j’ai entendu les pas de Diane traîner sur le sol froid.Elle essayait de garder un rythme régulier, mais ses jambes tremblaient tellement que même l’écho de ses pas vibrait.L’équipe de secours nous a dépassés en trombe dès que nous avons mis le pied dehors.Ils se sont dirigés droit vers le corps du criminel, agissant rapidement et sans hésiter.Je les ai regardés le maîtriser et le recouvrir, mais mon attention s’est portée sur Diane.Elle restait immobile, fixant le corps inanimé au sol.Son expression ne trahissait ni colère ni soulagement ; seulement le vide. J'ai réalisé qu'elle essayait de comprendre ses dernières paroles, tout comme j'ava

DOMINIQUEJe me suis glissée dans la clinique sans un mot.La nuit était calme, seulement troublée par le ronronnement des machines et le bruit lointain des pas de mes gardes.Ils s'écartèrent dès que je m'approchai de l'entrée, leurs corps raides et tendus. Ils savaient ce qui se tramait. Ils comptaient toujours sur moi pour gérer les situations difficiles.À peine entrée dans la chambre de Catherine, mon regard se posa sur Diane.Elle était complètement affalée sur la chaise près du lit de sa mère, mais elle ne dormait pas. La tête penchée en avant, ses cheveux en désordre lui tombaient sur le visage et sa respiration était saccadée.Elle semblait épuisée. La terreur qu'elle avait vécue l'avait vidée de toute énergie.Mes bottes claqu

DOMINIQUEJe n’avais fait que cinq pas depuis la porte de Catherine quand mes pensées se sont emballées.Je savais que quelque chose n’allait pas, mais même cette certitude ne m’avait pas préparée à la façon dont Catherine s’est détournée de moi.Elle me regardait comme si j’étais la dernière personne qu’elle voulait voir.Je n’ai pas quitté la clinique par envie.Je suis partie parce qu’elle me l’a demandé, et parce que le désespoir dans sa voix me disait que rester ne ferait qu’empirer les choses.Mais je ne pouvais pas partir.Pas encore.Pas alors que tout autour de moi continuait de se fissurer, couche après couche.Alors j’ai attendu devant la clinique, appuyée contre le mur, repassant en boucle chaque ins

DOMINIQUEJe me tenais au fond de la salle, les épaules droites, et mon regard balayait les membres de la meute rassemblés devant moi.Le poids des découvertes du jour pesait sur moi, mais je refusais de le laisser paraître.Je devais rester calme.Je devais être l'Alpha dont ils avaient besoin en ce moment, même si intérieurement, mes pensées étaient un tourbillon de colère, de regrets et d'épuisement.Le souvenir de mon bref échange avec Diane apaisa un peu la tension, mais elle persistait.« Tout le monde », commençai-je d'une voix calme mais autoritaire.Le silence se fit immédiatement dans la salle. « Aujourd'hui, vous entendrez la vérité sur ce qui a causé le chaos qui nous a frappés ces dernières semaines. »Un murmure parcourut la foule.Je l'ignorai, laissant la tension monter.Tous les visages se tournèrent vers moi, tous les regards cherchant des réponses. Je sentais l'atmosphère dans la pièce – colère, curiosité, suspicion – et je l'accueillais.Ils avaient le droit de sa