Semua Bab Désirer le compagnon de ma mère: Bab 41 - Bab 50

DIANEMa mère releva la tête. Son regard s'éclaircit, sa respiration se fit plus régulière.Dès qu'elle tenta de se redresser, je me précipitai pour l'aider. Je posai ma main derrière son dos et la guidai doucement jusqu'à ce qu'elle s'appuie contre les oreillers.« Tu reprends des forces », dis-je doucement, forçant un sourire malgré l'oppression qui me serrait la poitrine.Elle paraissait encore fragile – trop pâle, trop épuisée – mais elle était là, vivante, et je n'étais plus sûre de la revoir.Elle toussa légèrement, puis me regarda avec une inquiétude fatiguée. « De l'eau… s'il te plaît. »Je lui rapprochai le verre, l'aidai à stabiliser la paille et attendis qu'elle boive lentement et prudemment.Chacun de ses mouvements me serrait le cœur.J'avais passé des heures à craindre qu'elle ne sombre dans les ténèbres, quelque chose dont elle ne reviendrait pas. Quand elle reposa sa tasse sur ses genoux, elle me toucha doucement le poignet. « Je vais bientôt pouvoir rentrer, n'est-ce

DOMINIQUEElle s'éloigna de moi comme si je n'étais rien.Les épaules droites, le menton haut, les hanches se balançant juste assez pour me rappeler ce que je n'avais plus le droit de toucher.Chaque pas qu'elle faisait dans ce couloir était comme une gifle.Je restai là, à la regarder partir, les poings serrés si fort que mes articulations craquèrent.J'étais en colère, furieuse, mais je n'arrivais même pas à mettre le doigt dessus.Était-ce parce qu'elle avait osé me dire qu'elle partait si je ne choisissais pas ?Parce qu'elle m'avait regardée droit dans les yeux et avait choisi une autre meute plutôt que moi ?Ou parce que même maintenant, même après tout ce qui s'était passé, mon sang réclamait encore son amour ?Je ne réfléchis pas.J'agissai, tout simplement.Deux grandes enjambées et ma main se referma sur son poignet. Elle haleta, se mit à tourner sur elle-même, mais je la tirais déjà sur le côté vers le placard à fournitures devant lequel j'étais passé une centaine de fois

CARLSONDès que j'ai entendu la portière s'ouvrir, tous mes instincts se sont réveillés.À peine rentrés d'une mission de déminage, toute l'équipe sentait encore la cendre et la poudre.On n'attendait personne.Personne ne connaissait cette adresse.Personne ne devait la connaître.Alors, quand j'ai aperçu un homme sortir d'une des jeeps noires à travers les persiennes, ma première pensée a été simple : on nous avait repérés.Il n'était pas habillé comme un soldat.Ils ne portaient ni gilet pare-balles ni équipement tactique.Juste un jean et une veste, l'air de rien, comme s'il était venu emprunter du sucre.Mais mon cœur me disait que ce calme n'était pas de mise.Je me suis redressé et j'ai fait signe aux hommes derrière moi.« Positions », ai-je ordonné. Les gars se sont dépêchés : Mitch près de la porte, Jon au bureau du coin, les autres à couvert derrière les meubles.On traquait Aegon depuis des semaines, et voilà que quelqu’un débarquait avec des vitres teintées et une assura

DIANEJe me suis réveillée au doux bourdonnement de la maison, un silence qui vous met mal à l'aise avant même que l'on ait vraiment réalisé que la journée était terminée.J'ai ouvert les yeux et la première chose que j'ai remarquée, c'est l'espace vide à côté de moi.Ma mère n'était pas dans le lit.La panique m'a envahie avant même que je puisse réfléchir. « Maman ? » ai-je murmuré d'une voix tremblante.Mon cœur s'est emballé tandis que je sautais du lit et me dirigeais vers la porte.J'ai traversé le couloir à moitié en courant, à moitié en rampant, en l'appelant encore.Arrivée dans la cuisine, je me suis figée.Elle était là, penchée au-dessus de l'évier, en train de frotter une casserole.À cette vue, mon cœur s'est légèrement apaisé.Elle était sortie de l'hôpital il y a seulement quelques jours et elle n'était pas censée pouvoir marcher sans aide.« Maman ! » J'ai pratiquement couru vers elle, le soulagement et la frustration se mêlant dans ma voix. « Tu m'as fait une de ces

CARLSONJ’étais déjà revenu de mission meurtri, épuisé et à moitié mort, mais rien ne se compare à l’épreuve de pénétrer dans l’enceinte de la meute avec seulement une poignée de mes hommes derrière moi.Dès que les gardes nous ont reconnus, l’alarme s’est répandue dans le camp.Les loups se sont précipités, leur expression passant de l’alerte à l’horreur en voyant notre état.Quatre hommes manquaient à l’appel – quatre frères qui auraient dû être là.Ils nous ont conduits directement à l’infirmerie.Une infirmière a tendu la main vers mon bras, mais je l’ai retirée doucement.« Je peux marcher », ai-je dit.Ma voix était plus rauque que je ne l’aurais voulu.À l’intérieur, c’était le chaos : les lits se remplissaient, les soignants distribuaient les provisions, l’air était imprégné d’une odeur métallique de sang.Mes hommes ont été installés immédiatement, et je suis resté près d’eux jusqu’à ce que chacun soit soigné. Ce n'est qu'alors que je me suis autorisée à m'asseoir sur le bor