All Chapters of Aimer La Luna Renaissante: Chapter 61 - Chapter 70

ValérieJe tressaillis, sous le choc. Comment pouvaient-ils savoir cela ?C'était vrai. Peu après être devenue Luna, j'avais utilisé mon argent personnel pour financer de meilleurs logements pour eux.Mais cela remontait à près d'un an et je m'étais assurée que cela reste secret, c'est pourquoi j'avais utilisé mon argent personnel plutôt que le budget. Comme ils pensaient que c'était grâce à Tristan, cela n'avait pas été difficile.« Comment... ? » Je laissai ma phrase en suspens, incapable de la terminer.« L'Alpha Tristan l'a révélé il y a un mois. Il... nous a vus parler de vous et nous a réprimandés. À juste titre », dit l'autre servante brune, que je reconnus comme étant... Sophia ?, en souriant avec dédain.Tristan a fait ça ?J'en ai eu le souffle coupé.« Vous avez tant fait pour nous et vous êtes restée silencieuse alors que nous vous traitions injustement. Je ne suis peut-être plus la Lune, mais nous s

Valérie J'eus la gorge serrée. Lorsque je levai les yeux, son regard bleu foncé me transperça. Pourquoi me faisait-il ressentir cela ? « Merci », dis-je en détournant rapidement le regard. Peu importe ce que je faisais, cela ne changeait rien à ses actions passées. Et malheureusement, je n'étais pas d'humeur à pardonner. « Excuse-moi, Alpha Tristan, j'ai besoin de me reposer », lui dis-je. Son regard vacillait d'une manière qui me serrait le cœur. Mais je ne voulais pas réagir. Non. Pas maintenant. « Valérie... » Je ne perdis pas de temps et me précipitai dans ma chambre. Je verrouillai la porte, m'appuyai contre elle et fermai les yeux. C'était une chose de pouvoir le dépeindre comme un méchant. Un homme horrible qui utilisait sa gentillesse pour profiter de moi, mais hier soir et hier, il avait prouvé que ce n'était pas le cas. Pourquoi avait-il fait tout cela pour soudain

ValérieLe ressentiment accumulé pendant des années, tant dans ma vie passée que présente, bouillonnait en moi et je ne pouvais plus le contenir.« C'est moi qui devrais vous poser cette question, mère, père. Parce que si je suis vraiment cruelle, alors vous êtes quoi ? » crachai-je, les voyant reculer, surpris. Je m'en fichais désormais.« Quand il s'agit d'Alyn, vous n'avez que des compliments. Vous la traitez comme une enfant, même maintenant qu'elle est adulte. Elle a attaqué la fille d'un autre Beta, elle a failli déclencher un conflit entre les meutes, et pourtant vous la dorlotez comme si c'était une enfant. Même maintenant qu'elle vous a tous trompés, vous continuez à lui trouver des excuses.« Et moi alors ? » Ma voix s'est brisée, mais je ne pouvais pas m'arrêter. «Je suis leur fille biologique, mais ils ne m'ont jamais montré ni amour ni compassion. C'est soit une plainte, soit une exigence. Je suis toujours la méchante, mais

TristanJ'avais essayé de la compenser avec des cadeaux que je pensais lui plaire et des plats que je savais qu'elle aimait. Maintenant, j'étais furieux de penser qu'en près de trois ans de mariage, je n'avais pas appris ces choses jusqu'à présent.Pour l'instant, elle n'avait pas besoin de cadeaux. Ce dont elle avait besoin, c'était de réconfort et de silence. Malgré tout ce que j'avais fait, elle avait la gentillesse de me donner cette chance de la réconforter. J'étais prêt à lui offrir cela aussi longtemps que possible.Tout ce qu'elle voudrait, je le lui donnerais.Nous sommes restés ainsi pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Mes jambes me faisaient légèrement mal à force de rester debout au même endroit, mais je n'y prêtais pas attention. Ses sanglots se calmèrent lentement, sa respiration et ses tremblements s'atténuèrent jusqu'à ce que je n'entende plus que ses respirations à l'unisson avec les battements de mon cœur.Elle

Tristan Jetant un dernier regard autour de moi, je m'assurai que personne d'autre n'était en vue avant de la soulever dans mes bras, à la manière d'une mariée. J'entrai dans ma chambre et la déposai sur le lit. Je sentais qu'elle était encore mal à l'aise, bougeant ses jambes d'un mouvement qui me fit monter le sang aux joues, mais elle perdit rapidement connaissance. Je ne pouvais pas distinguer les autres symptômes, mais rien qu'à la chaleur et aux mouvements, je pouvais deviner de quoi il s'agissait. Mais cela n'avait pas d'importance à ce moment-là. Elle brûlait et j'avais besoin de faire baisser sa température. Mais pour cela... J'ai dégluti avec difficulté, en regardant son corps inerte. Je n'avais jamais souhaité que les choses se passent ainsi. L'idée de la déshabiller, dans son état vulnérable d'inconscience, me donnait la nausée. « Je suis désolé », murmurai-je sincèrement, une excuse