All Chapters of L’Obsession du Protecteur : Chapter 51 - Chapter 60

Point de vue de MichelleKendrick recula enfin, juste assez pour créer un espace infime, presque imperceptible, entre nous. Je sentais encore la chaleur qui émanait de lui, la tension qui s'était accumulée dans son corps se dissipant lentement, mais toujours présente dans ses épaules, dans la façon dont ses mains s'attardaient près des miennes.« Kendrick ? » murmurai-je d'une voix hésitante, ne sachant pas si les mots briseraient le calme fragile que nous venions de partager.Son regard croisa le mien, profond et intense, chargé de choses qu'il ne disait pas mais qu'il ne pouvait cacher. « Tu… tu as été blessée à cause de moi », dit-il doucement. Sa voix tremblait légèrement, trahissant la culpabilité qui le rongeait depuis la nuit du combat. « Je suis désolé… vraiment désolé. »Je m'approchai, essayant de combler la distance restante. « Hé… hé, ce n’est pas ta faute », dis-je doucement, mes mains posées délicatement sur ses avant-bras. « Kendrick… » J’avalai ma salive, voulant qu’il

Point de vue à la troisième personneLe soleil avait décliné, projetant des rayons chauds à travers les grandes fenêtres, et une légère odeur de peinture sèche flottait encore dans l'air. Michelle, appuyée contre le comptoir, essuyait une trace de peinture bleue sur sa manche tandis que Kendrick rangeait ses pinceaux, riant de sa maladresse : une tache rouge avait souillé sa paume.« Tu as vraiment le don de faire des bêtises », plaisanta Michelle en secouant la tête, un sourire doux se dessinant sur ses lèvres.Kendrick lui lança un regard faussement offensé. « Pardon ? C'est un choix artistique », répondit-il en levant la main comme s'il s'agissait d'un chef-d'œuvre. « Tu vois cette trace ? Volontaire. Audacieuse. Intrépide. »Michelle rit et lui lança un essuie-tout froissé. « Intrépide ? Plutôt dangereuse. »Il l'entendit avec une facilité déconcertante, un sourire aux lèvres. La tension qui le rongeait depuis des jours se dissipa dans la chaleur de son rire. Il la regarda, son re

Point de vue à la troisième personneL'air nocturne persistait, frais et légèrement parfumé de rosée, lorsque Kendrick se détacha enfin de l'étreinte, sa poitrine se soulevant et s'abaissant au rythme d'une respiration maîtrisée. Michelle resta figée un instant de plus, la chaleur de ses lèvres et le doux poids de ses mains contre elle résonnant encore en elle. L'instant avait été bref et pourtant infini, une confession sans mots, un dialogue de sensations et de présence auquel aucun des deux ne s'attendait, mais qu'ils désiraient tous deux ardemment.Il fit un pas en arrière discret, la relâchant doucement, bien que le léger tremblement de ses doigts trahisse la tension accumulée dans ses muscles depuis des jours. Les mains de Michelle retombèrent lentement le long de son corps, son regard fixé sur lui avec un mélange de curiosité, d'émerveillement et de cette douleur lancinante qui s'était installée dans sa poitrine.« Je… je devrais y aller », dit Kendrick d'une voix basse, posée,

Le manoir vibrait de la douce énergie de fin d'après-midi. La lumière du soleil inondait la pièce à travers les larges fenêtres, projetant des traînées chaudes sur les parquets et les meubles cirés. Dehors, le ciel était strié d'orange et d'or, annonçant que le dîner serait bientôt prêt, mais à l'intérieur, le monde semblait s'être arrêté, suspendu dans l'écho des instants de la veille.Assise au bord du canapé, les genoux légèrement repliés, les mains nonchalamment posées sur mes cuisses, mon esprit était ailleurs. Il était encore là-bas, repassant en boucle le baiser : la sensation des mains de Kendrick, la chaleur de son corps, la façon dont il m'avait doucement pressée contre la voiture.Mon cœur se serra à ce souvenir. Chaque détail — le léger mouvement de sa tête, la douceur de ses lèvres, l'attirance hésitante mais délibérée — était gravé dans ma mémoire comme une photographie. Ce baiser n'avait été ni précipité ni maladroit. C'était un moment délicat, intime, empli d'émotions

Point de vue de MichelleLe manoir était plongé dans un calme doux, presque solennel. Le cliquetis de la vaisselle s'était depuis longtemps éteint, et l'arôme persistant du poulet rôti et des épices chaudes avait laissé place au délicat parfum de la nuit qui s'engouffrait par la fenêtre ouverte. Je m'étais éclipsée de la salle à manger, feignant de débarrasser mon assiette, mais en réalité, je cherchais la solitude — un refuge loin des railleries persistantes de tante Felicia et de l'absence de Kendrick et Peter. Le silence était à la fois réconfortant et étrange, comme si j'entrais dans une pièce que je n'avais jamais vraiment explorée, même chez moi.Je me dirigeai vers le salon, au fond du couloir. Le parquet ciré était frais sous mes pieds nus. La douce lueur d'une lampe projetait de longues ombres sur les murs, et je m'enfonçai dans le fauteuil moelleux près de la fenêtre, la nuit caressant doucement la vitre. Dehors, le monde semblait calme, paisible, et pourtant vibrant de prome