All Chapters of La mariée mafieuse: Chapter 61 - Chapter 70

L’après-midi précédant le jour du mariage, ma famille quitta le Mandarin Oriental et se dirigea vers le manoir Vitiello dans les Hamptons. C’était un immense bâtiment inspiré des palais italiens entouré de près de trois hectares de terrain ressemblant à un parc. L’allée était longue et sinueuse, et passait devant quatre garages doubles et deux maisons d’hôtes jusqu’à ce qu’elle se termine devant le manoir avec sa façade blanche et son toit en bardeaux rouges. Des statues de marbre blanc se dressaient au pied du double escalier menant à la porte d’entrée.À l’intérieur, les plafonds à caissons, les colonnes et les sols en marbre blanc, et une vue sur la baie et la longue piscine à travers les fenêtres panoramiques m’ont coupé le souffle. Le père et la belle-mère de Luca nous conduisirent au deuxième étage de l'aile gauche où se trouvaient nos chambres.Gianna et moi insistâmes pour partager une chambre. Je me fichais que cela nous fasse paraître immatures. J'avais besoin d'elle à mes c

Luca et moi avons marché dans l'allée devant les invités debout et applaudissant, et avons quitté le pavillon. Dehors, des dizaines de serveurs attendaient avec des coupes de champagne et de petites assiettes avec des canapés. C'était maintenant notre tour d'accepter les bénédictions et les félicitations de chaque invité avant de pouvoir passer aux tables et nous asseoir pour le dîner. Luca prit deux coupes de champagne et m'en tendit une.Puis il saisit à nouveau ma main et il ne semblait pas avoir l'intention de la lâcher de sitôt. Il se pencha, ses lèvres effleurant mon oreille et murmura. « Souriez. Vous êtes l’ heureuse mariée, vous vous souvenez ? » Je me raidis, mais je me forçai à sourire le plus fort lorsque les premiers invités sortirent du pavillon et firent la queue pour nous parler.Mes jambes commencèrent à me faire mal, car nous avions déjà accueilli la moitié de nos invités. Les mots qui nous étaient adressés étaient toujours les mêmes.Des félicitations pour ma beauté

L’agitation devant la porte s’arrêta, à l’exception de Matteo qui continuait à crier des suggestions obscènes sur ce que Luca pourrait me faire, ou ce que je pourrais lui faire.« Tais-toi, Matteo, et va te trouver une pute à baiser », hurla Luca.Le silence régnait dehors. Mes yeux se dirigèrent vers le lit king-size au centre de la pièce et la terreur m'envahit. Luca avait sa propre pute à baiser ce soir et jusqu'à la fin des temps. Le prix de mon corps n'avait pas été payé en argent, mais il aurait tout aussi bien pu l'être. J'enroulai mes bras autour de ma taille, essayant d'apaiser ma panique.Luca se tourna vers moi avec un regard prédateur . Mes jambes s'affaiblirent. Peut-être que si je m'évanouissais, je serais épargné, et même s'il se fichait que je sois conscient et me prenne quand même, au moins je ne me souviendrais de rien. Il posa sa veste sur le fauteuil à côté de la fenêtre, les muscles de ses avant-bras se contractant. Il était muscle, force et puissance, et j'aurais

La lumière du soleil frappait mon visage. J'essayai de m'étirer mais un bras était passé autour de ma taille et une poitrine ferme pressée contre mon dos. Il me fallut un moment pour me rappeler où j'étais et ce qui s'était passé la veille, puis je me raidis. « Bien, tu es réveillé », dit Luca d'une voix bourrue de sommeil. La réalisation me frappa. Luca. Mon mari. J'étais une femme mariée, mais Luca avait tenu sa promesse. Il n'avait pas consommé le mariage. J'ouvris les yeux. La main de Luca saisit ma hanche et il me retourna sur le dos. Il était soutenu sur un coude tandis que ses yeux scrutaient mon visage. J'aurais aimé savoir ce qu'il pensait. C'était étrange d'être au lit avec un homme. Je pouvais sentir la chaleur de Luca, même si nos corps ne se touchaient pas. Sous le soleil, les cicatrices sur sa peau étaient moins visibles que la nuit dernière, mais ses muscles étaient tout aussi impressionnants. Je me demandais quelle sensation ils procureraient au toucher. Il tendit la m

J'étais déjà habillée d'une robe longue d'été orange et d'une ceinture dorée pour accentuer ma taille lorsque Luca sortit de la salle de bain avec rien d'autre qu'une serviette. Je m'assis sur la chaise devant ma coiffeuse, me maquillant, mais je me figeai avec la brosse à mascara à quelques centimètres de mon œil quand je vis Luca. Il se dirigea vers l'armoire et choisit un pantalon noir et une chemise blanche avant de laisser tomber sa serviette sans honte. Je ne détournai pas le regard assez vite et fus récompensée par son derrière ferme. Je baissai les yeux et m'occupai de vérifier mes ongles jusqu'à ce que j'ose me regarder à nouveau devant le miroir et mettre du mascara.Luca boutonna sa chemise, sauf les deux du haut. Il attacha un couteau à son avant-bras et roula la manche par-dessus, puis mit un étui à pistolet autour de son mollet. Je me retournai. « Est-ce que tu vas parfois quelque part sans arme ? » Pas d'étui de poitrine aujourd'hui parce qu'il ne pouvait pas être bien