All Chapters of La mariée mafieuse: Chapter 71 - Chapter 80

Romero nous fit signe d’aller au bout du couloir et ouvrit une porte, puis la referma une fois à l’intérieur. Je tenais les cheveux de Lily pendant qu’elle vomissait dans la cuvette des toilettes, puis la fis asseoir par terre. Je lui essuyai le visage avec une serviette mouillée et un peu de savon. « Je me sens toujours bizarre. » « Mets ta tête entre tes genoux. » Je m’accroupis devant elle. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Elle haussa légèrement les épaules.« Je vais te chercher du thé. » Je me redressai.« Ne laisse pas Romero me voir comme ça. » « Romero n’est pas… » Je m’arrêtai. Lily avait visiblement le béguin pour lui. C’était futile, mais je pouvais au moins lui permettre ce petit fantasme, alors que la vue des draps l’avait déjà tellement bouleversée. — Je le garderai dehors, promis-je à la place et je me glissai hors de la salle de bains.Romero et Luca attendaient devant.— Est-ce que ta sœur va bien ? demanda Luca. Était-il réellement inquiet ou seulement poli ?— Les drap

Quand Luca est rentré à la maison presque cinq heures plus tard, j’avais mis une jupe et un chemisier léger sans manches. Malgré tous mes efforts, mes yeux étaient encore légèrement rouges à cause des pleurs.Le maquillage avait ses limites. Luca l'a remarqué immédiatement, son regard s'est attardé sur mes yeux, puis s'est précipité vers la photo de ma famille sur la table de nuit.« Je n'étais pas sûr de quel côté était ton côté. Je peux la déplacer sur l' autre table de nuit si tu veux », ai-je dit.« Non, ça va. » L'épuisement était clairement écrit sur son visage.« La réunion s'est bien passée ? » Luca a détourné le regard. « N'en parlons pas. Je meurs de faim. » Il a tendu la main et je l'ai prise et je l'ai suivi jusqu'à l' ascenseur. Il était tendu et a à peine dit un mot pendant que nous roulions dans sa voiture. Je n'étais pas vraiment sûre qu'il s'attendait à ce que je fasse la conversation, et j'étais trop épuisée émotionnellement pour faire un effort.Lorsque nous nous so

C'était donc ce que Luca avait fait ces deux dernières nuits.Pendant un moment de folie, j'ai envisagé de sortir l'arme et de la lui jeter à la tête. Je ne lui tirerais pas dessus, même si je le voulais. Je n'étais pas un mafieux. Je n'étais pas Luca. Mes épaules s'affaissèrent et je fis un pas en arrière. J'avais besoin de m'éloigner.Les yeux de Luca s'ouvrirent brusquement, sa main tendue vers un pistolet sur le lit à côté de lui, mais il me trouva. Il sursauta, puis se figea.« Qu'est-ce qui ne va pas, Luca ? » demanda Grace, remuant son cul contre lui. Il était toujours enfoui en elle. Luca et moi nous regardâmes et je sentis les larmes se former dans mes yeux.Je me retournai et courus. J'avais besoin de m'éloigner. Juste de m'éloigner. Dès que je suis sortie de l’ascenseur au premier étage, j’ai commencé à trembler, mais je ne me suis pas arrêtée. Je me suis précipitée dehors, manquant de peu de heurter Romero qui avait dû suivre le GPS de mon téléphone. Il a reculé en tituban

Luca annula ses plans pour le lendemain et envoya Matteo faire ce qu'il fallait faire. En tant que femme dans notre monde, on apprend vite à ne pas poser trop de questions car les réponses sont rarement bonnes.Luca se prépara en premier et quand je rentrai dans la cuisine habillée et douchée, il fixait le réfrigérateur en fronçant les sourcils. « Tu sais cuisiner ? » grognai-je. « Ne me dis pas que tu n'as jamais préparé de petit-déjeuner pour toi ? » « Je prends généralement quelque chose sur le chemin du travail, sauf les jours où Marianna est là et me prépare quelque chose. » Ses yeux scrutèrent mon corps. J'avais choisi un short, un débardeur et des sandales car il était censé faire très chaud aujourd'hui. « J'adore tes jambes. » Je secouai la tête, puis m'approchai de lui pour jeter un œil dans le réfrigérateur. Il ne recula pas et nos bras se frôlèrent. Cette fois, je réussis à ne pas tressaillir. Son contact n'était pas inconfortable et quand il ne me surprit pas, je pouvai

Quand je me réveillai le lendemain matin, j'étais seul au lit. Je m'assis , déçu que Luca ne m'ait pas réveillé. Je me glissai hors du lit quand il entra dans la chambre depuis le couloir, déjà habillé de noir, avec un étui de poitrine contenant deux couteaux et deux pistolets, et qui sait combien d'autres étuis sur le reste de son corps avec plus d'armes. " Tu pars déjà ?" grimaça-t-il. "La Bratva a eu l'un des nôtres. Ils l'ont laissé en petits morceaux autour d'un de nos clubs." "Quelqu'un que je connais ?" demandai-je avec effroi. Luca secoua la tête. "La police va-t-elle s'en mêler ?" "Pas si je peux l'éviter." Luca prit mon visage entre ses mains. "J'essaierai de rentrer tôt, d'accord ?" J'acquiesçai. Il baissa la tête, me regardant tout le temps pour voir si je me retirerais. Ses lèvres effleurèrent les miennes.J'ouvris la bouche pour lui et m'enfonçai dans le baiser, mais ce fut trop rapide. Je regardai son dos tandis qu'il partait. Puis je décrochai le téléphone et appelai G