All Chapters of Le diable me veut: Chapter 51 - Chapter 60

Éros"Mon père a été assassiné il y a dix ans." Je me dirige vers les fenêtres, lui tournant le dos. "Quand il a été tué, j'avais l'impression qu'un trou avait été creusé dans mon corps, une blessure qui ne guérirait jamais. Je ressens encore cette blessure, même maintenant. Elle m'épuise encore aujourd'hui, Cara. Je me réveille certains matins en pensant Je vais parler à mon père, faire une promenade avec lui, aller pêcher dans le lac, sortir sur les bateaux. Mais il est parti.Je prends une profonde inspiration et je la laisse sortir lentement. "Je pensais qu'il avait été tué par un gang rival. À l'époque, c'était surtout des Irlandais. Je n'ai appris la vérité qu'un jour, une semaine avant de devenir seigneur de cette famille, j'ai entendu ma mère et tante Anissa pleurer avec Cela m'a choqué, la douleur dans la voix de ma mère et la douleur dans le ton de ma tante, la façon dont elles se consolaient. Mais ce qui m'a vraiment brisé, c'est quand ma mère a dit : « Je ne peux pas lui p

CaraJe me tiens devant le grand miroir du meuble-lavabo de ma salle de bain.Beaux comptoirs de granite. Un cadre doré autour de tout. Serviettes luxueuses, fleurs fraîches, infuseurs de parfum d'huile. Tout brille, tout est propre.Tout est impersonnel, lointain, trop parfait.Je touche mon visage, passe un doigt sur ma joue. Comment suis-je arrivé ici, à cet endroit ?Ma vie était un cauchemar avec Christopher. C'est infiniment mieux. Je ne m'endors pas en me demandant si mon mari va me faire du mal chaque nuit. Je prends toujours une contraception, mais surtout parce que j'ai peur de me retrouver coincée si j'arrête.Je ne veux pas avoir l'impression d'être en cage.Plus jamais.Mais cela aussi semble faux. Je devrais vouloir cet endroit, vouloir le confort, la facilité. Je devrais être heureux de pouvoir passer toute la journée au bord de la piscine à boire du champagne, à discuter avec Helen, à marcher le long du lac, à regarder le soleil se lever et se coucher.Je peux aller tr

CaraJ'ouvre les yeux alors que la lumière du soleil entre par la fenêtre et me roule sur le côté, m'attendant à un lit vide. C'est toujours vide quand Eros vient coucher avec moi.Au lieu de cela, il est là. Réveillé, regardant le plafond comme un sale type, mais toujours là."Hé", dis-je en me raclant la gorge. "Tu es éveillé depuis longtemps ?"Il secoue la tête. "Je viens de me lever.""Vraiment?" Je vérifie l'horloge. "Il est huit heures du matin.""Je sais, j'ai dormi."Je soupire, essayant de ne pas sourire. "Huit, ce n'est pas dormir.""C'est pour moi." Il tourne la tête vers moi et me regarde dans les yeux. "Vous ronflez. Le saviez-vous ?""Oh mon Dieu", dis-je en fermant les yeux. "J'étais heureux que tu ne t'es pas enfui pour une fois mais maintenant je me demande—"Il tend la main et roule vers moi. Je crie de surprise alors qu'il me tire le poignet et me traîne de son côté du lit comme un homme des cavernes réclamant ses droits. Je me tortille contre lui, surprise et choq

ÉrosLa rencontre se déroule sur terrain neutre. Il a fallu des jours d’allers-retours pour mettre tout le monde sur la même longueur d’onde, et je me suis assuré que seules les personnes les plus importantes de ma famille en étaient informées. Lycus, des soldats de confiance et personne d'autre. Pas même Cara.Je continue de penser à ma femme. Ma vraie femme.Gareth a fait un miracle. En réalité, il a pris une grande partie de mon argent et l'a donné à la personne idéale pour s'assurer que ses documents de divorce passent par le système sans que personne ne s'en aperçoive, ce qui a permis à notre mariage de suivre dans son sillage.Maintenant qu'elle est enfin mienne pour de vrai, je continue de penser à elle, je continue de penser à ce que ma vie pourrait être si ce n'était pas un accord à court terme.Je suis tenté de sauter cette réunion. Si tout se passe bien – et rien ne garantit que ce sera le cas – je pourrais repartir avec une solution à nos problèmes.Ce qui veut dire que Ca

ÉrosJe m'assois à l'arrière de la voiture avec Eros, la séparation entre nous et le conducteur fermement en place. "Es-tu sûr que c'est une bonne idée ?" Je lui demande alors que nous traversons le centre-ville."Une très bonne idée", dit-il, la main sur ma cuisse. Je porte une robe bleu foncé avec une fente sur la cuisse et un décolleté sur le devant, et il continue de jeter un coup d'œil à mes seins et à ma jambe. Cela me fait vibrer les tripes, la façon dont il me regarde dans cette robe révélatrice, donc ce n'est absolument pas mon style, mais il semble l'aimer. Ce qui me suffit.« C'est juste que tu n'arrêtes pas de dire à quel point c'est dangereux en ville et que je ne devrais pas aller au restaurant… »"Fais-moi confiance." Ses doigts s'enfoncent dans ma cuisse et il y a un sourire sur ses lèvres. "Les Italiens sont trop occupés pour s'occuper de nous ce soir."Il m'emmène dans un restaurant fusion asiatique haut de gamme. Nous sommes tout de suite assis à côté d'une jolie fi