All Chapters of Le diable me veut: Chapter 1 - Chapter 10

CaraIl faut une seconde pour comprendre ce qu'il dit. "Affamé?" Je lui demande comme si je n'avais jamais entendu ce mot auparavant. Mais je prends vite le contrôle de moi-même. "Désolé, euh, je vais bien." Je me dégage de son emprise et me lève. "Je venais juste de partir. Merci pour le verre, vraiment, tu m'as sauvé la vie."Il me regarde, la tête penchée sur le côté comme s’il lisait dans mes tripes. "Je ne te demande pas ton numéro de téléphone, et je ne suis pas intéressé par un rendez-vous. Je te demande si tu veux de la compagnie et un repas.""Je n'ai pas faim", dis-je et je commence à marcher. C'est vrai – j'ai pris soin de me gaver avant de courir plus tôt – mais je ne sais pas combien de temps ça va durer. Si Christopher est déjà en train de couper sa réserve de cartes, cela signifie que je n'aurai pas d'argent du tout pour me loger pour la nuit, et encore moins pour manger.Je prépare mon prochain mouvement alors que je traverse le hall, mais M. Kazan est toujours à mes c

CaraIl ne plaisantait pas à propos de la suite.C'est au sommet du Drake. Deux immenses chambres, un coin salon et un coin nuit. Des canapés, des tables, un bar complet, tout cela élégant, brillant et incroyablement cher.Il me fait un petit tour. "Tout à toi pour ce soir", dit-il. "Je paierai jusqu'au matin. Rien ne presse de partir.""Je serai parti tôt, ne t'inquiète pas."Il hausse les épaules comme si cela ne lui importait pas. "J'ai un rendez-vous tôt dans la salle à manger demain matin, mais je n'ai pas l'intention de dormir ici ce soir. Si vous avez besoin de quelque chose, appelez la réception et demandez-leur de le mettre sur ma note.""Dites-leur simplement qu'Eros Kahzan a dit que tout allait bien ?""Ça va marcher.""Pourquoi fais-tu ça?"Il hésite près de la porte. "Je te l'ai déjà dit.""S'il s'agit d'une expiation spirituelle, je ne suis pas vraiment sûr que cela fonctionne comme ça."Il rit doucement. "Peut-être pas. Bonne nuit, Cara. Et bonne chance." Il attrape la

ÉrosJe me réveille au lever du soleil.Une heure de sommeil devra suffire.Je suis fatigué, mais le souvenir du corps de Cara contre le mien, sa peau luisante de sueur alors qu'elle chevauchait ma bite, ses gémissements et ses gémissements alors qu'elle suçait mon bout, sa bave coulant le long de mon sexe - tout cela valait vraiment la peine d'être épuisé. jour.Même si j'ai bientôt un rendez-vous important.La respiration de Cara est lente et profonde. Je la regarde pendant quelques minutes, appréciant la façon dont les draps recouvrent à peine son corps. La faible lumière du soleil la fait briller.Je n'ai pas baisé comme ça depuis longtemps.Je n'ai pas voulu ça depuis toujours.Ce n’était pas comme ça que je m’attendais à ce que la soirée se déroule.Je suis venu au Drake pour prendre un verre tranquillement et savoir où je prendrais mon petit-déjeuner demain ou dans environ une heure.Au lieu de cela, je suis tombé sur Cara et quelque chose chez elle m'a attiré. C'était son dése

CaraAh, merde. Dès que l’argent quitte ma main, je sais que je suis allé trop loin.Quand je me suis réveillé, j'avais l'impression d'être au paradis. Pour la première fois depuis très longtemps, je me sentais calme, heureux et détendu, avec une agréable douleur entre les jambes. Oui, Eros était parti, mais et alors ? Je pensais qu'il s'enfuirait et je savais qu'il avait un rendez-vous tôt de toute façon.J'ai pris une douche, j'ai rassemblé mes affaires et c'est là que j'ai vu l'argent.Je suis juste assis là sur la table de nuit, à m'attendre.Aucune note, aucun commentaire. Rien que de l'argent.Comme si j'étais une pute et qu'il me payait.La rage remplit ma poitrine. Une rage comme je n'en avais jamais ressenti auparavant. La honte et le dégoût sont venus ensuite. Je n'avais jamais fait quelque chose comme cette nuit-là auparavant, et j'étais assez stupide pour me contenter de coucher avec un parfait inconnu et de faire des trucs sexuels dépravés et, franchement, vraiment torrid

ÉrosJe bois le bon café fort et croise les jambes. Le restaurant est calme en milieu de matinée après le rush du petit-déjeuner et je n'écoute qu'à moitié Lycus alors qu'il passe en revue le programme de la journée.Je pense à la fille derrière le comptoir avec ses cheveux relevés en chignon en bataille, l'air perdue et dépassée et si belle que c'est comme un pic de chemin de fer dans ma poitrine.Cara me regarde et me sourit avec incertitude. Je ne souris pas en retour, ce qui la fait rouler des yeux alors qu'elle se remet à remplir les salières.Cela fait une semaine que j'ai payé ce loueur prédateur et ce connard de dépanneuse et que j'ai utilisé mes relations pour faire partir les flics. Depuis, je l'ai fait embaucher ici, un restaurant tenu par un client de la famille Khazan, un gentil Grec âgé nommé Demetrios. Il gère les lieux avec sa femme et sa fille, deux des femmes grecques les plus fortes et les plus intenses que j'ai jamais rencontrées dans ma vie, et cela veut dire quel